Le mieux est sans doute l'ennemi du bien. Ce patient voulait un sexe plus "esthétique"... Mais le médecin a eu la main trop lourde sur les injections. La chambre disciplinaire de l'ordre régional des médecins des Pays de la Loire a ordonné ce mardi une suspension de deux mois à l'encontre d'un spécialiste nantais de chirurgie esthétique, qui avait été jugé le 8 septembre après avoir "raté" l'allongement du pénis d'un patient.
Le médecin avait reconnu avoir "injecté un peu trop de produit" en juillet 2013 dans la verge de son patient qui présentait juste après l'opération une "irrégularité" au repos. Ce Rennais de 37 ans avait alors porté plainte contre lui, bien qu'il ait été "aussitôt remboursé" des 1 000 € qu'il avait déboursés...
"Pas de délai de réflexion"
Le conseil départemental de l'ordre des médecins de Loire-Atlantique s'était associé à sa requête, estimant que le médecin nantais "n'a tenu aucun compte de ses mises en garde concernant l'interdiction de pratiquer des injections de toxine butolique, comme il n'a tiré aucune conséquence de sa précédente condamnation disciplinaire pour avoir pratiqué une intervention esthétique sans délai de réflexion".
"C'était à la demande pressante (du patient) que l'intervention a été rapidement : aucun devis n'a pu être fait dans ce laps de temps", avait plaidé Me Hervé Le Corre, l'avocat du mis en cause, dans ses écritures. "Le mauvais résultat esthétique de l'intervention ne peut donner lieu à une sanction disciplinaire."
Une intervention à caractère esthétique
"Il résulte de l'instruction que le docteur a pratiqué, le 18 juillet 2013, une pénoplastie sur ce monsieur. sans laisser à ce dernier un quelconque délai de réflexion, sans l'avoir informé préalablement des risques liés à une telle intervention et sans lui avoir proposé préalablement de devis", tranche la chambre disciplinaire de l'ordre régional des médecins, dans une décision que nous avons pu consulter.
"Le docteur ne peut sérieusement se prévaloir (...) du fait que son patient lui paraissait dûment informé et qu'il était pressé : (sa précédente sanction disciplinaire) était déjà motivée par le fait qu'il avait pratiqué une intervention à visée esthétique, ne présentant aucun caractère d'urgence, sans laisser à sa patiente un temps de réflexion suffisant", est-il ajouté. La suspension du médecin nantais prendra effet au 1er janvier prochain pour se terminer au 28 février, sous réserve que ce dernier n'en fasse pas appel.
Metronews
Le médecin avait reconnu avoir "injecté un peu trop de produit" en juillet 2013 dans la verge de son patient qui présentait juste après l'opération une "irrégularité" au repos. Ce Rennais de 37 ans avait alors porté plainte contre lui, bien qu'il ait été "aussitôt remboursé" des 1 000 € qu'il avait déboursés...
"Pas de délai de réflexion"
Le conseil départemental de l'ordre des médecins de Loire-Atlantique s'était associé à sa requête, estimant que le médecin nantais "n'a tenu aucun compte de ses mises en garde concernant l'interdiction de pratiquer des injections de toxine butolique, comme il n'a tiré aucune conséquence de sa précédente condamnation disciplinaire pour avoir pratiqué une intervention esthétique sans délai de réflexion".
"C'était à la demande pressante (du patient) que l'intervention a été rapidement : aucun devis n'a pu être fait dans ce laps de temps", avait plaidé Me Hervé Le Corre, l'avocat du mis en cause, dans ses écritures. "Le mauvais résultat esthétique de l'intervention ne peut donner lieu à une sanction disciplinaire."
Une intervention à caractère esthétique
"Il résulte de l'instruction que le docteur a pratiqué, le 18 juillet 2013, une pénoplastie sur ce monsieur. sans laisser à ce dernier un quelconque délai de réflexion, sans l'avoir informé préalablement des risques liés à une telle intervention et sans lui avoir proposé préalablement de devis", tranche la chambre disciplinaire de l'ordre régional des médecins, dans une décision que nous avons pu consulter.
"Le docteur ne peut sérieusement se prévaloir (...) du fait que son patient lui paraissait dûment informé et qu'il était pressé : (sa précédente sanction disciplinaire) était déjà motivée par le fait qu'il avait pratiqué une intervention à visée esthétique, ne présentant aucun caractère d'urgence, sans laisser à sa patiente un temps de réflexion suffisant", est-il ajouté. La suspension du médecin nantais prendra effet au 1er janvier prochain pour se terminer au 28 février, sous réserve que ce dernier n'en fasse pas appel.
Metronews
Commentaire