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L'Algérie commande 7 millions de doses de vaccin et des masques

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  • L'Algérie commande 7 millions de doses de vaccin et des masques

    Dans le cadre de mesure préventive concernant la grippe aviaire et le virus H5NI, l'Algérie a passé commande de 7 millions de doses de vaccin et des masques. Selon Amar Tou, l'Algérie a pris toutes les dispositions nécessaire pour lutter contre une éventuelle épidémie et il n'y a aucune raison de s'inquiéter.

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    Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière a estimé que «l’Algérie a pris ses dispositions concernant la grippe aviaire», hier, en marge d’une journée d’information sur les programmes nationaux de prévention.

    Pour Amar Tou, il n’y a pas «pour le moment de quoi s’inquiéter». Et ce d’autant qu’aucun cas de grippe aviaire n’a été détecté en Algérie, ni aucun cas de grippe humaine d’origine aviaire. «Il y a une prise en charge rigoureuse avec une action conjuguée des ministères de l’Agriculture et de la Santé», a précisé Amar Tou. Il s’agit, selon lui, d’aller aujourd’hui vers une seule cellule de crise pour un plan d’action global comprenant la Santé et l’Agriculture, mais également tous les autres départements concernés. Un plan d’action opérationnel au cas où une pandémie de grippe humaine d’origine aviaire venait à se déclarer a été élaborée par les services de la santé.

    Il comprend l’achat de Tamiflu, un plan de répartition des antiviraux ainsi qu’un plan de vaccination antigrippale. Pour l’acquisition du Tamiflu, une enveloppe de 8 milliards de dinars, soit 6,5 millions de dollars, a été dégagée pour couvrir, selon les recommandations de l’OMS, 25% de la population, soit l’acquisition de 7 millions de doses et des masques. Il s’agit aujourd’hui de négocier au plan international des autorisations spéciales pour la production de Tamiflu par certains pays, tels que l’Inde, l’Afrique du Sud ou l’Algérie.

    Par ailleurs, le ministre de la Santé a présenté, hier, les 24 programmes nationaux de prévention couvrant la période 2006-2009. Le budget global annuel pour ces programmes est estimé, selon la Santé, à près de 13 milliards de dinars.

    Ces différents programmes englobent toutes les maladies transmissibles et non transmissibles. Ils comprennent également la prévention contre les causes de mortalité infantile, natale et maternelle, la santé scolaire, la santé universitaire, la lutte contre le tabagisme et la toxicomanie ainsi que la prévention contre le sida et les infections sexuellement transmissibles. «Au niveau de la prévention, nous avons la possibilité de faire mieux», a indiqué Amar Tou, hier, au siège du ministère.

    Pour le ministre et le système national de santé, l’objectif de ces programmes est d’arriver à réduire le taux d’incidence des maladies. Ce qui aura incontestablement un impact sur le budget de la santé. «Le coût de prise en charge du malade est très important». D’autant que la prévention, si elle ne permet pas dans tous les cas de juguler les maladies, permet au moins d’en réduire l’impact. «La prévention, c’est comment réduire l’incidence. Il s’agit également, à travers ces programmes, de fixer des objectifs, des échéances, pour évaluer à terme le programme et les performances», a expliqué le ministre de la Santé. La responsabilité de la prévention ne concerne pas seulement la santé: elle reste, pour les professionnels du secteur, intersectorielle.

    Les maladies non transmissibles sont, selon les statistiques du ministère, la cause de 58% des cas de mortalité. Les maladies transmissibles en sont pour 30% la cause. Le ministère veut axer les actions sur la prévention, notamment concernant les maladies non transmissibles, avec pour but de réduire de près de 50% la prévalence de ces maladies.

    Par Le quotidien d'Oran
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