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Hausse du recours à la procréation médicale assistée en France

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  • Hausse du recours à la procréation médicale assistée en France

    Le recours à la procréation médicale assistée a augmenté en France, de 2002 à 2005. Dans le même temps, les dons de spermatozoïdes et d'ovocytes ont continué de chuter. C'est ce que révèlent les chiffres de l'Agence de biomédecine rendus publics hier.

    En 2002, 108 410 tentatives de procréation assistée ont été menées en France (inséminations artificielles, fécondationin vitro, micro-injection de spermatozoïdes, transfert d'em-bryons congelés). Ces interventions ont donné lieu à la naissance de 15 962 enfants. Un bond a été enregistré en 2005, avec 123 000 assistances médicales à la procréation et 19 026 naissances, ce qui représente 2,4 % des 807 400 naissances enregistrées en France la même année.

    La grande majorité des différentes techniques (insémination, FIV, ICSI…) sont faites avec les gamètes du couple souhaitant procréer. Sur les 57 777 inséminations artificielles faites en 2005, seules 6 402 tentatives ont bénéficié d'un don de spermatozoïdes d'un tiers anonyme.

    Par ailleurs, note l'agence, les taux de grossesses multiples restent élevés. De bonnes pratiques de stimulation ovarienne et une réduction du nombre d'embryons transférés, devraient permettre de diminuer ces taux.

    Si l'on se base sur le nombre de naissances, après une des techniques d'assistance médicale à la procréation (AMP), sur les 19 026 enfants concernés, 1 923 seulement sont des enfants issus de don de sperme : donc seul un enfant sur 625 est né en 2005 après une AMP et conçu avec une cellule sexuelle d'un tiers. Le total des dons d'ovocytes reste bas, il n'a été que de 506 dons en 2005.

    Le consortium européen de la European Society for Human Reproduction , qui regroupe l'ensemble des données des registres nationaux de 28 pays, met en commun ces données et compare les chiffres. «Depuis trois ans, estime le Dr François Olivennes (ancien chef d'unité de médecine de la reproduction à l'hôpital Cochin, Paris), la France est loin de la tête de peloton avec peu de grossesses réussies, un taux de grossesses multiples toujours élevé et un taux d'implantation des embryons plus bas.»

    20 à 25% de chances

    Il est vrai que nos voisins acceptent plus facilement un accès à l'AMP pour des femmes jeunes, qui ne sont pas forcément infertiles, tandis que les femmes françaises n'accèdent à l'AMP en moyenne qu'après cinq ans d'infertilité. Dans ce contexte, la Belgique a décidé cette année pour la première fois, d'imposer pour les deux premières tentatives chez une femme de moins de 38 ans, de n'implanter qu'un seul embryon .

    L'Agence de biomédecine reconnaît la difficulté et propose que «de bonnes pratiques de stimulation ovarienne et une politique de transfert embryonnaire plus adaptée » soient élaborées. «D'accord sur le principe, répond le Dr Olivennes, mais il est plus facile de diminuer le nombre de grossesses multiples dans un pays ayant 40 à 45 % de chances de grossesses, qu'en France où nous stagnons de 20à 25 % !».

    Autre difficulté : la France rembourse à des taux inférieurs à nos voisins européens, les actes biologiques attenants aux AMP. «Nous sommes très limités dans nos investissements par rapport à la Belgique ouau Royaume-Uni», explique le Dr Paul Cohen-Bacrie (laboratoire d'Eylau, Paris). La qualité des laboratoires s'en ressent-elle ? On n'est pas en mesure de répondre à cette question aujourd'hui, des comparaisons de résultats d'un centre à l'autre ne pouvant pas être menées.

    Par Le Figaro

  • #2
    il est vrai que des fois il y a des abus juste par ceque l'on met du temps a concevoir un enfant et que tout les examents sont negative on met 'sterilite inexplique 'c'est arriver a une de mes belle soeur il ne faut pas oublier qu'une f i v coute 5400euros aux contribuable

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    • #3
      tandis que les femmes françaises n'accèdent à l'AMP en moyenne qu'après cinq ans d'infertilité.
      oui, en principe, on entame cette procedure apres avoir exclu une fertilité naturelle, chose qui ne se fait pas avant 5 ou 6 ans!
      Car pour attester qu une femme soit infertille on doit attendre au moins deux ans , apres il ya la ttherapie en hormones etc, et apres on peut entamer une AMP!

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      • #4
        pas obligatoirement si les causes sont reconnuent par exempleLes anomalies du spermogramme sont à elles seules des indications à réaliser une FIV classique dans 20 % des cas, alors que les trompes sont parfaitement saines. Les autres indications des FIV classiques sont par ailleurs l’endométriose (maladie caractérisée par la présence anormale d’une muqueuse utérine sur le péritoine du petit bassin et dans les ovaires essentiellement, qui entraîne une diminution de la fertilité) et les causes inexpliquées d’infertilité. Dans ce cas, le recours à la fécondation in vitro survient en général après plusieurs tentatives infructueuses de stimulation simple de l’ovulation puis d’insémination intra-utérine.:

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