La dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA) toucherait actuellement en France près d'un million de personnes et serait responsable de 3.000 nouveaux cas de cécité (acuité visuelle inférieure à 1/10e) par an.
Cette maladie atteint les personnes de plus de 50 ans et son incidence augmente avec l'âge, en particulier au-delà de 80 ans.
Avec l'allongement de l'espérance de vie, le nombre de cas devrait mathématiquement doubler d'ici 20 à 30 ans. Dans le cadre des Journées nationales d'information et de dépistage de la DMLA organisées toute cette semaine, la tournée Ophtabus offrira un dépistage itinérant et gratuit en milieu rural.
La DMLA est liée au vieillissement de la région centrale de la rétine, la macula, qui est la zone responsable de la vision fine. La macula représente 2 à 3 % de la surface du centre de la rétine, mais elle transmet 90 % de l'information visuelle. En dehors de l'âge, principal facteur de risques, le tabagisme est un facteur favorisant confirmé, tandis que l'hypertension, l'hypercholestérolémie ou encore le surpoids sont des facteurs favorisants suspectés. Des facteurs génétiques seraient également en cause : le risque de développer la maladie serait ainsi augmenté chez une personne dont un parent, le frère ou la soeur sont atteints.
Au départ, la DMLA ne provoque qu'une simple gêne visuelle : vision floue, difficultés à distinguer les couleurs, nécessité d'un éclairage plus puissant. Viennent ensuite des symptômes plus évocateurs comme une baisse de l'acuité visuelle, une diminution de la sensibilité aux contrastes, une sensation d'ondulation des lignes droites horizontales ou verticales et l'apparition d'une tache centrale sombre. Lorsque les lésions s'étendent, elles entraînent une perte de la vision centrale nécessaire pour la vision fine, notamment pour lire, écrire, reconnaître un visage... Selon le type de DMLA, l'évolution est différente. Et s'il existe des traitements efficaces dans la DMLA humide, la forme la plus agressive de la maladie, ce n'est pas encore le cas pour la forme sèche, la plus fréquente mais dont l'évolution est plus lente.
Par le Point
Cette maladie atteint les personnes de plus de 50 ans et son incidence augmente avec l'âge, en particulier au-delà de 80 ans.
Avec l'allongement de l'espérance de vie, le nombre de cas devrait mathématiquement doubler d'ici 20 à 30 ans. Dans le cadre des Journées nationales d'information et de dépistage de la DMLA organisées toute cette semaine, la tournée Ophtabus offrira un dépistage itinérant et gratuit en milieu rural.
La DMLA est liée au vieillissement de la région centrale de la rétine, la macula, qui est la zone responsable de la vision fine. La macula représente 2 à 3 % de la surface du centre de la rétine, mais elle transmet 90 % de l'information visuelle. En dehors de l'âge, principal facteur de risques, le tabagisme est un facteur favorisant confirmé, tandis que l'hypertension, l'hypercholestérolémie ou encore le surpoids sont des facteurs favorisants suspectés. Des facteurs génétiques seraient également en cause : le risque de développer la maladie serait ainsi augmenté chez une personne dont un parent, le frère ou la soeur sont atteints.
Au départ, la DMLA ne provoque qu'une simple gêne visuelle : vision floue, difficultés à distinguer les couleurs, nécessité d'un éclairage plus puissant. Viennent ensuite des symptômes plus évocateurs comme une baisse de l'acuité visuelle, une diminution de la sensibilité aux contrastes, une sensation d'ondulation des lignes droites horizontales ou verticales et l'apparition d'une tache centrale sombre. Lorsque les lésions s'étendent, elles entraînent une perte de la vision centrale nécessaire pour la vision fine, notamment pour lire, écrire, reconnaître un visage... Selon le type de DMLA, l'évolution est différente. Et s'il existe des traitements efficaces dans la DMLA humide, la forme la plus agressive de la maladie, ce n'est pas encore le cas pour la forme sèche, la plus fréquente mais dont l'évolution est plus lente.
Par le Point