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Une étude américaine révèle que les mains des femmes sont porteuses d'un plus grand éventail de bactéries différentes que les hommes - et que tous, hommes et femmes, ont plus de variétés de bactéries sur les mains que ce à quoi les chercheurs s'attendaient.
Ce qui étonne, c'est le haut degré de variation entre les individus, et également entre les mains du même individu, commente l'un des auteurs de la recherche, Rob Knight, de l'Université du Colorado.
Les chercheurs ne savent pas pourquoi au juste les femmes hébergent une plus grande diversité de bactéries que les hommes, mais un des scientifiques a fait l'hypothèse que cela aurait quelque chose à voir avec l'acidité de la peau. Les hommes ont généralement une peau plus acide que les femmes, indique Noah Fierer, de la même université.
D'autres explications possibles résident dans les disparités entre la production des glandes sudoripares et sébacées chez les hommes et les femmes, la fréquence d'application de produits hydratants ou cosmétiques, l'épaisseur de la peau ou la production hormonale. Les femmes pourraient aussi héberger davantage de bactéries sous la surface de la peau, où elles ne sont pas accessibles par le lavage des mains.
Les chercheurs ont souligné l'importance de se laver régulièrement les mains, tout en rappelant que le fait de se laver les mains n'élimine pas automatiquement toutes les bactéries.
La recherche, dont les résultats ont été affichés lundi sur le site internet de Proceedings of the National Academy of Sciences, était financée par le National Institutes of Health et la National Science Foundation.
- afp
Ce qui étonne, c'est le haut degré de variation entre les individus, et également entre les mains du même individu, commente l'un des auteurs de la recherche, Rob Knight, de l'Université du Colorado.
Les chercheurs ne savent pas pourquoi au juste les femmes hébergent une plus grande diversité de bactéries que les hommes, mais un des scientifiques a fait l'hypothèse que cela aurait quelque chose à voir avec l'acidité de la peau. Les hommes ont généralement une peau plus acide que les femmes, indique Noah Fierer, de la même université.
D'autres explications possibles résident dans les disparités entre la production des glandes sudoripares et sébacées chez les hommes et les femmes, la fréquence d'application de produits hydratants ou cosmétiques, l'épaisseur de la peau ou la production hormonale. Les femmes pourraient aussi héberger davantage de bactéries sous la surface de la peau, où elles ne sont pas accessibles par le lavage des mains.
Les chercheurs ont souligné l'importance de se laver régulièrement les mains, tout en rappelant que le fait de se laver les mains n'élimine pas automatiquement toutes les bactéries.
La recherche, dont les résultats ont été affichés lundi sur le site internet de Proceedings of the National Academy of Sciences, était financée par le National Institutes of Health et la National Science Foundation.
- afp