Il y a certaines précautions à prendre en période de grand froid car de nombreux accidents ou maladies pourraient être évités . Ces infos sont donnés pour la France mais sont valables aussi pour les autres pays.
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Le point d’actualité sur les affections hivernales montre que l’épidémie de bronchiolite est sur le déclin, que la circulation du virus grippal saisonnier, quoique soutenue, reste inférieure au seuil épidémique et que la recrudescence des gastro-entérites, habituelle à cette période de l’année, est nettement perceptible.
En revanche, la période de froid - important par endroits - que nous traversons actuellement et la recrudescence des cas d’intoxication au monoxyde de carbone (CO) conduit à rappeler certains conseils de prudence trop souvent négligés :
1. pour sortir et se déplacer, veiller à un habillement adéquat (plusieurs couches de vêtements fermés au col et aux poignets, couche extérieure imperméable au vent et à la neige, bonnet, écharpe et gants). Ce conseil doit être appliqué avec la plus grande attention pour les personnes dépendantes ou susceptibles d’avoir des troubles du comportement ;
2. se rappeler que l’alcool favorise la baisse de la température corporelle en atmosphère froide ;
3. éviter les déplacements en voiture en cas de neige et de verglas, sauf nécessité ;
4. ne pas surchauffer les logements et veiller à une aération correcte : l’intoxication au CO est fréquente et elle peut être mortelle (cf. ci-dessous).
Les nourrissons doivent faire l’objet d’attention toutes particulières : la régulation thermique à cet âge est moins efficace et les mouvements actifs sont peu nombreux. Si on utilise un sac de portage, il faut savoir que la circulation se fait moins bien dans les jambes ce qui favorise la baisse de la température corporelle et le risque d’engelure. Il convient donc de :
Ne pas sortir un nourrisson de moins de 3 mois en cas d’alerte météo de niveau 3, sauf nécessité absolue
De nombreuses maladies sont susceptibles d’être aggravées par le froid :
- les personnes « cardiaques » sont les plus à risque et doivent éviter tout effort important en extérieur,
- le fait de respirer de l’air glacé, surtout en cas d’humidité associée, peut être un facteur de déclenchement d’une crise chez l’asthmatique, ou d’un bronchospasme chez l’insuffisant respiratoire chronique,
- les troubles mentaux, en particulier du fait de la détérioration des capacités cognitives, sont un facteur de risque d’hypothermie car ils peuvent conduire la personne à sous-estimer le risque de froid ;
- de nombreuses autres affections peuvent se trouver compliquées en période de froid et nécessiter au moins un ajustement des traitements (des conseils pour le grand public et les professionnels de santé sont disponibles sur le site « sante.gouv.fr »).
Restez en contact avec les personnes âgées et sensibles de votre entourage qui vivent seules et veillez à ce qu’elles disposent d’une réserve suffisante de nourriture et de médicaments. Toute personne sans abri repérée doit être immédiatement signalée au « 115 »
Cas particulier de la prévention des intoxications au CO :
Le ministère de la santé rappelle que l’intoxication au monoxyde de carbone est la première cause de mortalité accidentelle par substance toxique en France. Chaque année, ce type d’intoxication est responsable de près de 6000 hospitalisations et de 300 décès. Le monoxyde de carbone, est un gaz incolore et inodore (ce qui rend l’intoxication insidieuse) et le fait de le respirer peut entraîner le décès. La majorité des accidents sont liés à l’utilisation d’un appareil défectueux de chauffage ou de production d’eau chaude, quel que soit le combustible utilisé (gaz, fuel, bois…).
Plusieurs accidents récents sont survenus dans des églises, notamment lors de manifestations culturelles ayant entraîné un chauffage anormalement prolongé des bâtiments par des appareils de type panneaux radiants à gaz. Ces intoxications rappellent l’importance de l’entretien des appareils. Leur durée d’utilisation doit être limitée au temps de présence du public. Les organisateurs devraient disposer dans ce type de circonstances de détecteurs de CO.
La prévention de tels accidents repose sur des conseils simples :
- faire entretenir les appareils de chauffage ou de production d’eau chaude et ramoner les conduits et cheminées par un professionnel qualifié,
- veiller à entretenir les ventilations et à les laisser libres et dégagées,
- en cas de coupure d’électricité, les groupes électrogènes doivent être impérativement installés à l’extérieur des bâtiments et jamais dans des lieux clos ;
- les poêles à pétrole sont des appareils de chauffage d’appoint qui ne doivent être installés que dans des pièces ventilées et ne doivent pas être utilisés de façon continue ;
- les dispositifs de fortune (braseros…) font courir un risque très rapidement mortel à leurs utilisateurs.
Source: sante.gouv.fr
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Le point d’actualité sur les affections hivernales montre que l’épidémie de bronchiolite est sur le déclin, que la circulation du virus grippal saisonnier, quoique soutenue, reste inférieure au seuil épidémique et que la recrudescence des gastro-entérites, habituelle à cette période de l’année, est nettement perceptible.
En revanche, la période de froid - important par endroits - que nous traversons actuellement et la recrudescence des cas d’intoxication au monoxyde de carbone (CO) conduit à rappeler certains conseils de prudence trop souvent négligés :
1. pour sortir et se déplacer, veiller à un habillement adéquat (plusieurs couches de vêtements fermés au col et aux poignets, couche extérieure imperméable au vent et à la neige, bonnet, écharpe et gants). Ce conseil doit être appliqué avec la plus grande attention pour les personnes dépendantes ou susceptibles d’avoir des troubles du comportement ;
2. se rappeler que l’alcool favorise la baisse de la température corporelle en atmosphère froide ;
3. éviter les déplacements en voiture en cas de neige et de verglas, sauf nécessité ;
4. ne pas surchauffer les logements et veiller à une aération correcte : l’intoxication au CO est fréquente et elle peut être mortelle (cf. ci-dessous).
Les nourrissons doivent faire l’objet d’attention toutes particulières : la régulation thermique à cet âge est moins efficace et les mouvements actifs sont peu nombreux. Si on utilise un sac de portage, il faut savoir que la circulation se fait moins bien dans les jambes ce qui favorise la baisse de la température corporelle et le risque d’engelure. Il convient donc de :
Ne pas sortir un nourrisson de moins de 3 mois en cas d’alerte météo de niveau 3, sauf nécessité absolue
De nombreuses maladies sont susceptibles d’être aggravées par le froid :
- les personnes « cardiaques » sont les plus à risque et doivent éviter tout effort important en extérieur,
- le fait de respirer de l’air glacé, surtout en cas d’humidité associée, peut être un facteur de déclenchement d’une crise chez l’asthmatique, ou d’un bronchospasme chez l’insuffisant respiratoire chronique,
- les troubles mentaux, en particulier du fait de la détérioration des capacités cognitives, sont un facteur de risque d’hypothermie car ils peuvent conduire la personne à sous-estimer le risque de froid ;
- de nombreuses autres affections peuvent se trouver compliquées en période de froid et nécessiter au moins un ajustement des traitements (des conseils pour le grand public et les professionnels de santé sont disponibles sur le site « sante.gouv.fr »).
Restez en contact avec les personnes âgées et sensibles de votre entourage qui vivent seules et veillez à ce qu’elles disposent d’une réserve suffisante de nourriture et de médicaments. Toute personne sans abri repérée doit être immédiatement signalée au « 115 »
Cas particulier de la prévention des intoxications au CO :
Le ministère de la santé rappelle que l’intoxication au monoxyde de carbone est la première cause de mortalité accidentelle par substance toxique en France. Chaque année, ce type d’intoxication est responsable de près de 6000 hospitalisations et de 300 décès. Le monoxyde de carbone, est un gaz incolore et inodore (ce qui rend l’intoxication insidieuse) et le fait de le respirer peut entraîner le décès. La majorité des accidents sont liés à l’utilisation d’un appareil défectueux de chauffage ou de production d’eau chaude, quel que soit le combustible utilisé (gaz, fuel, bois…).
Plusieurs accidents récents sont survenus dans des églises, notamment lors de manifestations culturelles ayant entraîné un chauffage anormalement prolongé des bâtiments par des appareils de type panneaux radiants à gaz. Ces intoxications rappellent l’importance de l’entretien des appareils. Leur durée d’utilisation doit être limitée au temps de présence du public. Les organisateurs devraient disposer dans ce type de circonstances de détecteurs de CO.
La prévention de tels accidents repose sur des conseils simples :
- faire entretenir les appareils de chauffage ou de production d’eau chaude et ramoner les conduits et cheminées par un professionnel qualifié,
- veiller à entretenir les ventilations et à les laisser libres et dégagées,
- en cas de coupure d’électricité, les groupes électrogènes doivent être impérativement installés à l’extérieur des bâtiments et jamais dans des lieux clos ;
- les poêles à pétrole sont des appareils de chauffage d’appoint qui ne doivent être installés que dans des pièces ventilées et ne doivent pas être utilisés de façon continue ;
- les dispositifs de fortune (braseros…) font courir un risque très rapidement mortel à leurs utilisateurs.
Source: sante.gouv.fr
