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Un jour peut-être...
Je pense sincèrement qu'un jour je franchirai le pas, en attendant l'Algérie est dans mon coeur, elle est présente tout le temps, je n'ai qu'à fermer les yeux et je suis à Jijel ou à Constantine ou bien encore dans la campagne, mais je ne me lasse pas de décrire l'Algérie...
encore un petit extrait... pour la route
"Je ne connais pas l'été en Algérie, je n'en connais pas l'hiver non plus. Désormais, partout où j'irai ce sera toujours le printemps. L'horizon sera toujours auréolé de champs de blé trop mûr, il y aura toujours dans les rues cet accent étranger, ces rythmes enfiévrés. Dieu que j'aime ce pays avec ses parfums, ses mystères et ses airs embaumés d'épices qui vous surprennent partout. Dire que j'ai failli ne jamais le connaître, que j'ai tant craint avant d'y séjourner" (page 44)
Tout ce dont j'avais toujours rêvé se déroulait à mes pieds. J'ai levé à nouveau les yeux vers l'horizon et j'ai su que pour moi, il était trop tard, j'étais amoureuse de la terre algérienne
C'est fluide et captivant , bravo pour le style !
« Celui qui ne sait pas hurler , Jamais ne trouvera sa bande " CPE
Je suis de ton avis foufoumi, elle partie en vacances on vois souvent le côté positif, faut y rester et y vivre avant d'en émettre un jugement, je peux dire tout autant des algériens qui partent a l'étranger en voyant un eldorado, l'herbe n'est pas toujours plus verte ailleurs que chez soit, ceci dit elle le droit d'apprécier, c'est très beau pays avec un peuple emprisonné d'une démocratie virtuelle
L'expérience est un professeur cruel qui vous fait passer l'examen avant de vous avoir expliqué la leçon
Chouette : la femme transporte l'eau sur son dos, l'heure est venu de prendre un goûter, un "mermez" préparation a base de blé et d'huile d'olive saupoudré de sucre....
L'expérience est un professeur cruel qui vous fait passer l'examen avant de vous avoir expliqué la leçon
Non, malheureusement mes livres ne sont pas disponibles dans les librairies en Algérie, cela viendra peut-être un jour, en tout cas je le souhaite, encore faudrait-il trouver un éditeur algérien, à Alger peut-être. Néanmoins, on peut trouver lire des extraits sur Internet, sur le site du géant américain qui vend mes ouvrages et je ne pense que je n'ai pas le droit de le mentionner ici... Amaz...
Mais même sans ça, c'est simplissimo : il faut de taper le titre "Les poèmesde la Mitidja" sur un moteur de recherches et on me trouve. En cas de problème, qu'on me siffle (ou presque !).
Je vais donner des petits extraits sur ce forum comme ça tout le monde pourra en profiter.
à plus
Anastasia bonsoir ou bonjour , c'est selon !
Je me outais bien que ta production n'est pas disponible en Algerie sinon j'aurai pu remarqué en vitrine tes œuvres ou du moins ton recueil de poésie. et un recueil de poésie produit par une étrangère et lié à l'Algerie n'aurait sans doute pas manqué d'attirer mon attention et mon intérêt.oeilfermé. le regard des autres sur mon pays est toujours intéressant à connaitre surtout s'il est sans complaisance
En tous les cas merci pour les tuyaux livrés pour en prendre connaissance sur le net. ça va me faire faire des économies.
Oui ce serait intéressant d'ouvrir dans la rubrique bouillon de culture" ou dans "la petite rue " des pages où tu poser à ta convenance des extraits les plus marquants de ton livre et des poèmes. C'est à toi de voir bien entendu....
Je suis trés curieux de tenter à travers ma lecture de m'expliquer cet amour à la limite du passionnel suscité en toi par l'Algérie qui est réel sinon je ne vois pas comment tu aurais pu écrire un livre pour en parler.
j'aimerai savoir si c'est le milieu naturel et donc physique du pays ou si c'est le milieu humain avec son histoire et sa culture qui est l'objet de ce fort attachement (ou les deux conjugués : l’élément naturel et l'element humain) on Verra.
Lachouette
Tel qu'un voyageur qui part de grand matin,
Se réveille, l'esprit rempli de rêves,
Et, dès l'aube du jour, se met à lire et prie !
A mesure qu'il lit, le jour vient lentement
Les roses fraîches fleurissent de partout
Cela un souhait d'un jeune vers un autre pays et une vie sincère
Hakda mayaklouni diab manabka maahoum hacal
Dernière modification par wilams, 16 février 2014, 01h08.
Néo,
J'ai été heureuse de lire ton message et je manquerai pas d'encourager un futur auteur. Peux-tu nous parler du sujet de son futur bouquin ?
Crois-moi la route sera longue mais elle en vaut la peine, il est vrai qu'il y a des étapes pas très sympas comme les reletures et les corrections, mais quand tu tiendras ton livre entre tes mains tu ne retiendras que les meilleurs moments !
Bonne chance et bon courage, tiens-moi au courant.
Costaud la question ! Qu'est-ce qui peut fasciner autant une étrangère en Algérie ? Cela tient à mon histoire personnelle : j'étais adolescente, j'ai vu un reportage photos sur la guerre d'Indépendance, j'ai surtout été comme hypnotisée par le regard qu'avaient les prisonniers algériens, j'ai eu un déclic, j'ai trouver ma cause. Ils luttaient pour leur liberté, pour la justice et connaissaient tant de souffrances. Pour moi, ils étaient des héros, des exemples et découvrir l'histoire de nos deux pays, ça remue quand même... Depuis je suis devenue une anticolonialiste "radicale" (si on peut dire). C'est là un des éléments de réponse et le temps a fait le reste. Un ami de mon père a travaillé en Algérie dans les années 60, il en parlait toujours avec beaucoup d'amour et de respect. Vingt ans plus tard, j'ai découvert l'Algérie - en vrai - et c'est un pays fascinant : la nature est superbe et puis j'ai éprouvé un sentiment particulier : tout était étranger et familier à la fois... surprenant, j'avais l'impression réelle d'y avoir vécu, je me sentais liée à cette terre, c'était viscérale et difficile à expliquer. A mon retour, ma mère m'a avoué qu'elle devait partir en Algérie retrouver sa tante... Et puis, la personnalité des Algériens est attachante, moi j'aime leur courage, leur dignité.
Et oui, j'ai déjà prévu de poster des extraits de mes livres dans la "petite rue" et dans bouillon de culture.
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