Faut-il qu’existent ces hommes qui osent défier la loi, au gré de leurs mains nues
Les martyrs d’hier doivent souvent remuer sous leurs pierres oubliées
Pour saluer celui qui par ses mots a su ajouter à leur chaîne un maillon
Portant magistralement ce regard droit et fier, argus à l’imposture et à l’impunité
Débitant sans relâche un magma somptueux, oraison de leurs crimes
Pour cracher sur ceux qui troquent leur dignité contre un lingot sans vie.
Parce que chaque jour des hommes ont accepté leur fin, prix de leur conviction
Que ces pères, dépouilles calcinées qui n’ont pas su transmuer la haine en respect de la mort
Que ces vierges sublimes, tragique destinée, sacrifiées au nom d’un vulgaire pacte odieux
Destinées au bonheur, douceur, elles ont payé pour que triomphe la vie
Et ces regards d’enfant, incidemment témoins, d’atrocités aveugles, de l’horreur inhumaine
Passant à leur tour dans la sombre machine, qui fait fi du vivant, sacrifiant l’innocence
Ils ont choisi de dire, de savoir, de se battre, connaissant la sentence et bravant le verdict
Les libertés toujours ont su puiser leur sang dans celui des hommes libres
L’obscurantisme lui n’hésite pas à chercher rémission auprès de ses ennemis
Ils couperont les mains qui s’élèvent et dénoncent par les mots, les gestes la sombre trahison
Ils cultivent le faux et voient croître le vrai, prémisse du déclin, prélude de leur fin
Toujours les plumes acerbes et les crayons taillés, même habillés de noir
Braveront la pénombre, dessineront l’espoir, écriront leur histoire
Pour ces enfants d’un jour qui puiseront leurs couleurs, découvrant la palette née de la douleur
Quelque soit leur principe, quelque fût leur raison, elle est leur alibi
Rien ne justifiât jamais qu’on vola une parcelle de vie, une sourire d’enfant.
Car la foi se puise et dans l’infini et dans le fond de l’abîme.
Les martyrs d’hier doivent souvent remuer sous leurs pierres oubliées
Pour saluer celui qui par ses mots a su ajouter à leur chaîne un maillon
Portant magistralement ce regard droit et fier, argus à l’imposture et à l’impunité
Débitant sans relâche un magma somptueux, oraison de leurs crimes
Pour cracher sur ceux qui troquent leur dignité contre un lingot sans vie.
Parce que chaque jour des hommes ont accepté leur fin, prix de leur conviction
Que ces pères, dépouilles calcinées qui n’ont pas su transmuer la haine en respect de la mort
Que ces vierges sublimes, tragique destinée, sacrifiées au nom d’un vulgaire pacte odieux
Destinées au bonheur, douceur, elles ont payé pour que triomphe la vie
Et ces regards d’enfant, incidemment témoins, d’atrocités aveugles, de l’horreur inhumaine
Passant à leur tour dans la sombre machine, qui fait fi du vivant, sacrifiant l’innocence
Ils ont choisi de dire, de savoir, de se battre, connaissant la sentence et bravant le verdict
Les libertés toujours ont su puiser leur sang dans celui des hommes libres
L’obscurantisme lui n’hésite pas à chercher rémission auprès de ses ennemis
Ils couperont les mains qui s’élèvent et dénoncent par les mots, les gestes la sombre trahison
Ils cultivent le faux et voient croître le vrai, prémisse du déclin, prélude de leur fin
Toujours les plumes acerbes et les crayons taillés, même habillés de noir
Braveront la pénombre, dessineront l’espoir, écriront leur histoire
Pour ces enfants d’un jour qui puiseront leurs couleurs, découvrant la palette née de la douleur
Quelque soit leur principe, quelque fût leur raison, elle est leur alibi
Rien ne justifiât jamais qu’on vola une parcelle de vie, une sourire d’enfant.
Car la foi se puise et dans l’infini et dans le fond de l’abîme.
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