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Une pilule pour supprimer les mémoires traumatisantes

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  • Une pilule pour supprimer les mémoires traumatisantes

    Violée à l'âge de 12 ans par son docteur, l'américaine Louise O'Donnell-Jasmin, 42 ans, n'a pas hésité à se porter volontaire pour suivre un traitement prometteur à base de pilule de propranolol, un médicament qui, associé à un travail de mémoire, permet de supprimer les mémoires traumatisantes. Louise qui a avoué avoir vécu 30 ans dans la honte, se sentait salie (comme beaucoup de victimes de viol) au point d'être incapable de se déshabiller devant son mari, jure que depuis qu'elle a suivi le traitement, elle se sent beaucoup plus confiante et ne ressent plus de "blocage" au niveau de sa sexualité avec son mari.

    Le traitement qui est encore au stade expérimental, mais des voix s'élèvent contre d'éventuels abus dans son utilisation, comme dans le cas de quelqu'un qui fait une grosse bêtise voire commet un crime, et prend la "pilule de l'oubli" pour effacer son sentiment de honte et de culpabilité, ce qui serait dangereux pour la société...

    Devant les bons résultats du traitement, même l'armée américaine s'est associé au projet pour proposer ces pilules aux soldats "traumatisés"...

    - CBS a réalisé récemment un excellent reportage sur le sujet : http://www.cbsnews.com/stories/2006/...n2205629.shtml

  • #2
    Même si l'oubli est une alternative bien tentante, il faut l'avouer ..
    reste que, quand même, il n'y a pas de meilleur "combattant" que ceux qui ont vécu et ressenti les choses traumatisantes ..

    qui reussi à parler du viol, de la perte d'un être, d'un traumatisme, d'une blessure d'âme.. d'une agression .. que celui l'a vécu

    et qui reussi à le surmonter ..

    celui là, celle là .. prend position et combat avec une force inégalée car il sait ....

    il ne pense plus pour lui m^me mais pour les autres ..

    alors, oui oubli c'est bien .. bien tentant pour lui même mais tout serait à refaire dans la force pour les autres ..



    sans parler des effets secondaires .. ni de la manipulation mentale possible ..

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    • #3
      Tout dépend du combat à mener. Pour une jeune fille ou un jeune garçon victimes d'un viol ou de l'inceste, il est très difficile de retrouver une "vie normale", c'est presque un combat perdu d'avance. Même pour les victimes qui auront la chance d'être traités par d'excellents psychothérapeutes, la "guérison" n'est jamais totale.

      D'où l'intérêt de cette pilule qui leur permettra de ne pas "rater" leur vie.

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      • #4
        ça nous ramene au sujet de l'euthanasie.

        je pense que nous avons un devoir de vivre pour l'humanité.

        ça m'a l'air plus facile a dire qu'a faire, je le reconnais.

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