Bonjour Hayet
Où es-tu passé?J'ai bien aimé ce poème très très sensuel. Connais-tu Augustin Dumas? Je te poste un de ses poèmes dans le même registre
Il est un chat que je connais,
Par ouie dire et que je n'ai
Jamais apperçu de ma vie,
Et ce mystérieux minet
Je le chéris parce que qu'il est
Le chat chéri de ma lesbie
Qu'il soit noir, gris ou bien jaunet,
Numide, Etrusque ou Libanais
Je n'en sais rien mais je l'envie
Follement depuis que je sais
Que chaque soir qu'un dieu lu fait
Il couche au lit de ma Lesbie
Eh quoi, tu te plains freluquet,
Qu'ils sont trop durs ses seins coquets
Quand elle t'enlace endormie?
Ne te plains pas à moi qui sait
Combien plus dur encore il est
Le petit coeur de ma Lesbie...
Puisque ce sein est sans attrait
Beau chat pour toi, je t'offirais
Du mou pour la fin de ta vue,
Un rat en or? Des bracelets?....
Si pour toujours tu me cedais
La place aux côtés de Lesbie
Cordialement
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Mots intimes...
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Bonjour Hayet,
C'est toujours avec autant d'émotions que je lis tes poèmes. J'ai respiré à travers tes mots et tu m'as insuflés un peu plus de douceur et de bonheur pour commencer cette semaine froide et pluvieuse.
Merci et passe une très belle journée :1039989653:
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Mots intimes...
Une parenthèse ouverte sur la vie
Tel une page tournée vers l’inconnu
Sentiment de peur, sensation inexpliquée
Puisque le cœur par ses battements accélérés
Se fait juge de cette fragile intensité
Voir dans le miroir des âmes perdues
L’éveil des sens, une certaine vérité
Toucher du doigt, du bout de soi
Les profondeurs de l’être et ses émois
Se comprendre dans le silence des mots
Se perdre dans le présent, unique instant
L’intime ivresse des secrets pesants
Enivrer par des gestes troublants
Histoire fragile et forte à la fois
Où se mêlent la crainte et la foi !
Pas de limite, je me précipite, affamée sans retenue
Sans regret ni contrainte, je libère mon contenu
mon corps se perd sur ta peau hantée
Esclave du moment, consciente, ensorcelée
Je m’approche de toi, je te cloue en moi
Je me fou du geste, je bouscule les lois
Du bout de mon être, je vide ce poids
J’effleure ta peau humide, ton appel de joie
Je me sens perdue, je le veux de surcroît
J’ai envie de toi, déraisonnable choix
Ma raison ou mon cœur, les deux, je crois
Une voix me rassure et m’éloigne de ce froid
Le paraître se fait traître de ma faim, je me noie
Cet appel qui éveille mes sens endormis
Je te veux pour une nuit, balayer l’interdit
Je me veux captive, enchaînée par l’envie
Te goutter sans attendre, m’oublier à l’infini
Instant partagé, souvenir gravé, j’en bave d’appétit
Je loue ton espace, de nos traces, imprégner nos pensées. :1039989653:Tags: Aucun(e)
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