Ne nous énervons pas!
Une étude montre comment une colère un peu trop « musclée » peut être fatale aux personnes qui ont un rythme cardiaque irrégulier.
Cette recherche est en directe ligne avec d'autres études qui ont montré que des évènements un peu « brutaux » comme un tremblement de terre ou ne serait-ce qu'un événement sportif télévisé de grande ampleur (ex : coupe du monde de foot) accroît le nombre de personnes souffrant d'un arrêt cardiaque soudain (les urgences des hôpitaux l'ont bien constaté).
La dernière étude a regardé de près comment un stress important pouvait affecter le système nerveux qui dirige le fonctionnement cardiaque. On a donc étudié une soixantaine de patients équipés, suite à une faiblesse cardiaque, de défibrillateurs ou d'instruments permanents de détection d'arythmies et pouvant délivrer un choc électrique en cas de défaillance.
On demandait aux patients de se souvenir d'un épisode où ils s'étaient mis en colère et on a mesuré l'instabilité au niveau cardiaque. L'équipe a cherché à faire en sorte que les questions fâchent le patient. C'est ainsi qu'on a découvert que la colère déstabilise le fonctionnement électrique régulant le coeur chez le patient déjà fragilisé.
Ils ont ensuite suivi les patients durant 3 ans pour voir quels étaient ceux qui avaient eu un arrêt cardiaque et avaient donc besoin d'un défibrillateur. Ceux des patients qui avaient manifesté le plus d'instabilité électrique durant l'épisode de colère étaient 10 fois plus susceptibles que la moyenne de subir une arythmie ensuite.
Source: Imaginascience
Une étude montre comment une colère un peu trop « musclée » peut être fatale aux personnes qui ont un rythme cardiaque irrégulier.
Cette recherche est en directe ligne avec d'autres études qui ont montré que des évènements un peu « brutaux » comme un tremblement de terre ou ne serait-ce qu'un événement sportif télévisé de grande ampleur (ex : coupe du monde de foot) accroît le nombre de personnes souffrant d'un arrêt cardiaque soudain (les urgences des hôpitaux l'ont bien constaté).
La dernière étude a regardé de près comment un stress important pouvait affecter le système nerveux qui dirige le fonctionnement cardiaque. On a donc étudié une soixantaine de patients équipés, suite à une faiblesse cardiaque, de défibrillateurs ou d'instruments permanents de détection d'arythmies et pouvant délivrer un choc électrique en cas de défaillance.
On demandait aux patients de se souvenir d'un épisode où ils s'étaient mis en colère et on a mesuré l'instabilité au niveau cardiaque. L'équipe a cherché à faire en sorte que les questions fâchent le patient. C'est ainsi qu'on a découvert que la colère déstabilise le fonctionnement électrique régulant le coeur chez le patient déjà fragilisé.
Ils ont ensuite suivi les patients durant 3 ans pour voir quels étaient ceux qui avaient eu un arrêt cardiaque et avaient donc besoin d'un défibrillateur. Ceux des patients qui avaient manifesté le plus d'instabilité électrique durant l'épisode de colère étaient 10 fois plus susceptibles que la moyenne de subir une arythmie ensuite.
Source: Imaginascience