LEONARDO-LEONARDI

Plouf…,plouf..,plouf.
Je coule , mes pieds en premier
Au fond noir et glacial , elle m’attend
Je vais honorer le pacte que j’ai fait
Mer , je ne peux , autrement je me défends

Ma parole , vaut de l’or ,ça tu le savais
T’as tenu la tienne , autant que je le fasse autant
T’as laissé la vie sauve à ma dulcinée
C’est ce qui comptait le plus pour moi , au fond

Ma vie ne valait rien , avant que j’ai
Effleuré son âme, son cœur merveilleusement grand
Maintenant , mon départ pour elle paraît
Une injustice , pour nous deux , mais bon

Mer, tu me voulais dans ton cœur à jamais
Mon corps est à toi , prends-le, prends
Mon âme ne m’appartient pas , ça tu le sais
Pour elle , elle est , pour moi c’est le plus important

Le corps tout en descendant , tendait la main d’une tendresse
Vers le haut , il paraissait s’accrocher le pauvre
Comme si , ses doigts essuyaient des caresses
Des p’tits rayons , à peine arrivés à pénétrer ces ténèbres

Malgré le sombre voile que formait cette eau
Elles se sont effrayées un chemin
Elles lui titillaient les doigts , le cœur , que c’était beau !
Une sensation unique , dans ce dédain

Oui , enfin ces rayons , sont bel et bien pour lui
Pour lui qu’elles ont bravé tous ces interdits
Pour lui dans ce taudis , elles reluisent oui
Oui , il le sait maintenant , avant il l’a bien senti

Ah , vous ces doux rayons , vous venez me repêcher
Me ramener à la vie , moi qui me suis sacrifié
Pour vous mes merveilleux rayons , j’ai tout fait
Si vous savez comme je vous aime , si vous le savez

Sin et sain
Orifardi