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Toucher du regard !

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  • Toucher du regard !

    Je ne sais pourquoi ,
    Toi , non plus !
    Quelques métres , une table ,
    Nous séparaient !
    On se serait retrouvé de dos ,
    La normalité aurait pesé de sa présence ,
    Toi , parlant de tout et de rien avec ton mari ,
    Moi de Paris , la France et travail avec ma collégue !
    J'ai vite su ,
    A chaque fois attendu ,
    Ton regard qui se levait ,
    Cherchant le mien ,
    Quelques instants ,
    Pour comprendre que c'étais le mien ,
    Que tu cherchais .
    Je mes suis , à un moment retourné ,
    Voir ce qu'une si belle femme , pouvait chercher du regard de cette maniére , douce et insistante !
    Un des nombreux tableaux ?
    Ou objets d'art supendus aux murs ?
    Un des anglais attablés à côté ?
    Ton mari , s'est levé ,
    M'a suivi aux toilettes ,
    Voir qui était celui qui détournait ,
    Impudique le regard de sa belle !
    J'aurais tellement préféré que ce soit toi !
    Je t'aurais dit , bonjour
    J'aurais senti ton parfum , ton souffle !

    Tu as du mal à manger ton désert !
    J'ai pensé que tu voulais reculer l'échéance ,
    Le moment où il fallait que nos regards cessent de se toucher !
    J'ai repris un 3. café ,
    Pour retarder la fin !
    Fin il devait y avoir ,

    Merci pour ces caresses , du regard
    Ces paroles , sans voix !
    Ce geste léger et doux de la main pour me dire bye !
    Cette main fine et belle ,
    Légérement levée à moitié !

    Paris st michel /dec 17

  • #2
    Azul Saïd, c'est magnifique

    Sais tu à qui j'ai instantanément penser en découvrant, ravie, ton poème?
    A un poème de Charles Beaudelaire A une passante

    La rue assourdissante autour de moi hurlait.
    Longue, mince, en grand deuil, douleur majestueuse,
    Une femme passa, d’une main fastueuse
    Soulevant, balançant le feston et l’ourlet ;

    Agile et noble, avec sa jambe de statue.
    Moi, je buvais, crispé comme un extravagant,
    Dans son œil, ciel livide où germe l’ouragan,
    La douceur qui fascine et le plaisir qui tue.

    Un éclair… puis la nuit ! – Fugitive beauté
    Dont le regard m’a fait soudainement renaître,
    Ne te verrai-je plus que dans l’éternité ?

    Ailleurs, bien loin d’ici ! trop tard ! jamais peut-être !
    Car j’ignore où tu fuis, tu ne sais où je vais,
    Ô toi que j’eusse aimée, ô toi qui le savais !

    Merci Saïd, ce n'est pas tout à fait le même cas mais que veux tu il faut toujours que je visualise les poèmes quand je les lis et là vraiment le poème de Baudelaire est venus immédiatement. j'adore Beaudelaire

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    • #3
      En sortant , un regard ,
      Non , il devait être autre chose que le dernier !
      Il fût long ,
      Je le voulais ,
      Nous le voulions , je crois ,
      Infini , fixé sur l'autre ,
      Doux et cruel , car innasouvi !
      Ma collégue a compris ,
      Cette recherche du regard de l'autre ,
      Ces instants de silence à vouloir t'entendre ,
      Devinant les mots que tu prononcaient ,
      La nature de ta relation vers ton mari !

      Tout cela ne pouvait passer inaperçu !
      Folie , rêve ou simple fantasme ?
      A un moment , je me suis pris à rêver !
      Je t'ai vu te lever ,
      Venir t'asseoir à notre table ,
      En silence ,
      Laissons nos regards parler ,
      Laissons les se toucher !

      Morjane , c vrai qu'en sortant sur le boulmich , il y avait effectivement un vrai tintamarre !!

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      • #4
        Un regard plus long qu'un discours
        une parole s'envolle mais le regard
        tel un renard te fixe et t'épie
        te touche et caresse encore plus que des mots
        Le regard est le miroir de l'âme
        ou de la Femme et y plonger ses yeux
        pour mieux s'y noyer et s'y glisser
        et encore le fixer et rester tétanisé
        Les mots se sont tus
        Le temps s'est suspendus
        a cet échange de regard
        Et puis un coup sec le détourne
        il s'envolle en un battement de cil
        pour se nicher pour plus tard
        Dans la mémoire
        Et puis il s'évapore un beau soir
        pour parfois revenir
        au détour d'une pensée
        juste caresser sa mémoire
        de ce regard là
        où la vie s'est figé
        Dans un si beau regard
        qui se dissippe comme du brouillard


        Azul Saïd Le jour où le calme régnera sur le Boulmich n'est pas près d'arriver et oui c'est un sacré tintamarre, je préfère aller plus haut au jardin du Luxembourg

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