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Menaces sur le singe Magot à Béjaïa

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  • Menaces sur le singe Magot à Béjaïa

    Le déboisement intempestif, la pollution sous toutes ses formes et la sécheresse sont de nature à conduire tout droit à l’extinction de l’espèce. L’histoire des animaux abonde d’exemples où des espèces ont disparu quand le nombre d’individus est passé au dessous du seuil de survie. La recherche de nourriture et la défense contre d’éventuels prédateurs sont grandement facilitées par la vie en groupe.

    Mammifère primate à face nue, à membres préhensiles et dépourvu de queue, le singe magot abonde dans un biotope restreint. Son aire de répartition se limite à quelques zones d’Afrique du nord.

    Dans la région de Bgayet, les bandes de singes magots sont localisés au massif forestiers des babors et au Parc national de Gouraya.

    Vivant en bandes d’une dizaine d’individus ces primates anthropoïdes présentent une organisation sociale évoluée. Ils disposent en outre, d’une hiérarchie bien élaborée. Menacé par le confinement et le déclin des effectifs, la vie de ce primate sédentaire est sur le point d’être remise en question. L’équilibre entre le signe magot et son milieu naturel est devenu vacillant et l’animal est plus que jamais exposé à l’adversité. Les réserves naturelles et les parcs où pullulent ces animaux s’amenuisent sans cesse et deviennent de plus en plus inhospitalières.

    Le déboisement intempestif, la pollution sous toutes ses formes et la sécheresse sont de nature à conduire tout droit à l’extinction de l’espèce.

    L’histoire des animaux abonde d’exemples où des espèces ont disparu quand le nombre d’individus est passé au dessous du seuil de survie. La recherche de nourriture et la défense contre d’éventuels prédateurs sont grandement facilitées par la vie en groupe.

    Au Parc de Gouraya, le singe magot abonde aux abords des routes et à proximité de la crique des Aiguades cherchant le voisinage de l’homme qui le “gratifié” de pain, de fruits et autres confiseries. Ce nourrissage est assimilé par les éthologistes à un cadeau empoisonné susceptible de causer du tort à l’animal.

    En effet, étant un mammifère sauvage, le signe magot doit garder “intact” un instinct vital : la recherche de nourriture.

    Une campagne ardente d’information et de sensibilisation du public a été entreprise ces dernières années par l’Association écologique et scientifique “Amazer n’Kefrida” de concert avec le laboratoire d’écologie et environnement de l’université de Bgayet et le Parc national de Gouraya.

    En y dénonçant avec force le commerce illégal et les agressions multiformes dont fait l’objet le singe magot qui faut-il le rappeler, figure sur la liste des espèces protégées en Algérie en vertu du décret n° 83-509 du 20 août 1983, relatif aux espèces animales non domestiques protégées.

    D’autre part, la convention sur le commerce international des espèces de faune sauvage menacées d’extinction (CITES) inscrit le singe magot en annexe II, réglant ainsi son exportation dans des cas limités par un système de permis.

    Les enclos de vie naturelle que sont les parcs et les réserves devraient être soustraites à l’ardeur expansive de l’homme et son action destructrice.

    Car, seule la sauvegarde de sa niche écologique peut permettre au singe magot de s’épanouir hormanieusement.

    Par La Dépêche de Kabylie
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