Bonsoir
Les tests cliniques d'un gel microbicide censé protéger du sida ont été stoppés après qu'il eut été démontré que les femmes qui l'utilisaient étaient davantage susceptibles d'être infectées par le VIH, a annoncé mercredi l'OMS.
Une trentaine de femmes ont été contaminées.
Les tests cliniques de phase III, les derniers avant l'homologation d'un médicament, ont révélé «un nombre plus élevé d'infections par le VIH dans le groupe qui utilisait le principe actif que dans le groupe qui utilisait un placebo», a indiqué l'Organisation mondiale de la santé (OMS) dans un communiqué.
«Pour le moment, il n'y a pas d'explication», a ajouté l'OMS. Au total, une trentaine de femmes sur 1.300 participant à l'étude ont été contaminées, a précisé à l'AFP Tim Farley, coordinateur pour la prévention des maladies sexuellement transmissibles de l'OMS.
L'étude était menée depuis juillet 2005 en Afrique du Sud, au Bénin, en Inde et en Ouganda. Une étude similaire menée au Nigeria a été également stoppée par mesure de précaution.
Le gel de type spermicide, appelé Ushercell ou Carraguard, était remis à des femmes ayant plusieurs partenaires sexuels et présentant un risque plus élevé de contracter le virus du sida, a expliqué M. Farley.
Ce produit mis au point par le laboratoire canadien Polydex Pharmaceuticals avait été testé auparavant depuis plusieurs années sur des animaux et donnait toutes les garanties de sécurité, a-t-il dit. Son échec «est une grosse surprise», a-t-il reconnu.
Pas le premier échec
Le sulfate de cellulose, principe actif de ce gel, est l'un des quatre composants en cours d'évaluation à large échelle pour la protection des femmes contre le virus du sida. Les trois autres substances continuent à être en test de phase III, a précisé l'OMS.
Le Carraguard, à base d'extraits d'algues marines, était jusqu'à présent considéré comme le plus prometteur des microbicides contre le sida, un moyen d'éviter l'utilisation des préservatifs. Sa mise sur le marché était prévue pour 2009.
Une première tentative similaire lancée en 1997 s'était également mal terminée: un spermicide avait causé des lésions vaginales, rendant les femmes plus vulnérables au virus du sida.
Source: SDA/ATS
Les tests cliniques d'un gel microbicide censé protéger du sida ont été stoppés après qu'il eut été démontré que les femmes qui l'utilisaient étaient davantage susceptibles d'être infectées par le VIH, a annoncé mercredi l'OMS.
Une trentaine de femmes ont été contaminées.
Les tests cliniques de phase III, les derniers avant l'homologation d'un médicament, ont révélé «un nombre plus élevé d'infections par le VIH dans le groupe qui utilisait le principe actif que dans le groupe qui utilisait un placebo», a indiqué l'Organisation mondiale de la santé (OMS) dans un communiqué.
«Pour le moment, il n'y a pas d'explication», a ajouté l'OMS. Au total, une trentaine de femmes sur 1.300 participant à l'étude ont été contaminées, a précisé à l'AFP Tim Farley, coordinateur pour la prévention des maladies sexuellement transmissibles de l'OMS.
L'étude était menée depuis juillet 2005 en Afrique du Sud, au Bénin, en Inde et en Ouganda. Une étude similaire menée au Nigeria a été également stoppée par mesure de précaution.
Le gel de type spermicide, appelé Ushercell ou Carraguard, était remis à des femmes ayant plusieurs partenaires sexuels et présentant un risque plus élevé de contracter le virus du sida, a expliqué M. Farley.
Ce produit mis au point par le laboratoire canadien Polydex Pharmaceuticals avait été testé auparavant depuis plusieurs années sur des animaux et donnait toutes les garanties de sécurité, a-t-il dit. Son échec «est une grosse surprise», a-t-il reconnu.
Pas le premier échec
Le sulfate de cellulose, principe actif de ce gel, est l'un des quatre composants en cours d'évaluation à large échelle pour la protection des femmes contre le virus du sida. Les trois autres substances continuent à être en test de phase III, a précisé l'OMS.
Le Carraguard, à base d'extraits d'algues marines, était jusqu'à présent considéré comme le plus prometteur des microbicides contre le sida, un moyen d'éviter l'utilisation des préservatifs. Sa mise sur le marché était prévue pour 2009.
Une première tentative similaire lancée en 1997 s'était également mal terminée: un spermicide avait causé des lésions vaginales, rendant les femmes plus vulnérables au virus du sida.
Source: SDA/ATS
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