Belle initiative, première en Algérie et très bon pas que vient de réaliser l’université de Blida par l’ouverture d’une branche pour le «Journalisme Scientifique», en commençant par la formation des formateurs qui vont assurer cette formation au sein de l’université.
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Deux postgraduants sur les 13 de la promotion de journalisme scientifique de l’université Saâd- Dahleb de Blida ont effectué, durant deux mois, leur stage au sein de la rédaction du Soir d’Algérie. Nabila Haddadi et Benguerba Diouani, respectivement ingénieur en électronique et en mécanique, font partie de la première promotion des formateurs, des scientifiques en majorité, dans cette spécialité journalistique.
A la fin de leur cursus de deux ans, il leur sera délivré un mastère en journalisme scientifique. L’objectif de cette formation est de former des formateurs qui seront appelés à encadrer, dans deux ans, de futurs étudiants en mastère journaliste scientifique. Ceci dans le cadre du nouveau système LMD. Parrainée par l’Ecole supérieure de journalisme de Lille, cette formation est une première en Algérie et au niveau maghrébin. Des enseignants français leur ont dispensé, au cours de leur cursus, des cours sous forme de séminaires thématiques ayant trait, entre autres, à science et société, histoire de sciences et aux sciences mathématiques. Partant du principe que le journaliste scientifique est capable de comprendre un phénomène pour pouvoir l’expliquer à l’opinion publique, cette formation comporte deux volets. Le premier est purement scientifique et a porté sur, notamment, les énergies conventionnelles et non conventionnelles, l’eau et l’environnement, la microbiologie, les nouvelles technologies de l’information et de la communication. Le second est journalistique, à savoir les médias et sociétés, les droits d’auteur, les industries culturelles, les techniques rédactionnelles. Cette promotion a été amenée, dans le cadre de sa formation, à éditer une revue thématique scientifique sur l’eau. Comment leur est-il venu l’idée de s’inscrire dans ce programme ? “C’est personnel, dans chaque spécialité, on sent toujours qu’on a besoin de communication et de vulgarisation des différentes filières scientifiques”, a confié Benguerba Diouna. Par la suite, les postgraduants ont été amenés à faire un stage de deux mois dans l’un des organes de presse. Un apprentissage nécessaire pour observer et connaître les différentes étapes de réalisation d’un journal. “Au sein de la rédaction du Soir d’Algérie, nous avons pu avoir accès à toutes les étapes nécessaires de l’idée de l’article en passant par la correction au montage sans aucune restriction. C’était très intéressant et stimulant”, a affirmé Nabila Haddadi. Pour Benguerba Diouna, “en sachant que j’allais faire mon stage au sein du Soir d’Algérie j’avais un sentiment particulier car c’est mon journal. Le plus marquant est la disponibilité de toute l’équipe”. Après avoir fini leur stage, les postgraduants ont tenu à continuer à venir au Soir d’Algérie pour garder contact et approfondir leur expérience. Leur but maintenant est de contribuer à la multiplication de revues et journaux scientifiques algériens. Presque inexistants actuellement.
- Le Soir d'Algerie
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Deux postgraduants sur les 13 de la promotion de journalisme scientifique de l’université Saâd- Dahleb de Blida ont effectué, durant deux mois, leur stage au sein de la rédaction du Soir d’Algérie. Nabila Haddadi et Benguerba Diouani, respectivement ingénieur en électronique et en mécanique, font partie de la première promotion des formateurs, des scientifiques en majorité, dans cette spécialité journalistique.
A la fin de leur cursus de deux ans, il leur sera délivré un mastère en journalisme scientifique. L’objectif de cette formation est de former des formateurs qui seront appelés à encadrer, dans deux ans, de futurs étudiants en mastère journaliste scientifique. Ceci dans le cadre du nouveau système LMD. Parrainée par l’Ecole supérieure de journalisme de Lille, cette formation est une première en Algérie et au niveau maghrébin. Des enseignants français leur ont dispensé, au cours de leur cursus, des cours sous forme de séminaires thématiques ayant trait, entre autres, à science et société, histoire de sciences et aux sciences mathématiques. Partant du principe que le journaliste scientifique est capable de comprendre un phénomène pour pouvoir l’expliquer à l’opinion publique, cette formation comporte deux volets. Le premier est purement scientifique et a porté sur, notamment, les énergies conventionnelles et non conventionnelles, l’eau et l’environnement, la microbiologie, les nouvelles technologies de l’information et de la communication. Le second est journalistique, à savoir les médias et sociétés, les droits d’auteur, les industries culturelles, les techniques rédactionnelles. Cette promotion a été amenée, dans le cadre de sa formation, à éditer une revue thématique scientifique sur l’eau. Comment leur est-il venu l’idée de s’inscrire dans ce programme ? “C’est personnel, dans chaque spécialité, on sent toujours qu’on a besoin de communication et de vulgarisation des différentes filières scientifiques”, a confié Benguerba Diouna. Par la suite, les postgraduants ont été amenés à faire un stage de deux mois dans l’un des organes de presse. Un apprentissage nécessaire pour observer et connaître les différentes étapes de réalisation d’un journal. “Au sein de la rédaction du Soir d’Algérie, nous avons pu avoir accès à toutes les étapes nécessaires de l’idée de l’article en passant par la correction au montage sans aucune restriction. C’était très intéressant et stimulant”, a affirmé Nabila Haddadi. Pour Benguerba Diouna, “en sachant que j’allais faire mon stage au sein du Soir d’Algérie j’avais un sentiment particulier car c’est mon journal. Le plus marquant est la disponibilité de toute l’équipe”. Après avoir fini leur stage, les postgraduants ont tenu à continuer à venir au Soir d’Algérie pour garder contact et approfondir leur expérience. Leur but maintenant est de contribuer à la multiplication de revues et journaux scientifiques algériens. Presque inexistants actuellement.
- Le Soir d'Algerie
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