La circoncision, dont il est prouvé qu'elle réduit le risque de contracter le sida, permettrait d'économiser des milliards de dollars dans la lutte contre la maladie en Afrique, révèle une étude. Pratiquée sur un millier d'hommes, elle empêcherait 300 nouveaux cas pendant 20 ans.
Selon des chercheurs qui ont travaillé dans la région de Johannesburg, en Afrique du Sud, cela permetrait ainsi d'économiser environ 2,4 millions de dollars correspondant au coût du traitement qu'il aurait fallu dépenser pour soigner ce groupe de patients atteints du sida.
"Je voudrais souligner deux points: il s'agit d'une méthode efficace et économe", affirme James Kahn, un chercheur de l'université de Californie-San Francisco dont l'étude vient d'être publiée dans la revue médicale "Plos Medicine".
Pour lui, un programme en bonne et due forme permettrait de dégager plus de cinq milliards de dollars d'économies si ces circoncisions étaient pratiquées dans toute l'Afrique sub-saharienne.
Selon trois études menées en Afrique, la circoncision réduirait de 60% le risque de contracter le virus du sida. Certains gouvernements du continent ont toutefois réagi avec circonspection, estimant que cette méthode ne donnait qu'une protection limitée face au VIH.
- SWINFO
Selon des chercheurs qui ont travaillé dans la région de Johannesburg, en Afrique du Sud, cela permetrait ainsi d'économiser environ 2,4 millions de dollars correspondant au coût du traitement qu'il aurait fallu dépenser pour soigner ce groupe de patients atteints du sida.
"Je voudrais souligner deux points: il s'agit d'une méthode efficace et économe", affirme James Kahn, un chercheur de l'université de Californie-San Francisco dont l'étude vient d'être publiée dans la revue médicale "Plos Medicine".
Pour lui, un programme en bonne et due forme permettrait de dégager plus de cinq milliards de dollars d'économies si ces circoncisions étaient pratiquées dans toute l'Afrique sub-saharienne.
Selon trois études menées en Afrique, la circoncision réduirait de 60% le risque de contracter le virus du sida. Certains gouvernements du continent ont toutefois réagi avec circonspection, estimant que cette méthode ne donnait qu'une protection limitée face au VIH.
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