Aziz, O mon bien aimé, maintenant je sais,
Oui, je sais!
Elle est ce quelque chose
Qui fait que ton ciel Maintenant
Reconnaît ta montagne,
Que ta montagne, Maintenant
Reconnaît tes échos,
Que tes échos Maintenant
Reconnaissent ta voix.
Que ta voix, Maintenant
Reconnaît ton pays!
Que ton pays, Maintenant
Se reconnaît en toi.
Elle est cette chose qui s'enroule autour de ton corps,
Comme une liane,
Et le remplit du bruit de ses rumeurs,
L'imprègne de ses senteurs de pins, de thym, de musc, d'ambre.
Elle est cette chose
Qui fait que les femmes sont Maintenant
Plus ardentes dans les bras de leurs époux,
Que leurs yeux sont fulgurances et délices,
Leur tendresse source inépuisable.
Elle est cette chose
Qui fait que les rêves de nos enfants
Recèlent plus de secrets
Que les secrets de corail au fond des mers,
Cette chose qui frémit
Dans le battement des ailes des oiseaux,
Elle est la puple du fruit que tu mords
Et que tu trouves Maintenant
Plus tendre,
Elle est dans les pétales soyeux des roses
Que tu effeuilles dans la douceur de tes souvenirs.
Elle est cette chose, comme une figure de proue,
Qui s'inscrit en filigrane dans les nuages,
Qui s'insinue dans la houle des vagues,
Se mêle au bruissement des forêts,
Se perd dans le hennissement des chevaux,
Se dilue dans le parfum des orangers,
Cette chose que tu respires dans l'air, Maintenant, doré,
Et Que tu bois dans l'eau pleine d'écailles rutilantes
Et d'une saveur particulière, Maintenant.
Elle est musique dans le paisible pas des mules,
Elle est dans le Salam du Fellah à son voisin,
Dans le rire d'une adolescente
Au visage candide mais aux seins déjà gonflés,
Elle est la terre chaude où dorment nos morts,
Elle est cette chose indéfinissable,
Illimitée,
Aussi vaste, aussi immense
Que l'océan sans frontières indiscernables
Qui s'étend à perte de vue, à l'infini
Et pourtant son image dans ton coeur,
Comme dans le mien,
Est claire, nette, précise
Comme une figure géométrique
Qui n'a plus de secret pour nous.
Elle est enfin ce croissant de lune
Coiffé d'une étoile
Qui flotte au vent, royale,
Coeur vert battant dans l'espace
L'espérance d'une peuple
Et elle s'appelle
Algérie, notre patrie!
Noureddine Aba
Oui, je sais!
Elle est ce quelque chose
Qui fait que ton ciel Maintenant
Reconnaît ta montagne,
Que ta montagne, Maintenant
Reconnaît tes échos,
Que tes échos Maintenant
Reconnaissent ta voix.
Que ta voix, Maintenant
Reconnaît ton pays!
Que ton pays, Maintenant
Se reconnaît en toi.
Elle est cette chose qui s'enroule autour de ton corps,
Comme une liane,
Et le remplit du bruit de ses rumeurs,
L'imprègne de ses senteurs de pins, de thym, de musc, d'ambre.
Elle est cette chose
Qui fait que les femmes sont Maintenant
Plus ardentes dans les bras de leurs époux,
Que leurs yeux sont fulgurances et délices,
Leur tendresse source inépuisable.
Elle est cette chose
Qui fait que les rêves de nos enfants
Recèlent plus de secrets
Que les secrets de corail au fond des mers,
Cette chose qui frémit
Dans le battement des ailes des oiseaux,
Elle est la puple du fruit que tu mords
Et que tu trouves Maintenant
Plus tendre,
Elle est dans les pétales soyeux des roses
Que tu effeuilles dans la douceur de tes souvenirs.
Elle est cette chose, comme une figure de proue,
Qui s'inscrit en filigrane dans les nuages,
Qui s'insinue dans la houle des vagues,
Se mêle au bruissement des forêts,
Se perd dans le hennissement des chevaux,
Se dilue dans le parfum des orangers,
Cette chose que tu respires dans l'air, Maintenant, doré,
Et Que tu bois dans l'eau pleine d'écailles rutilantes
Et d'une saveur particulière, Maintenant.
Elle est musique dans le paisible pas des mules,
Elle est dans le Salam du Fellah à son voisin,
Dans le rire d'une adolescente
Au visage candide mais aux seins déjà gonflés,
Elle est la terre chaude où dorment nos morts,
Elle est cette chose indéfinissable,
Illimitée,
Aussi vaste, aussi immense
Que l'océan sans frontières indiscernables
Qui s'étend à perte de vue, à l'infini
Et pourtant son image dans ton coeur,
Comme dans le mien,
Est claire, nette, précise
Comme une figure géométrique
Qui n'a plus de secret pour nous.
Elle est enfin ce croissant de lune
Coiffé d'une étoile
Qui flotte au vent, royale,
Coeur vert battant dans l'espace
L'espérance d'une peuple
Et elle s'appelle
Algérie, notre patrie!
Noureddine Aba
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