Azul fellawen
-Poème Kabyle très émouvant
Ô dernier visiteur, tu entres sous ma tente
Ô laveur des morts, seul ami qui me reste
J'ai passé la porte, où tous passeront
Les bergers et les aghars, les caïds et les mendiants
J'ai cru aux richesses sous une tente large
J'ai aimé l'abondance des repas
Et la splendeur des vêtements
Par toi, je connaitrai le linceul
Qui sera pour moi le vêtement blanc de l'éternité
On m'oubliera bientôt, on oubliera mon nom
Car mon nom était fait que pour la vie
Ô laveur des morts, après deux ans
Va demander aux épines qui poussent sur ma tombe
Quelles sont les larmes amies qui les arrosent
Quelles sont les lamentations qu'y receuillent le vent
Elles te le diront: la pluie du cieil
Et le chant des oiseaux, qui meurent aussi
La pluie du ciel et le chant des oiseaux
A la gloire de Celui qui ne meurt pas
-Poème Kabyle très émouvant
Ô dernier visiteur, tu entres sous ma tente
Ô laveur des morts, seul ami qui me reste
J'ai passé la porte, où tous passeront
Les bergers et les aghars, les caïds et les mendiants
J'ai cru aux richesses sous une tente large
J'ai aimé l'abondance des repas
Et la splendeur des vêtements
Par toi, je connaitrai le linceul
Qui sera pour moi le vêtement blanc de l'éternité
On m'oubliera bientôt, on oubliera mon nom
Car mon nom était fait que pour la vie
Ô laveur des morts, après deux ans
Va demander aux épines qui poussent sur ma tombe
Quelles sont les larmes amies qui les arrosent
Quelles sont les lamentations qu'y receuillent le vent
Elles te le diront: la pluie du cieil
Et le chant des oiseaux, qui meurent aussi
La pluie du ciel et le chant des oiseaux
A la gloire de Celui qui ne meurt pas
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