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Pas de vaccin contre le virus du chikungunya avant cinq ans, j'espère que le Professeur FLAHAULT se trompe et que le vaccin verra le jour bien plus tôt car ce virus ne touche pas que le département d'OutreMer de la REUNION. 
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Le professeur Antoine Flahault, chargé par le Premier ministre Dominique de Villepin de coordonner la recherche sur le virus du chikungunya, estime qu'il n'existera pas de vaccin "avant cinq ans".
"Ne créons pas de faux espoirs. Dans le meilleur des cas, ça ne sera pas avant cinq ans", déclare le chercheur, épidémiologiste à l'Inserm et chef du département de santé publique de l'hôpital Tenon, à Paris, dans une interview au Monde publiée lundi.
Il rappelle qu'un vaccin a été développé par l'armée américaine mais "arrêté prématurément en 2003" et "jamais commercialisé".
Pour le professeur Flahault, "on ne peut plus dire que la maladie est bénigne" car "plus de la moitié des patients actuellement hospitalisés en réanimation" à la Réunion "sont des patients atteints par ce virus".
Selon le ministère de la Santé, 77 décès seraient imputables directement ou indirectement au virus du chikungunya sur l'île de la Réunion et 160.000 personnes ont été touchées depuis le début de l'épidémie, en mars 2005, soit un insulaire sur cinq.
Le professeur Flahault souligne que "l'histoire ancienne du chikungunya montre qu'il est peu enclin à des mutations fréquentes" et qu'il n'existe à ce jour "que deux souches vraiment distinctes, l'africaine et l'asiatique".
Interrogé sur la possibilité d'une propagation en métropole de l'épidémie de chikungunya, une maladie transmise par les piqûres de moustique, le médecin juge qu'"on ne peut rien exclure". "Mais, précise-t-il, jusqu'à présent le chikungunya ne s'est jamais transmis en dehors des zones tropicales".
PARIS (Reuters)
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Le professeur Antoine Flahault, chargé par le Premier ministre Dominique de Villepin de coordonner la recherche sur le virus du chikungunya, estime qu'il n'existera pas de vaccin "avant cinq ans".
"Ne créons pas de faux espoirs. Dans le meilleur des cas, ça ne sera pas avant cinq ans", déclare le chercheur, épidémiologiste à l'Inserm et chef du département de santé publique de l'hôpital Tenon, à Paris, dans une interview au Monde publiée lundi.
Il rappelle qu'un vaccin a été développé par l'armée américaine mais "arrêté prématurément en 2003" et "jamais commercialisé".
Pour le professeur Flahault, "on ne peut plus dire que la maladie est bénigne" car "plus de la moitié des patients actuellement hospitalisés en réanimation" à la Réunion "sont des patients atteints par ce virus".
Selon le ministère de la Santé, 77 décès seraient imputables directement ou indirectement au virus du chikungunya sur l'île de la Réunion et 160.000 personnes ont été touchées depuis le début de l'épidémie, en mars 2005, soit un insulaire sur cinq.
Le professeur Flahault souligne que "l'histoire ancienne du chikungunya montre qu'il est peu enclin à des mutations fréquentes" et qu'il n'existe à ce jour "que deux souches vraiment distinctes, l'africaine et l'asiatique".
Interrogé sur la possibilité d'une propagation en métropole de l'épidémie de chikungunya, une maladie transmise par les piqûres de moustique, le médecin juge qu'"on ne peut rien exclure". "Mais, précise-t-il, jusqu'à présent le chikungunya ne s'est jamais transmis en dehors des zones tropicales".
PARIS (Reuters)