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Pour jeûner en toute sécurité

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  • Pour jeûner en toute sécurité

    Le Ramadhan «agit» sur des personnes saines ou malades Cette appréciation émane des médecins qui tentent de sensibiliser au rituel à suivre durant le mois de jeûne en Algérie. Pour eux, que l’on soit malade ou sain, il importe de s’adapter judicieusement au décalage dans la prise des mets et… des médicaments quand il évoque les diabétiques.

    Modification du rythme journalier, changement dans les habitudes alimentaires en raison de leur apport exclusivement nocturne, ce sont, entre autres, les caractéristiques du mois sacré de Ramadhan.

    Le jeûne, ce rite édicté, est cependant régi par une charte permettant à l’organisme de s’acclimater avec des variations, et ce, sans trop générer de «bobos» à son organisme. Combien de fois les services des urgences n’ont-ils pas été submergés juste après la rupture du jeûne en raison d’une prise digestive «aléatoire» ou abusive ?

    C’est pourquoi, la corporation médicale, notamment les nutritionnistes, s’adonne à des explications sur le régime, voire le mode d’alimentation durant cette période. Ils recommandent à cet effet une nourriture qui n’est pas loin de celle adoptée habituellement : le f’tour à base d’aliments à digestion lente pouvant aller jusqu’à 8 heures, comme les haricots, la farine complète, le riz…

    Sur un autre plan, on recommande la consommation d’eau et de jus de fruits. Les boissons gazeuses sont déconseillées. De plus, indiquent-ils, il faut recourir aux fibres qui se trouvent dans les aliments, tels que la courgette, les épinards, les feuilles de betterave, et quelques fruits. Les médecins mettent en garde sur la consommation abusive de fritures, source d’indigestion et de brûlures.

    Des conseils sont également prodigués aux consommateurs de tabac. «Ayant le tournis dès le premier jour d’abstinence, les fumeurs sont appelés à réduire la prise de tabac quelques jours avant l’entame du Ramadhan», une façon d’éviter les terribles maux de tête générés par le manque de nicotine qui s’associe souvent à la caféine. Le mois sacré concerne une autre frange de personnes.

    Spécialement les diabétiques. A ce propos, les professionnels en la matière sont clairs et précis. «Ils devront prendre l’avis de leur médecin, le seul habilité à les autoriser à jeûner ou non selon le degré du diabète. S’il s’agit du type 1, c’est-à-dire insulinodépendant, faire carême les expose à des situations souvent inextricables.» Dans le cas où ils insistent pour accomplir ce rite, les médecins conseillent : «L’autosurveillance de la glycémie devra être accrue avec un apport alimentaire équilibré.» Pour ce qui est du diabète de type 2 des études ont certifié l’inexistence de conséquences significatives du jeûne.

    En effet, selon une analyse descriptive effectuée sur 25 patients ayant observé le jeûne tout le mois, il n’a été constaté aucune conséquence sur les différents métabolismes.

    Toutefois, il est important d’assurer une éducation nutritionnelle adéquate avant d’autoriser les sujets diabétiques à jeûner.

    C’est, en définitive, la recommandation prépondérante que nous livrent les médecins du CHU, en dépit de la véracité des thèses effectuées jusqu’ici sur le quitus de faire carême. «Chaque diabétique renferme ses propres complications. Il ne faut pas s’aventurer et jeûner sans avoir demandé conseil à son médecin traitant.»

    En parallèle, cela appelle des journées de sensibilisation qui sont du ressort des différentes associations locales, avec la collaboration de la direction de la santé.

    Par la Tribune

  • #2
    A chaque mois de Ramadhan en Algérie, des scènes récurrentes reviennent. Les services des urgences des différents hôpitaux sont débordés face au nombre de personnes qui s’adonnent à des excès de nourriture au moment de la rupture du jeûne, sans parler des personnes atteintes de maladies chroniques.

    Les diabétiques et les hypertendus forment le plus grand nombre des malades exposés à des complications suite au jeûne et au non-respect des instructions du médecin.

    Le mois de Ramadhan ne doit en aucun être une excuse pour tous les excès mais bien au contraire une période idéale pour adopter une alimentation saine et équilibrée et concilier jeûne et santé.

    La période de jeûne peut être en effet avantageuse pour notre corps, qui se débarrasse ainsi des toxines et de toutes ses impuretés, comme l’ont souligné à plusieurs reprises les spécialistes.

    Toutefois, les malades chroniques et particulièrement les diabétiques qui ont l’aval médical de jeûner doivent prendre un certain nombre de précautions. Il faut dire aussi que, cette année, l’absence de campagnes d’information et de sensibilisation en direction des personnes atteints de maladies chroniques est constatée.
    Ces campagnes sont censées démarrer quelques jours avant le début du mois sacré afin de mieux informer les malades. Ce genre de campagne s’avère précieux car il s’agira de livrer aux malades des conseils pratiques et de permettre aux praticiens d’adapter les traitements des patients ayant choisi de jeûner. Mais sur le terrain le manque d’information est criant.

    Où sont donc passées les associations de malades chroniques ? Les maisons des diabétiques ont, elles aussi, un rôle d’information majeur à jouer.Mais, sur le terrain, elles sont absentes.

    De l’avis médical, il existe deux types de populations diabétiques : les malades qui peuvent jeûner et ceux pour qui le jeûne est contre-indiqué. Ainsi, les personnes souffrant du diabète type 1 avec et sans insuline, du diabète type 2 compliqué et les femmes diabétiques enceintes, quel que soit leur traitement, ne peuvent pas jeûner, selon les spécialistes.

    Les malades diabétiques de type 2 simple et qui ont la glycémie équilibrée et stable sont autorisés à respecter le jeûne, en prenant des précautions.
    Les diabétiques qui décident de jeûner doivent impérativement respecter l’avis du spécialiste. Ils sont tenus au préalable de consulter leur médecin. Car il s’agit d’une pathologie difficile à équilibrer au quotidien. Pendant le mois de Ramadhan, les risques majeurs encourus par les diabétiques sont ssentiellement l’hypoglycémie, l’hyperglycémie, l’acidocétose diabétique, la déshydratation, l’évanouissement et la thrombose.

    Les diabétiques sont appelés à se préparer pour le mois de Ramadhan en optimisant le contrôle de leur glycémie et en se rapprochant de leur médecin. Les malades doivent respecter rigoureusement les règles : suivre le traitement, une nourriture équilibrée, pas de sucre, pas de gras. Le diabétique doit minutieusement doser son apport en glucides. Or, souvent, les malades ne sont pas disciplinés.

    Certains abandonnent carrément leur traitement durant ce mois de carême, mettant leurs jours en danger, car «les risques d’hypoglycémie durant la journée et d’hyperglycémie durant la nuit deviennent importants», préviennent les médecins. C’est pourquoi les diabétiques qui respectent le jeûne doivent faire attention durant ces 30 jours.

    Ainsi sont-ils tenus de bien surveiller leur glycémie tout au long de la journée, d’éviter les pâtisseries et les sucreries, de boire en évitant scrupuleusement les boissons sucrées et de suivre à la lettre les prescriptions du médecin. En outre, pour éviter toute complication durant le jeûne, la consommation d’eau doit impérativement passer d’un litre et demi par jour en temps habituel, à deux litres et demi, voire trois litres. L’eau joue un rôle primordial. Il faut également bannir les limonades gazeuses et autres jus de fruits.

    En effet, seule l’eau aidera le corps à se débarrasser de toutes sortes de déchets et d’impuretés. Il est tout aussi important de manger en petites quantités et de répartir les repas pour éviter les troubles digestifs comme les ballonnements et les douleurs gastriques.

    Les spécialistes recommandent de s’abstenir de manger trop vite et d’un seul coup au moment du f’tour.

    Par Amel Bouakba, La Tribune

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    • #3
      N’oubliez jamais les enfants !

      Même si le jeûne n’est prescrit, selon notre religion, qu’à partir de l’adolescence, nos enfants deviennent facilement nos victimes !
      A part ce petit déjeuner souvent pauvre en aliments essentiels, les mamans se retrouvent toujours occupées au milieu de la journée à préparer les différents plats qui seront royalement servis au «f’tour» en oubliant carrément de nourrir convenablement les petits. Certaines avouent même qu’elles offrent un «sandwich» à midi à leurs petits. Un bout de pain composé de reste des plats de la veille !

      A éviter absolument, puisque l’organisme de nos enfants est plus fragile que le notre et risque d’être troublé sans aucun motif.

      Veillez à surveiller l’alimentation de vos enfants mais à la maintenir correcte tout au long du mois de carême

      Par la nouvelle république

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      • #4
        Merci Morjane pour ces informations.
        Je te souhaite un bon ramadan
        La tour Eiffel et les Aurès.
        Irène Fatima Zohra.

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