Azul Grandbleu,
Cela se sent que tu laisses librement aller ton inspiration car tes textes sont authentiques d'où le plaisir que l'on peut éprouver en les lisant.
J'aime la poèsie pour cela, on ne peut pas tricher ou sinon cela se ressent et le texte est fade et mort et denué de sensation. Le texte peut sembler beau en apparence mais il est creux.
Annonce
Réduire
Aucune annonce.
Mémoire sotte
Réduire
Cette discussion est fermée.
X
X
-
Invité a réponduoui, je comprends très bien ce que tu veux dire.
Les mots, je les laisse couler librement sans m'imposer aucune norme, ni aucune contrainte.
cela ne dépend que de mon état d'âme, de ce que j'ai écrire.
Merci Morjane
Laisser un commentaire:
-
Azul GrandBleu,
C'est différent des autres textes, c'est déconcertant, pour moi c'est un texte que je ressens sonores, pleins de sons viennent à mes oreilles, comme une cascade de sons qui coulent et résonnent.
Je le ressens ni gais ni triste, colorés et déconcertant par sa structure.
Mais j'aime
:? Voilà mes impressions à chaud
Tu sais, les textes je le ressens, je cherche pas à les comprendre, je les vis, avec moi les mots ne sont pas mots mais sensations, impressions, couleurs odeurs. Après seulement je cherche ou pas à les comprendre
Alors ne t'étonne pas pour mes commentaires peu orthodoxes.
Cordialement
Laisser un commentaire:
-
Mémoire sotte
pourpre pourpre aïe aïe
et demain demain un autre jour
mais pan pan ma mémoire tu es sotte tu sautes
au-delà des barricades que l'aurore croit bien dresser
pourpre pourpre mémoire qui coule
mémoire qui chatouille cette chair
trouée de mille plaintes refoulées
mémoire parfaite des jours imparfaits.
Salut toi comment va ta blessure
saigne toujours et c'est pas cher
tu n'étais pas belle un soleil perdu
dans un ciel abcédaire tapait circulairement
sur les bronches de ton quartier aux encens vaporeux
aux crachats purulents aux cris autrophoniques
quel bon dieu les avait si diaboliquement séduit
réduit à une respiration accélérée
et un battement de coeur inouï saccadé fracassant les otites
aïe aïe un soleil tapait
mon dieu bon dieu un palmier sur les toits
salut toi comment va ta blessure
saigne toujours et c'est pas cher
pourpre pourpre mémoire sotte ne va pas très loin
très loin il y a des marécages
y a des gisants de flux et de reflux
y a des tripes de loups
aïe mémoire coule sur l'aurore
qui ruisselle sur Bakhta flétrie par le passé
salut toi comment va ta blessure
saigne toujours et c'est pas cher
H’cham bâtard je disais aïe jusqu'à la nausée
de mes orteils au beurre noir
je me croyais ainsi la raison le bon goût
le bon sens te regarder te regarder encore toi
aie aïe le tranchant de l'aurore me fait aïe
je regarde ma langue couler devant mes narines
comme une écriture qui se meurt
salut toi comment va ta blessure
saigne toujours et c'est pas cher
pourpre pourpre éclats de pourpre
entre mes cils aimantés
et demain demain et déjà la rosée nitrique
nous purifie de mon crime
et toi mémoire agile et frivole
faut-il que je t'attache aux battements de l'aorte
qui glisse sous les membranes du silence
salut toi comment va ta blessure
saigne toujours et c'est pas cherTags: Aucun(e)
Laisser un commentaire: