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Les gens d'Oran II

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  • #76
    C'est pas faux...
    On va dire que covid a du bon quand même...

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    • #77
      Mona, Mouna Lamouna ou Brioche Oranaise de Pâques

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      • #78
        Twahachetek bezef ya wahran we jitini b3ida ...


        Pour faire la gueule vous faites travailler 65 muscles, pour sourire 10 suffisent. Alors souriez ...

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        • #79
          Sa3 yfaradjha Rabi !

          kirak Carp ?
          الإستماع فن ... والإستيعاب مهارة ... والجواب حكمة ...والتواصل حياة

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          • #80
            Nasssouuur

            Amine y a rebi pour tout le monde inch'Allah

            Rani ça va ma3andnech we makhasnach

            Sérieusement ça va hamdoulah et toi ? win kounti ?
            Pour faire la gueule vous faites travailler 65 muscles, pour sourire 10 suffisent. Alors souriez ...

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            • #81

              poèmes melhoune cheikh dahou Maziane
              dz(0000/1111)dz

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              • #82
                L'art culinaire d'Oran sur la recette la Mona des les fêtes traditionelles dans les années cinquante

                dz(0000/1111)dz

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                • #83
                  le petits marchant de calentica des années njim cinquante
                  dz(0000/1111)dz

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                  • #84
                    helloooooooooooooooooo el wharna
                    Un pied dans le superficiel et l'autre dans le Din

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                    • #85
                      Helloooooooooooo el wahrania kiraki lyoum ? Kount fi la bastille nechri l'khodra wa l'khobz , shab el kalentica ghadi n'rohelhom fi l'3chia mor el 3assr .

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                      • #86
                        dz(0000/1111)dz

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                        • #87

                          جمال وهران في منتصف الليل تصوير من السماء - oran Algerie 2020




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                          • #88


                            Expression des frustrations des paysans de l'oranais spoliés par la colonisation, cette musique des marges avait ensuite, avec l'avènement des chebs, intégré guitares et synthétiseurs pour devenir la bande-son de plusieurs générations d'Algériens, restés sur place ou exilés en France.
                            Cassettes de raï en 1985 : Cheb Hasni, Chaba Zahouania, Cheb Mohamed Seghir, Cheb Mami, Chikha Rimiti, Cheb Hamid...• Crédits : Archives Disco Maghreb Oran
                            Le raï (du mot raï, désignant "l'opinion", "le destin" ou "la mauvaise étoile") était né au début du XXème siècle dans l’ouest algérien, inspiré des chants des bardes bédouins qui parcouraient la région, suivant la migration des troupeaux vers le nord. S’accompagnant de gasbas, des flûtes de roseau ou du guellal, un tambour de terre cuite, ces bardes célébraient sur des modes divers les beautés de la nature.

                            Après l'émergence des premiers cheikhs (comme Cheikh Hamada)les femmes avaient pris le relais à travers les cheikhates, à l'image de Cheikha Rimitti. Dans les années 40 et 50, ces chanteuses utilisent le raï de manière plus offensive afin de dénoncer le sort réservé aux fellahs, ces paysans dépossédés de leurs terres par les colons français et poussés vers la misère des grandes villes.

                            Dans les années 60 et 70, le genre se modernise ensuite, intégrant de nouveaux instruments comme l'accordéon, la trompette ou les premières guitares électriques grâce à Ahmed Zergui.

                            Bientôt, le raï se mettra à voyager, suivant les candidats à l'exil en France où il s'épanouira notamment dans le quartier parisien de Barbès. En janvier 1986, Martin Meissonnier organise à la Maison de la Culture de Bobigny le premier festival de raï hors d’Algérie. Le succès que rencontre l’événement change la donne. Le raï connait alors une ascension fulgurante, portée par la génération des chebs (les jeunes) comme Cheb Khaled, Cheb Mami, Cheba Fadela ou Chaba Zahouania...
                            Au festival de raï de Bobigny en janvier 1986, de gauche à droite : Cheb Mami, Cheb Khaled, Cheb Hamid et Cheb Sahraoui• Crédits : Mohamed Lounes/Gamma-Rapho - GettyProgrammation musicale et archives
                            • Archive pré-générique : "Je me souviens des pochettes. il y avait toujours des femmes, des supers nanas..." (Atelier de création radiophonique, Prod. Marie-Hélène Bernard, France Culture, 07/05/2000)
                            • Kri kri : Wahdi (1978), repris sur la compilation 1970's algerian folk & pop (2014) - fond sonore -
                            • Messaoud Bellemou & Cheikh Benfissa : Li Maandouche L'Auto (années 1970), repris sur la compilation 1970's algerian proto-rai underground (Sublime Frequencies, 2009)
                            • Cheikh Hamada : Ya mra galbek jafi, paru sur la compilation Algérie : Musiques rebelles 1930-1962 (2012) - fond sonore -
                            • Cheikha Rimitti : Dana wa dana, paru sur l'album Cheikha Remitti : aux sources du raï (1994) - fond sonore -
                            • Cheikha Rimitti : Charak gataâ (1954), repris sur la compilation Algérie : Musiques rebelles 1930-1962 (déjà citée)
                            • Groupe El Azhar : Mazal nesker mazal (années 1970), paru sur la compilation 1970's algerian proto rai underground (déjà citée) - fond sonore -
                            • Cheb Zergui : Ana Dellali (vers 1970), repris sur la compilation 1970's algerian proto rai underground (déjà citée)
                            • Rachid & Fethi : Ana ghrib (1976), repris sur la compilation 1970's algerian folk & pop (déjà citée) - fond sonore -
                            • Archive : Mort de Houari Boumédiène (Antenne 2, 27/12/1978)
                            • Chaba Fadela et Cheb Sahraoui : N'sel fik (1983)
                            • Smail Chaoui : N'sani n'sani, paru sur la compilation 1970's algerian folk & pop (2014) - fond sonore -
                            • Raïna Raï : Rani mhayar (1983), repris sur l'album Hagda (1996)
                            • Archive : L'immigration algérienne et la musique (France Culture, La Série Documentaire, prod. Élodie Maillot, 10/09/2018)
                            • Cheb Mami : Na trefatel h'bibi (1987), paru sur la compilation du livre Le raï : de la bâtardise à la reconnaissance internationale (Frank Tenaille, Actes Sud, 2002) - fond sonore -
                            • Archive : Les cassettes piratées (La Cinq, 09/04/1988)
                            • Cheb Khaled : Ha djedek (1989), paru sur la compilation Le Raï (déjà citée)
                            • Khaled : Didi (1992) - fond sonore -
                            • Cheb Hasni : Ya ouelfi oualach, paru sur l'album Raï love
                            • Archive : Réaction de Khaled à l'assassinat de Cheb Hasni (France inter, 29/09/1994)
                            • Chaba Fadela : Khayaf yadouk (1997), paru sur la compilation du livre Le Raï... (déjà citée)
                            • Cheb Khaled : Aïcha, du single Aïcha (1996) - fond sonore -
                            • Houari Benchenet : El ghram saib (1998), paru sur la compilation du livre Le Raï... (déjà citée)


                            franceculture.fr

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                            • #89

                              Cafés d'Oran : Khaled invite Maurice El Medioni, Cheb Sahraoui, Cheba Zahouania, Boutaiba Sghir


                              Publié le 15 Septembre 2010

                              Cafés d’Oran s'inscrit dans le cadre du Festival Ile de France - à cette occasion, le chanteur Khaled invite Maurice El Medioni, Cheb Sahraoui, Cheba Zahouania, Boutaiba Sghir les vendredi 24, samedi 25 et dimanche 26 septembre 2010 à 20h30, au Cirque d'Hiver. Bien qu'en perte de vitesse ces dernières années, le raï fait aujourd'hui partie de la tradition algérienne et de son histoire. Et, de tous les Cheb qui ont contribué à son essor international, celui qui est sans doute le plus connu en France est évidemment Khaled.



                              Il est des villes dont la seule évocation du nom suffit à faire naître des mélodies entêtantes. Imaginer Oran, c’est entendre les premières notes d’une musique qui s’échappent de ses murs. De ses cafés et de ses célèbres cabarets, ultimes espaces de liberté et de fête, est né le raï dont le son devait bientôt franchir les rives de la Méditerranée. D’une cité qui accueillit au sein de ses remparts toutes les professions de foi, le raï a hérité la tolérance, puisant ses racines dans les répertoires arabo-andalous, la rumba, le flamenco, la chanson égyptienne et française, jusqu’au jazz et au fox-trot. Entre tradition et déracinement, il s’est nourri de multiples apports, tout en restant fidèle à sa ville natale. Cette histoire, Khaled la connaît bien. Il a puisé dans la rue et dans les nuits oranaises le souffle nouveau du raï pour en devenir l’un de ses plus grands ambassadeurs. A la clameur des youyous, il accueille sur la piste du Cirque d’Hiver d’illustres convives. Au piano, l’enthousiasme et la joie de vivre de Maurice El Medioni nous entraînent vers les cafés de Derb el Houde, le quartier juif d’Oran. Ayant fréquenté les cercles de Medahattes dans son adolescence, Cheba Zahouania nous rappelle de sa voix sombre le rôle de ces ensembles traditionnels féminins dans la genèse du raï. Elle en a gardé sans doute cette pointe de malice et un attachement farouche à la liberté. Au fil du temps, l’ancienne musique bédouine s’est mâtinée d’instrumentations modernes, Boutaiba Sghir y introduit des accents pop tandis que Cheb Sahraoui y apporte un son plus électrique. Compagnon de route de Khaled lors du mythique « concert de Bobigny » qui révéla le raï au public européen, il fut le premier à l’exporter outre-atlantique. Une histoire qui aujourd’hui encore se poursuit sur la corniche oranaise à l’aune des nouvelles générations et de leur extraordinaire dynamisme.

                              Programme

                              Les cabarets et cafés oranais ont longtemps caché l’hédonisme exacerbé de la culture algérienne à l’œil de la morale. Pas un scandale sans ces lieux où les femmes de « mauvaise vie » chantent, dansent et plus si affinité. Depuis les années 40 jusqu’à nos jours, trimballant des légendes toujours vivaces, les ambiances de ses palais de la nuit ont su faire exploser les préjugés, consacrant des divas fantasmagoriques, et servant de creuset au raï moderne, cette musique rurale d’origine bédouine qui exprime les opinions (ray) et les envies d’une société en pleine transformation.

                              Khaled

                              Khaled est peut-être la figure du raï la plus connue au monde, le chanteur qui, à l’instar d’un Cheb Mami, a su effacer les frontières. Au-delà de ses succès français « Didi » ou « Aïcha » qui l’ont fait connaître au grand public, le Cheb a su se démarquer dès son plus jeune âge. Khaled Hadj Brahim est né au début des années 60 à Sidi El Houari, un quartier d’Oran.

                              Le jeune homme ne se pose pas trop de questions sur son avenir, à quatorze ans, il se retrouve à chanter dans les mariages et les cabarets avec son groupe appelé les « Cinq Etoiles » (Noudjoum El Khams). Même si ce début de carrière se fait en cachette de ses parents, il ne va pas falloir très longtemps à Khaled pour devenir une star du raï. Avec ceux de sa génération, il apporte électricité et modernité à sa musique, guitares, synthétiseurs, boîtes à rythmes... Assurant chaque jour un peu plus son statut. Les années 90 lui offrent une seconde carrière, son tube « Didi » entre dans les tops français, et lui part à la conquête de l’Europe. César de la meilleure musique de film pour « Un, deux, trois, soleil » de Bertrand Blier, «Aïcha » (chanson co-écrite avec Jean-Jacques Goldman) explose sur les ondes radiophoniques, il triomphe avec Rachid Taha et Faudel, plus rien ne manque à Khaled. Insatiable, le chanteur revient courant des années 2000 avec deux albums : « Ya-Rayi » et « Liberté », dans lesquels il renoue avec ses racines oranaises pour le plus grand bonheur des fans de la première heure.



                              Maurice El Medioni

                              “Après le départ des Américains, j’allais régulièrement au café Salva pour jouer à la belote. Mais mes camarades venaient me trouver en me disant : 'Allez Maurice, laisse tes cartes et vient plutôt nous jouer un boogie-woogie ou une rumba !' Et je le faisais.”

                              “Un jour, trois jeunes Maghrébins qui m’avaient vu jouer sont venus me demander de les accompagner sur du raï. J’ai proposé aux trois chanteurs, qui étaient aussi percussionnistes, que nous montions un groupe. Ils m’ont enseigné le raï et je leur ai appris à jouer la rumba, en utilisant la derbouka comme un bongo latino-américain, en ajoutant des claves et des maracas. C’est ainsi que j’ai mélangé au raï des rythmes latinos et du boogie-woogie, créant un nouveau style.”

                              Pianiste émérite, spécialiste des musiques judéo-arabes, amateur de jazz, de boogie woogie et de musique latine, Maurice El Medioni est considéré comme l’inventeur du pianoriental, style musical fusionant toutes ces inspirations. Juif né à Oran, neveu du célèbre violoniste et chanteur Messaoud Médioni dit Saoud l’Oranais, Maurice El Medioni avait un destin. Ecumeur de cafés et de cabarets, derrière son piano, il a été l’un des sculpteurs des nouvelles sonorités envahissant Oran dans les années 50 et l’accompagneur des plus grands noms, de Lili Boniche à Lili Labassi en passant par Line Monty, Blond Blond ou Reinette l’Oranaise. Poussé, dans les années 60, à fuir son pays à cause de menaces du FLN, il s’installe en Israël avant de débarquer en France et de définitivement poser ses valises à Marseille. Maurice El Medioni n’a jamais cessé de travailler, il a publié son dernier album en 2006 aux côtés du percussionniste cubain vivant à New York Roberto Rodriguez.



                              Cheba Zahouania

                              Halima Mazzi alias Cheba Zahouania الشابة الزهواني (La Joyeuse) née en 1959 à Oran est une chanteuse de musique pop-raï algérienne. Avec sa voix gutturale et voluptueuse et lascive, elle compte parmi les plus grandes figures de ce genre musical. Elle demeure la plus grande voix féminines actuelle du raï. Oranaise de souche, née d’un père marocain et d’une mère algérienne, elle accompagne déjà les medahates, orchestres féminins de raï traditionnel, à 13 ans. Nommée par son mari, Zahouania, qui veut dire boute-en-train, à cause de sa propention aux espiègleries, la diva algérienne à la voix gutturale se fait connaître au début des années 80 sans jamais montrer son visage. Elle livre son premier tube au raï électrique avec «Khâli ya Khâli » en duo avec Cheb Hamid, et enchaîne les succès avec Cheb Mami et Cheb Khaled. En 1987, elle fait scandale avec Cheb Hasni en enregistrant « El Baraka ». Elle partira s’installer à Paris après l’assassinat de ce dernier.



                              Cheb Sahraoui

                              Même s’il est aujourd’hui séparé, le couple Cheb Sahraoui et Cheba Fadela a marqué l’histoire du raï après leur rencontre grâce à une chanson, le tube N’Sel Fik (« Tu m’appartiens ») en 1983. Né à Oran en 1961, Sahraoui suit les enseignements du conservatoire d’Oran et se lance dans ce que l’on a appelé l’asri oranais, une musique moderne et urbaine. Après cette rencontre, le duo enchaîne les albums, participe au festival de raï de Bobigny en 1986 et signe avec la maison de disque Island en 1989, avant de partir en tournée en Europe et aux Etats-Unis. En 2001, Cheb Sahraoui publie l’album « Un homme libre », rencontre entre le raï et la musique urbaine.



                              Boutaïba Sghir

                              Né en 1945, Boutaïba Sghir fait partie d’une bande de rénovateurs. Avec Messaoud Bellemou et Belkacem Bouteldja, il est à la tête du mouvement raï pop. Auteur à succès et influent, après l’assassinat de Cheb Hasni, comme de nombreux compatriotes, il viendra s’installer en France. Régulièrement invité par Cheb Khaled lors de ses spectacles, il l’est une nouvelle fois pour cet hommage aux cafés d’Oran.









                              musique-arabe.over-blog.com

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                              • #90
                                Envoyé par Monsieur Voir le message
                                il y a quelques années a Oran les mariages se faisaient dans la journée et il n'y avait ni cheval ni walou !!!
                                grâce aux tlemceniens d'Oran , maintenant les mariages c'est chedda et cheval et tout se passe la Nuit lol
                                wazidou maya brounache malfoug
                                Je veux bien pour le cheval mais il ne faut pas exagérer; les mariages à Oran se sont toujours déroulés de nuit!

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