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Changement climatique : Les forestiers en première ligne

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  • Changement climatique : Les forestiers en première ligne

    Les membres du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec) sont réunis depuis lundi 23 septembre durant quatre jours à Stockholm (Suède) pour finaliser les conclusions de leurs travaux avant la publication du cinquième rapport d’évaluation destiné à faire le point sur ce problème environnemental global. Vendredi 27 septembre, à la clôture de la réunion, le Giec rendra public le premier volet de ce rapport. La partie la plus attendue, celle qui traite directement des impacts, de l’adaptation et de la vulnérabilité au changement climatique, sera finalisée lors d’une prochaine réunion prévue du 25 au 29 mars 2014 à Yokohama (Japon). Quant aux stratégies possibles d’atténuation des changements climatiques, elles feront l’objet d’une autre réunion, quelques jours après, à Berlin (Allemagne) du 7 au 11 avril 2014. Les experts du Giec se retrouveront enfin du 27 au 31 octobre 2014 à Copenhague (Danemark) pour une compilation des trois parties du rapport pour rédiger la synthèse finale. Rappelons que, depuis sa création, en 1988, le Giec a publié quatre rapports en 1990, 1995, 2001 et 2007.
    Les institutions internationales n’ont pas attendu le rapport du Giec pour insister sur les impacts du changement climatique, particulièrement dans les pays les plus vulnérables. Ainsi, l’Organisation des Nations unies pour l’agriculture et l’alimentation (FAO) appelle à agir rapidement et à accroître les investissements pour répondre aux menaces que constitue le changement climatique pour les forêts de la planète. Les gestionnaires doivent changer leurs stratégies, plutôt que de se voir contraints de remédier aux effets dévastateurs du changement climatique. C’est le conseil que donne la FAO dans un document intitulé « Climate Change Guidelines for Forest Managers ». L’Algérie, dont 40% de la population rurale vit à proximité des forêts, est concernée par ces recommandations. Ce sont quelques millions d’Algériens qui tirent de la forêt directement leur nourriture, mais aussi de quoi faire du feu pour cuisiner et se chauffer en hiver, et, pour nombre d’entre eux, des revenus grâce à la vente des produits forestiers, dont le charbon et le bois de chauffe, et même la transformation et la commercialisation d’autres produits. « Le changement climatique affaiblit la capacité des forêts de fournir des biens et services écosystémiques essentiels », avertit la FAO. Le message est visiblement compris aussi bien par les organismes algériens chargés de gérer et protéger la forêt que les riverains, comme le prouve la mobilisation pour faire face efficacement au risque d’incendies, qui constituent un véritable fléau pour cet écosystème. Cette mobilisation va se renforcer et gagner en qualité, a promis le directeur général des Forêts. La FAO estime que le risque de feux de forêt devrait croître avec l’augmentation des températures et le fléchissement des précipitations dus au changement climatique. L’institution onusienne recommande l’aménagement de paysages naturels empêchant la propagation des incendies et la promotion d’essences forestières résistant au feu sont des stratégies importantes dans la lutte contre les feux. Enfin, le lien entre la forêt et l’eau est ressenti en Algérie à travers le phénomène de l’envasement des barrages qui diminue leurs capacités de stockage et réduit la disponibilité de cette ressource. Entretenir les forêts, restaurer celles qui sont dégradées, contribuent à réduire l’érosion et, par conséquent, l’envasement des barrages. Les forestiers devraient être en première ligne dans la lutte contre le changement climatique.

    par M’hamed Rebah
    le roeporters dz 24/09/13
    dz(0000/1111)dz
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