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Les compléments de calcium et de vitamine D n'apportent qu'une protection limitée contre les risques de fracture chez les femmes plus âgées.
Prendre des compléments de calcium ne contribuerait pas à prévenir les fractures, selon une étude publiée vendredi par le British Medical Journal (BMJ).
Cette analyse d'une équipe australienne sur les apports complémentaires de calcium a porté sur 19 études incluant près de 2900 enfants en bonne santé âgés de 3 à 18 ans (la moitié ayant eu des suppléments de calcium, au moins trois mois, avec contrôle osseux plus de 6 mois après).
Les enfants prenant ces compléments n'en tirent qu'un bénéfice fort modeste en matière de densité osseuse, peu susceptible de réduire le risque de fractures, selon l'équipe de Tania Winzenberg (Menzies Research Institute, Tasmanie).
Le gain de densité osseuse chez les enfants prenant des compléments n'est que de 1,7% par comparaison avec ceux qui n'en prennent pas.
De surcroît, il n'y a pas d'effet observé sur les fractures survenant plus tard dans la vie, celles qui touchent la hanche (col du fémur) et les vertèbres lombaires.
Chez les enfants, après l'arrêt de la prise des suppléments calciques, les effets persistent aux membres supérieurs (radius), mais s'effacent si l'on considère la densité minérale osseuse totale.
L'ostéoporose des femmes (fragilisation osseuse après la ménopause) favorise les fractures et représente un problème de santé publique. D'où l'idée médicale d'intervenir plus tôt dans la vie pour renforcer la masse osseuse par le biais d'une activité physique notamment, celle dite de charge (saut, gymnastique, course plutôt que natation, vélo) et de l'alimentation.
Selon une vaste étude américaine, publiée en février, les compléments de calcium et de vitamine D n'apportent qu'une protection limitée contre les risques de fracture chez les femmes plus âgées.
Au lieu de recourir aux compléments calcium, les auteurs suggèrent dans BMJ d'explorer d'autres solutions nutritionnelles comme d'augmenter les
concentrations de vitamine D et de manger plus de fruit et légumes.
La vitamine D, produite naturellement par le corps quand la peau est exposée au soleil, facilite la fixation du calcium dans l'organisme. On la trouve en particulier dans les huiles de poisson comme la célèbre huile de morue de nos grands mères.
Des études supplémentaires s'imposent toutefois pour les enfants au régime alimentaire pauvre en calcium ainsi que sur la période entourant la puberté, notent-ils. L'accumulation du calcium dans le squelette s'accèlère à la puberté, mais les données sur cette période de la vie sont trop peu nombreuses, estiment ces spécialistes.
- Cyberpresse
Prendre des compléments de calcium ne contribuerait pas à prévenir les fractures, selon une étude publiée vendredi par le British Medical Journal (BMJ).
Cette analyse d'une équipe australienne sur les apports complémentaires de calcium a porté sur 19 études incluant près de 2900 enfants en bonne santé âgés de 3 à 18 ans (la moitié ayant eu des suppléments de calcium, au moins trois mois, avec contrôle osseux plus de 6 mois après).
Les enfants prenant ces compléments n'en tirent qu'un bénéfice fort modeste en matière de densité osseuse, peu susceptible de réduire le risque de fractures, selon l'équipe de Tania Winzenberg (Menzies Research Institute, Tasmanie).
Le gain de densité osseuse chez les enfants prenant des compléments n'est que de 1,7% par comparaison avec ceux qui n'en prennent pas.
De surcroît, il n'y a pas d'effet observé sur les fractures survenant plus tard dans la vie, celles qui touchent la hanche (col du fémur) et les vertèbres lombaires.
Chez les enfants, après l'arrêt de la prise des suppléments calciques, les effets persistent aux membres supérieurs (radius), mais s'effacent si l'on considère la densité minérale osseuse totale.
L'ostéoporose des femmes (fragilisation osseuse après la ménopause) favorise les fractures et représente un problème de santé publique. D'où l'idée médicale d'intervenir plus tôt dans la vie pour renforcer la masse osseuse par le biais d'une activité physique notamment, celle dite de charge (saut, gymnastique, course plutôt que natation, vélo) et de l'alimentation.
Selon une vaste étude américaine, publiée en février, les compléments de calcium et de vitamine D n'apportent qu'une protection limitée contre les risques de fracture chez les femmes plus âgées.
Au lieu de recourir aux compléments calcium, les auteurs suggèrent dans BMJ d'explorer d'autres solutions nutritionnelles comme d'augmenter les
concentrations de vitamine D et de manger plus de fruit et légumes.
La vitamine D, produite naturellement par le corps quand la peau est exposée au soleil, facilite la fixation du calcium dans l'organisme. On la trouve en particulier dans les huiles de poisson comme la célèbre huile de morue de nos grands mères.
Des études supplémentaires s'imposent toutefois pour les enfants au régime alimentaire pauvre en calcium ainsi que sur la période entourant la puberté, notent-ils. L'accumulation du calcium dans le squelette s'accèlère à la puberté, mais les données sur cette période de la vie sont trop peu nombreuses, estiment ces spécialistes.
- Cyberpresse