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La nicotine protège-t-elle contre le Coronavirus ?

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  • La nicotine protège-t-elle contre le Coronavirus ?

    LA NICOTINE ET SON CARACTERE INHIBITOIRE
    Dans cet engouement sur la recherche du remède miracle pour venir à bout du virus mortel, d’autres chercheurs comme le Dr Konstantinos Farsalinos, fervent défenseur du vapotage, accompagné de ses collaborateurs se sont penchés sur des études toxicologiques pour comprendre le fonctionnement de la maladie. A l’issue de cette recherche sur le système cholinergique, ces derniers ont ainsi avancé l’idée du traitement du Covid-19 par le biais de la nicotine !

    Comment ? A travers une publication récente intitulée « Nicotine and SARS-CoV-2 », la recherche met en avant le caractère inhibitoire de la nicotine face aux propriétés inflammatoires de quelques éléments du virus.

    L’utilisation de l’élément servirait ainsi à rendre l’organisme hermétique aux « Cytokines »… du moins certaines d’entre elles qui sont responsables de déficiences respiratoires des malades du Covid-19.

    En somme le Dr Farsalinos, Jacques le Houezec, Raymont Niaura et autres compères interprètent la nicotine comme une piste à étudier dans le cadre de la lutte contre le virus. Bien évidemment, cela nécessitera des études approfondies sachant que la substance constitue également une porte d’entrée vers le tabac, un autre ennemi ravageur de la santé publique mondiale. D’autre part, l’introduction de la nicotine comme solution peut également mettre en lumière d’autres alternatives moins toxiques que la cigarette, à l’instar des patchs ou encore de la cigarette électronique !

    LA NICOTINE ET LE CORONAVIRUS, UNE QUESTION D’INFLAMMATION
    Dans son rapport d’étude centré sur l’impact du tabac et plus précisément de la nicotine sur les malades du Coronavirus, le Dr Farsalinos et Cie ont mis en évidence une nouvelle piste potentielle concernant le fonctionnement et le traitement du virus.

    A travers la publication de quelques pages, l’étude intitulée « Nicotine et SRAS CoV-2 : Covid-19 peut être une maladie du système cholinergique nicotinique » se penche sur l’analyse cholinergique de la nicotine. En profondeur, les chercheurs ont décelé les propriétés anti-inflammatoires de la substance contrairement à d’autres substances contenant de la cytokine à travers une réaction agoniste cholinergique.



    En termes simples, la nicotine « seule » constitue un « inhibiteur » important des cytokines pro-inflammatoires qui sont éventuellement responsables des crises graves enregistrées sur les tissus et voies respiratoires des malades. Ces inflammations sont pour leur compte des réactions systémiques face aux infections ou aux médicaments traduits par le phénomène de « tempête de cytokine ».

    Après analyse de certains cas d’infections au coronavirus, les chercheurs ont ainsi détecté une faible représentativité des fumeurs avec un taux de prévalence de tabagisme de 10.2% au lieu de 31.3%, ce qui corrobore également au rapport de l’hôpital de la Pitié Salpetière qui n’a relevé que 5% de fumeurs dans son effectif de malades atteints du virus (alors que ¼ des Français fument) comme rapporté par Franceinfo.

    UNE SOLUTION EXPLOITABLE AVEC DES ALTERNATIVES NICOTINIQUES
    L’étude du Dr Farsalinos renvoie les observateurs et décideurs sanitaires à de nouvelles pistes d’expertises avec quelques réserves cependant. En effet, l’utilisation de cette substance comme méthode de prévention et de sevrage risque de se heurter à de nombreux barrages.

    En ce sens, la publication en soi a mis en marge les risques de morbidités élevées du tabagisme et n’incite pas à la poursuite des fumeurs dans cette voie. De plus, le facteur de « confusion » avec les autres produits des cigarettes ne permet pas de statuer sur l’inébranlabilité de la théorie des récepteurs cholinergiques face à la nicotine.

    Ceci étant, des tests à partir de patchs sont actuellement effectués sur des malades ainsi que des personnes exposées au virus comme le personnel soignant en vue d’approfondir l’étude. Parallèlement, l’extrapolation de cette alternative à travers la cigarette électronique, qui ne présente aucune substance similaire au tabac outre la nicotine, pourrait également être envisagée. En effet, la vape figure parmi ces options de substituts nicotiniques et peut être prescrite à un public large.

    Comme le résume l’étude : « La nicotine pourrait agir comme un agoniste compétitif pour les nAChR qui pourraient restaurer la fonction compromise du système cholinergique nicotinique. Cela peut être possible en réutilisant des produits de nicotine pharmaceutiques déjà approuvés (pour d’autres indications) tels que des patchs de nicotine pour une utilisation par des non-fumeurs, ou même en utilisant ces produits comme déjà indiqué (c’est-à-dire comme substituts du tabac) parmi les fumeurs actuels. ».
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