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«Frite-omelette », « Frite-omelette-viande hachée » ou encore « chawarma » sont autant d’appellations données au sandwich qui revient chaque jour au menu de millions d’Algériens contraints de casser la croûte loin de chez eux.
Fritures et sodas au menu quotidien des Algériens
«Frite-omelette », « Frite-omelette-viande hachée » ou encore « chawarma » sont autant d’appellations données au sandwich qui revient chaque jour au menu de millions d’Algériens contraints de casser la croûte loin de chez eux. Les restaurants où l’on sert des menus plus ou moins équilibrés affichant souvent des prix au-dessus de leur pouvoir d’achat, la majorité des citoyens se rabattent sur les gargotes qui font dans la restauration rapide, hélas, souvent aux conséquences insoupçonnables.
Au-delà des innombrables cas d’intoxication nécessitant souvent une hospitalisation des personnes victimes de cette “malbouffe” les effets de cette nourriture à long terme sont plus néfastes encore. Il faut savoir que les maladies cardiovasculaires sont la première cause de la mortalité en Algérie avec un taux de 26 %. L’enquête menée entre juin et juillet 2005 sur les maladies non transmissibles et qui a touché 32 000 personnes à travers 16 wilayas a révélé, pour sa part, à la fin 2006 que 25 % des individus âgés entre 35 et 70 ans sont hypertendus alors que 12 % des Algériens sont diabétiques. La cause ?
Le principal facteur mis à l’index par cette enquête est le régime alimentaire de nos concitoyens. Les Algériens mangent de plus en plus mal, affirme-t-on.
La qualité de la nourriture qu’ils ingurgitent au quotidien se répercute sur leur santé et les maladies dites jusque-là des pays développés (hypertension artérielle, cardiopathies, diabète, l’hypercholestérolémie, l’obésité et les cancers) se répandent de plus en plus et touchent pratiquement toutes les familles algériennes.
La relation est donc établie entre ces pathologies et les régimes alimentaires marqués par l’excès de sel, excès de sucre, excès de graisse et fritures.
Les jeunes abonnés aux éternels sandwiches sus-cités, assortis de mayonnaise et de harissa, le tout accompagné par une bouteille de soda, sont les plus exposés à devenir les futures victimes de ses maladies.
Les pouvoirs publics sont donc, encore une fois, interpellés sur la réadaptation de la stratégie de prévention afin d’éviter les maux qui font ravage dans les sociétés industrialisées (obésité, cholestérol, hypertension, cardiopathies et insuffisance rénale), lesquels pourraient provoquer une forte pression sur le système national de santé.
La priorité devrait être accordée à la promotion d’une alimentation saine et protectrice de la santé loin d’une alimentation standard et répétée, ce qui est le cas malheureusement actuellement. Une simple virée à travers les quartiers dits populaires, voire même dans les rues huppées où de nombreuses « pizzérias » et «quatre-saisons » ont élu domicile — puisque la restauration marche semble-t-il mieux que tout autre activité commerciale —, nous renseigne sur ses quantités de sandwiches ingurgitées au quotidien. Férus de cette nourriture, les jeunes ne peuvent plus s’en passer même quand les conditions le permettent.
Nombreux sont ceux qui préfèrent, en effet, se rendre dans la gargote du coin même s’ils habitent à quelques pas du lieu. Par habitude ou par obligation, cette bouffe gagne malheureusement les cuisines des ménagères, lesquelles, souvent débordées par les nombreuses tâches à accomplir notamment pour celles d’entre elles qui travaillent, recourent elles aussi aux fritures. C’est vrai que c’est plus facile et rapide à faire mais cela ne devrait pas non plus devenir un prétexte à de mauvaises habitudes culinaires. Les aïeules qui, jadis, s’adonnaient avec plaisir à la préparation de divers mets, même quand le budget familial était restreint hocheront certainement la tête devant la table moderne de la famille algérienne. Une réaction que nous jugerons de nos temps de prétentieuse au vu de la multitude des préoccupations quotidiennes mais à laquelle on devrait réfléchir à deux fois. Il y va de notre santé !
- ElMoudjahid
Fritures et sodas au menu quotidien des Algériens
«Frite-omelette », « Frite-omelette-viande hachée » ou encore « chawarma » sont autant d’appellations données au sandwich qui revient chaque jour au menu de millions d’Algériens contraints de casser la croûte loin de chez eux. Les restaurants où l’on sert des menus plus ou moins équilibrés affichant souvent des prix au-dessus de leur pouvoir d’achat, la majorité des citoyens se rabattent sur les gargotes qui font dans la restauration rapide, hélas, souvent aux conséquences insoupçonnables.
Au-delà des innombrables cas d’intoxication nécessitant souvent une hospitalisation des personnes victimes de cette “malbouffe” les effets de cette nourriture à long terme sont plus néfastes encore. Il faut savoir que les maladies cardiovasculaires sont la première cause de la mortalité en Algérie avec un taux de 26 %. L’enquête menée entre juin et juillet 2005 sur les maladies non transmissibles et qui a touché 32 000 personnes à travers 16 wilayas a révélé, pour sa part, à la fin 2006 que 25 % des individus âgés entre 35 et 70 ans sont hypertendus alors que 12 % des Algériens sont diabétiques. La cause ?
Le principal facteur mis à l’index par cette enquête est le régime alimentaire de nos concitoyens. Les Algériens mangent de plus en plus mal, affirme-t-on.
La qualité de la nourriture qu’ils ingurgitent au quotidien se répercute sur leur santé et les maladies dites jusque-là des pays développés (hypertension artérielle, cardiopathies, diabète, l’hypercholestérolémie, l’obésité et les cancers) se répandent de plus en plus et touchent pratiquement toutes les familles algériennes.
La relation est donc établie entre ces pathologies et les régimes alimentaires marqués par l’excès de sel, excès de sucre, excès de graisse et fritures.
Les jeunes abonnés aux éternels sandwiches sus-cités, assortis de mayonnaise et de harissa, le tout accompagné par une bouteille de soda, sont les plus exposés à devenir les futures victimes de ses maladies.
Les pouvoirs publics sont donc, encore une fois, interpellés sur la réadaptation de la stratégie de prévention afin d’éviter les maux qui font ravage dans les sociétés industrialisées (obésité, cholestérol, hypertension, cardiopathies et insuffisance rénale), lesquels pourraient provoquer une forte pression sur le système national de santé.
La priorité devrait être accordée à la promotion d’une alimentation saine et protectrice de la santé loin d’une alimentation standard et répétée, ce qui est le cas malheureusement actuellement. Une simple virée à travers les quartiers dits populaires, voire même dans les rues huppées où de nombreuses « pizzérias » et «quatre-saisons » ont élu domicile — puisque la restauration marche semble-t-il mieux que tout autre activité commerciale —, nous renseigne sur ses quantités de sandwiches ingurgitées au quotidien. Férus de cette nourriture, les jeunes ne peuvent plus s’en passer même quand les conditions le permettent.
Nombreux sont ceux qui préfèrent, en effet, se rendre dans la gargote du coin même s’ils habitent à quelques pas du lieu. Par habitude ou par obligation, cette bouffe gagne malheureusement les cuisines des ménagères, lesquelles, souvent débordées par les nombreuses tâches à accomplir notamment pour celles d’entre elles qui travaillent, recourent elles aussi aux fritures. C’est vrai que c’est plus facile et rapide à faire mais cela ne devrait pas non plus devenir un prétexte à de mauvaises habitudes culinaires. Les aïeules qui, jadis, s’adonnaient avec plaisir à la préparation de divers mets, même quand le budget familial était restreint hocheront certainement la tête devant la table moderne de la famille algérienne. Une réaction que nous jugerons de nos temps de prétentieuse au vu de la multitude des préoccupations quotidiennes mais à laquelle on devrait réfléchir à deux fois. Il y va de notre santé !
- ElMoudjahid