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L’Algérie doit avoir sa banque d’organes

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  • L’Algérie doit avoir sa banque d’organes

    Cela permettra, selon le ministre, de connaître au mieux la durée de vie des organes et de lutter contre le trafic d’organes.

    Depuis septembre 2005 jusqu’à fin décembre 2006, 68 greffes rénales et 76 greffes de la cornée ont été réalisées. C’est le bilan avancé, hier, par M.Amar Tou, ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière lors de la rencontre consacrée à la greffe d’organes (cornée et rein). Une rencontre à laquelle ont pris part les équipes de chirurgiens et tous les responsables des établissements activant dans le domaine de la greffe. Parmi les objectifs fixés par ces équipes pour l’année 2007, celui de réaliser 180 greffes rénales et entre 290 et 390 greffes de la cornée.
    Les statistiques avancées ont été jugées, par le ministre, supérieures aux deux et trois années précédentes. Jusqu’à 2005, la greffe rénale se faisait en très petit nombre et dans trois CHU seulement, à savoir celui de Constantine, de Mustapha-Bacha et de Blida, rappelle le ministre.
    Cependant, et depuis septembre 2005, la greffe du rein a concerné d’autres établissements, notamment les CHU de Annaba, de Tizi ouzou, de Sidi Bel Abbès, d’Oran, de Parnet et de Bab El Oued. «Il ne reste que trois CHU qui n’activent pas encore dans ce domaine, à savoir Tlemcen, Batna et Sétif». Sur le chapitre du donneur cadavérique, le Comité médical national de transplantation rénale a été installé lors de cette rencontre sachant que celui de la transplantation de la cornée a été installé récemment. La mission de ces deux comités est l’élaboration des critères de la liste nationale des demandeurs. Une liste qui permettra de lutter contre le trafic d’organes.
    Dans le cadre de la greffe à partir d’organes de cadavre, le responsable de la communication au département de Amar Tou, M.Slim Belkacem, indique qu’en plus de cette liste nationale, une banque d’organes consistant à conserver les organes doit être créée. Cela permettra, selon lui, de connaître au mieux la durée de vie des organes. Plusieurs centaines de couples ayant fait des bilans de santé attendent toujours une greffe rénale à cause du manque de ces données et structures, dit-il.
    Il explique qu’il existe tout un arsenal juridique autorisant, en Algérie, la greffe à partir de cadavre, citant la loi du 12 juillet 1990 dans son article 165 qui autorise le prélèvement d’organes de cadavre sous réserve que le concerné n’ait pas exprimé de refus de son vivant.
    Sur ce sujet et au plan religieux, le professeur Chibane avait déjà clairement fait savoir «fetwas et textes autorisent le prélèvement sur cadavre depuis au moins dix ans déjà». Ajoutant que le manque de donneurs de ce type est un sérieux écueil au développement de la pratique de la greffe rénale.
    Cependant et en dépit de tout cela, les structures algériennes de santé ont du mal à entamer véritablement l’aventure de la greffe à partir de cadavre.


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