pourpre pourpre aïe aïe
et demain demain un autre jour
mais pan pan ma mémoire tu es sotte tu sautes
au-delà des barricades que l'aurore croit bien dresser
pourpre pourpre mémoire qui coule
mémoire qui chatouille cette chair
trouée de mille plaintes refoulées
mémoire parfaite des jours imparfaits.
Salut toi comment va ta blessure
saigne toujours et c'est pas cher
tu n'étais pas belle un soleil perdu
dans un ciel abcédaire tapait circulairement
sur les bronches de ton quartier aux encens vaporeux
aux crachats purulents aux cris autrophoniques
quel bon dieu les avait si diaboliquement séduit
réduit à une respiration accélérée
et un battement de coeur inouï saccadé fracassant les otites
aïe aïe un soleil tapait
mon dieu bon dieu un palmier sur les toits
salut toi comment va ta blessure
saigne toujours et c'est pas cher
pourpre pourpre mémoire sotte ne va pas très loin
très loin il y a des marécages
y a des gisants de flux et de reflux
y a des tripes de loups
aïe mémoire coule sur l'aurore
qui ruisselle sur Bakhta flétrie par le passé
salut toi comment va ta blessure
saigne toujours et c'est pas cher
H’cham bâtard je disais aïe jusqu'à la nausée
de mes orteils au beurre noir
je me croyais ainsi la raison le bon goût
le bon sens te regarder te regarder encore toi
aie aïe le tranchant de l'aurore me fait aïe
je regarde ma langue couler devant mes narines
comme une écriture qui se meurt
salut toi comment va ta blessure
saigne toujours et c'est pas cher
pourpre pourpre éclats de pourpre
entre mes cils aimantés
et demain demain et déjà la rosée nitrique
nous purifie de mon crime
et toi mémoire agile et frivole
faut-il que je t'attache aux battements de l'aorte
qui glisse sous les membranes du silence
salut toi comment va ta blessure
saigne toujours et c'est pas cher
et demain demain un autre jour
mais pan pan ma mémoire tu es sotte tu sautes
au-delà des barricades que l'aurore croit bien dresser
pourpre pourpre mémoire qui coule
mémoire qui chatouille cette chair
trouée de mille plaintes refoulées
mémoire parfaite des jours imparfaits.
Salut toi comment va ta blessure
saigne toujours et c'est pas cher
tu n'étais pas belle un soleil perdu
dans un ciel abcédaire tapait circulairement
sur les bronches de ton quartier aux encens vaporeux
aux crachats purulents aux cris autrophoniques
quel bon dieu les avait si diaboliquement séduit
réduit à une respiration accélérée
et un battement de coeur inouï saccadé fracassant les otites
aïe aïe un soleil tapait
mon dieu bon dieu un palmier sur les toits
salut toi comment va ta blessure
saigne toujours et c'est pas cher
pourpre pourpre mémoire sotte ne va pas très loin
très loin il y a des marécages
y a des gisants de flux et de reflux
y a des tripes de loups
aïe mémoire coule sur l'aurore
qui ruisselle sur Bakhta flétrie par le passé
salut toi comment va ta blessure
saigne toujours et c'est pas cher
H’cham bâtard je disais aïe jusqu'à la nausée
de mes orteils au beurre noir
je me croyais ainsi la raison le bon goût
le bon sens te regarder te regarder encore toi
aie aïe le tranchant de l'aurore me fait aïe
je regarde ma langue couler devant mes narines
comme une écriture qui se meurt
salut toi comment va ta blessure
saigne toujours et c'est pas cher
pourpre pourpre éclats de pourpre
entre mes cils aimantés
et demain demain et déjà la rosée nitrique
nous purifie de mon crime
et toi mémoire agile et frivole
faut-il que je t'attache aux battements de l'aorte
qui glisse sous les membranes du silence
salut toi comment va ta blessure
saigne toujours et c'est pas cher
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