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Le Baudet du Poitou

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  • Le Baudet du Poitou


    L'âne paraît avoir pour berceau d'origine l'Afrique du nord-ouest.
    Origine
    De nombreux peuples du Proche-Orient l'ont connu et domestiqué depuis longtemps, et les différentes invasions l'ont amené très tôt en Europe où il s'est surtout développé dans les pays méridionaux.

    Le Baudet du Poitou semble avoir fait son apparition dès le Xè siècle en France, époque à laquelle plusieurs écrits font déjà état de la pratique de l'hybridation mulassière.

    La production de mules à partir de juments, dites « mulassières », et d'ânes a permis à cette dernière espèce de se développer. L'industrie mulassière fut surtout florissante au XIIIè puis au XVIIIè siècle, et le Baudet du Poitou fut largement exporté dans de nombreux pays (Amérique, Pays méditerranéens...) avant de voir ses débouchés intérieurs et extérieurs disparaître rapidement depuis 1950.


    Morphologie
    Le standard du Baudet du Poitou peut se décrire ainsi :
    - la robe est bai foncé, pouvant parfois aller jusqu’à la nuance “fougère”, avec le pourtour de la bouche, du nez et des yeux gris argenté bordés d'une auréole rougeâtre ; l'animal ne doit jamais être rubican (à robe semée de quelques poils blancs) ni porter de raie de mulet (bande noire longeant la ligne dorsale du garrot à la queue) ; le dessous du ventre et l'intérieur des cuisses sont très clairs ;
    - la taille moyenne est de 1,45 m au garrot ;
    - la tête est grosse et longue, les oreilles longues et bien ouvertes, garnies de poils longs ;
    - l'encolure est forte, le garrot effacé, le dos droit et long, le rein bien attaché, les hanches peu saillantes, la croupe courte ;
    - la cuisse est longue et musclée, l'épaule droite, le sternum saillant, les côtes rondes ;
    - les membres sont puissants, aux articulations très larges ; les pieds, larges et ouverts, sont recouverts de poils.
    L'utilisation


    Le Baudet du Poitou n'était guère utilisé pour le travail. Il tirait toute sa valeur de son rôle de reproducteur, pour la production de mulets notamment.

    Le nombre d'ânesses et de baudets est cependant très réduit, malgré une certaine demande à l'exportation.
    Un processus de conservation du Baudet du Poitou et une opération de relance de son élevage ont été mis en place par les Haras nationaux, en liaison avec les éleveurs et le Parc Interrégional du marais poitevin.
    Ainsi, pour sauver la race, un programme de sauvegarde a été mis en place avec identification des animaux et la création d'une asinerie expérimentale à Dampierre sur Boutonne.
    Aujourd’hui, il est apprécié comme animal de bât et il n’est pas rare de les voir attelés.

    haras-nationaux.fr
    L'institut Français du cheval et de l'équitation
    dz(0000/1111)dz

  • #2
    L’histoire des anes miniatures de mediterranee

    L’âne miniature, avec son adorable tête et ses yeux si tendres est un animal très affectueux. Il gagne le cœur de tous ceux qui l’approchent. De nos jours ce charmant petit animal fait la joie et le bonheur de ses propriétaires mais son histoire n’a pas toujours été aussi agréable. Originaire d’Afrique, il était utilisé comme bête de somme en Sardaigne et en Sicile. Une vie de privation et de dur labeur.


    C’est en 1929, que M. Robert Green, qui était courtier à New York et possédait une ferme dans le New Jersey, importa six ânesses et un baudet. Il avait entendu parler du merveilleux animal peu avant, pendant un voyage en Europe, et sans même les voir, il acheta et organisa leur transport par le biais d'un agent à Paris. Ce petit troupeau fit donc le long voyage et arriva à New York en Mai 1929. Malheureusement, quelques mois plus tard, trois ânesses furent tuées par un chien. Les trois ânesses restantes ainsi que le baudet furent donc à l’origine des ânes miniatures aux Etats-Unis. Une de ces ânesses était gestante et un petit ânon naquit le jour du
    Columbus Day 1929 ! Il fut nommé Christopher
    Columbus, il était le premier âne miniature à
    naître aux Etats-Unis.
    M. Green avait l’habitude de dire :"Les ânes miniature possèdent la nature affectueuse d'un Terre-Neuve, l’abnégation d'une vache, la résistance d'une mule, le courage d'un tigre, et une intelligence de très peu inférieure à celle de l'homme."
    L'âne, du latin "asinus " est un mammifère équin de la famille des solipèdes, voisin du cheval mais plus petit et à longues oreilles. Son cri est le " braiement "
    Les égyptiens furent les premiers à domestiquer l'âne 3000 ans avant notre ère (âne de Nubie) et ce, bien avant le cheval. Son berceau d'origine est le nord-est de l'Afrique et il apparaît en Europe dès l'âge de pierre. L’âne est un Animal dévoué et patient qui jouit d'une grande notoriété en Orient alors qu’en Occident sa mauvaise réputation n’a pas de raison apparente.
    La bible et le coran est jalonnée d'allusions à cet animal, symbole de paix, d'humilité de pauvreté et de courage qui conduit Marie et Joseph à Bethléem.
    En Inde, il y est dit que les âmes de la noblesse sont réincarnées dans le corps des ânes.
    En Chine, l'âne blanc est la monture des entités célestes, des princes, et des savants.

    Dans la plupart des pays d'Europe, le sort de l'âne n’a pas été très enviable. Pendant des siècles il subit le mépris, la calomnie, la brutalité et le labeur. Après avoir progressivement disparut il revient et l’on peut de nouveau l’apercevoir dans les praires.



    Les ânes miniatures ont été importés aux Etats-Unis à la fin des années 1920 à partir des îles de Sicile et de Sardaigne. Sur leurs îles natales, ces ânes miniatures ont maintenant disparus.

    Les importateurs américains étaient de riches familles. Elles gardaient ces petits animaux sur leurs terres, comme faisant partie de la famille. Sur les dossiers d'importation, on peut voir que la couleur préférée à l'importation était la couleur grise.
    À ce jour, il y a environ cinquante mille ânes miniatures aux États-Unis. A taille adulte, un âne miniature ne doit pas dépasser 36 pouces au garrot soit 91.5cm. La hauteur moyenne se situe entre 34 pouces (86.5cm) et 28 pouces (71CM).

    Comment toiser un âne ? prendre la mesure du sol au garrot (haut de la croix)
    Les anes miniatures ne sont pas des ânes nains, ils ne sont pas atteints de nanisme. Tout comme les chevaux miniatures, toys horse, falabellas, poneys miniatures, mini shetlands et autres mini équidés, les ânes miniatures sont une race à part entière. Le caractère des ânes miniatures n'est pas comparable à celui des chevaux miniatures ni même à celui de mini poneys ou mini shetlands nains, les ânes sont bien plus proches de leurs maîtres et font preuve de beaucoup de réflexion contrairement aux idées reçues.


    dz(0000/1111)dz

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    • #3
      @katiaret

      Pour vous remerciez de cette présentation sur cet adorable animal que vous aimez certainement, je vous offre ce joli poême que nous avons naguère appris à l'école:

      J'aime l'âne si doux

      J'aime l'âne si doux
      marchant le long des houx.
      Il a peur des abeilles
      et bouge ses oreilles.
      Il va près des fossés
      d'un petit pas cassé.
      Il réfléchit toujours
      ses yeux sont de velours.
      Il reste à l'étable
      fatigué, misérable.
      Il a tant travaillé
      que ça vous fait pitié.
      L'âne n'a pas eu d'orge
      car le maître est trop pauvre.
      Il a sucé la corde
      puis a dormi dans l'ombre.
      Il est l'âne si doux
      marchant le long des houx....

      Francis Jammes
      ثروة الشعب في سكانه ’المحبين للعمل’المتقنين له و المبدعين فيه. ابن خلدون

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      • #4
        l'âne sa donne bien à réfléchir...Je penses à ceux de la Casbah d'antan!

        Merci Katiaret d'avoir penser à ce pauvre bougre très utile que docile...
        " C’est la rivière qui apporte dans son cours l’espoir aux chercheurs d’or…Elle n’attends jamais de ces derniers qu’ils en remettent dans le sien" (r.b)

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        • #5
          L’âne domestique est connu dans le monde entier. C’est un bon animal de bât sur terrain escarpé. Il doit aussi sa popularité au fait qu’il refuse parfois d’avancer, avec ou sans fardeau. L’âne descend d’un cheval très ancien qui a été domestiqué il y a à peu près 5000 ans. Le mulet, très robuste, est issu d’un métissage entre un âne et une jument, le bardot, lui, est issu d’un métissage entre une ânesse et un cheval, tous deux sont stériles.

          Âne est le nom vernaculaire généralement donné aux animaux mâles. La femelle porte le nom d'ânesse et le petit, d'ânon.

          L’âne a été utilisé pour différentes fonctions. Bien que se soit un excellent animal de somme dans les régions retirées, l’âne est aussi un animal de spectacle talentueux. Certains disent que l’âne sauvage vivait dans les déserts d’Afrique du Nord. L’âne domestiqué fut ensuite transporté en Asie par les commerçants. On pense qu’il était l’ancêtre des ânes sauvages Asiatiques.

          Morphologie:

          Les caractéristiques des ânes sont notamment :

          leurs oreilles sont plus longues que celles des autres équidés
          leurs yeux sont plus dirigés vers l'avant que ceux des chevaux domestiques
          leur robe est généralement grise sauf sur le ventre, le museau et le contour des yeux qui sont blancs. Des races domestiques peuvent être à dominante noire, comme l'âne noir du Berry, ou brun, comme l'âne mulassier du Poitou, ou blanc, comme l'âne blanc d'Égypte. Les races grises ont aussi une croix noire qui se dessine sur leur dos, appelée « croix de saint André ». Les espèces sauvages présentent une robe allant du gris au brun-sable, voire brun-rouge chez le kiang ou âne sauvage du Tibet
          leur cri est le braiment (braire comme un âne) et est une sorte de « Hi-Han » assez strident et puissant absolument caractéristique.
          les ânes peuvent vivre une quarantaine d'années
          Les races du monde:

          Certaines différences morphologiques, comme la tête, le cou ou les pattes, permettent de distinguer les espèces différentes :

          l'âne sauvage d'Afrique (Equus africanus) vit en Afrique de l'Est, en particulier en Somalie.
          l'âne commun (Equus asinus), ou âne domestique, est issu de l'âne sauvage d'Afrique, et se trouve aujourd'hui sur tous les continents. Il est donc aujourd'hui souvent présenté comme une simple sous-espèce de Equus africanus : Equus africanus asinus,
          l'âne sauvage d'Asie ou hémione (Equus hemionus) qui vit en Asie centrale et a certainement été ponctuellement domestiqué ;
          l'espèce inclus aussi l'âne sauvage de l'Inde ou onagre (Equus hemionus onager) qui vit en Inde et dans les pays limitrophes du nord-ouest.
          l'âne sauvage du Tibet ou Kiang (Equus kiang) se rencontre dans l'Himalaya ;
          Les populations d’ânes sauvages sont menacées et certaines figurent sur la Liste rouge de l’UICN.

          L'âne domestique a formé des populations redevenues sauvages notamment en Australie et en Amérique : c'est le phénomène du marronnage.

          Les races françaises:

          * Le Baudet du Poitou
          * L'Âne des Pyrénées
          * L'Âne du Bourbonnais
          * L'Âne de Normandie
          * L'Âne de Provence
          * Le Grand noir du Berry
          * L'Âne du Cotentin
          * L'Âne Corse
          Les races sauvages:

          * L'âne sauvage d'Afrique
          * L'hémione ou onagre
          * L'âne sauvage du Tibet

          L'âne dans la littérature et le cinéma:

          L'âne Culotte de Henri Bosco
          Résumé: Le printemps et l'été, rien ne distingue l'âne Culotte de tous les autres ânes. Mais l'hiver... L'hiver, il porte des pantalons! Et puis, d'où vient-il, cet âne mystérieux? Et où retourne-t-il après que le boulanger et l'épicier ont rempli ses couffins? Les anciens du village le savent, mais ils n'en parlent pas. C'est pourquoi Constantin, un jour, sans que nul ne le remarque, grimpe sur le dos de l'âne Culotte. Tout au bout du chemin, Monsieur Cyprien semble l'attendre. Monsieur Cyprien dont la flûte ensorcelle la nature et les animaux. Et ce n'est que le premier de tous les évènements étranges qui vont bouleverser la vie du jeune garçon.

          Mémoires d'un âne de la Contesse de Ségur
          Préface des « Mémoires d'un Âne »:
          ...Vous verrez, mon cher petit Maître, comment moi, pauvre âne et mes amis, ânons et ânesses, nous avons été et sommes injustement traités par les hommes…
          Cadichon: Âne savant

          Bim, le petit âne de Jacques Prevert (adapté en film par Albert Lamorisse)
          Résumé: C'est l'histoire d'un petit âne à qui on veut couper les oreilles car elles sont trop grandes.


          Peau d'âne de Charles Perrault (adapté en film par Jacques Demy)
          Résumé: Un roi voit sa femme mourir en donnant la vie à leur enfant. Il lui promet de se marier qu'avec une femme plus belle qu'elle. Les années passent et il ne trouve pas femme plus belle. Seul sa fille dépasse de beauté sa défunte femme et veut donc l'épouser. La jeune fille ne voulant pas se marier avec son père fait appel à sa marraine la fée qui lui fait demander les robes au couleur du temps, de la lune et du soleil. Le père réussissant toujours à combler ses demandes, la jeune fille demande la peau de l'âne qui fournit le roi en or. Le père accède à sa requête et la jeune fille épouvantée, avec l'aide de sa marraine, s'enfuit avec la peau de l'âne pour éviter se mariage...

          L'âne dans les fables de Jean de La Fontaine
          - L'âne et le chien
          - Les deux chiens et l'âne mort
          - Le lion, le singe et les deux ânes
          - Le meunier, son fils et l'âne
          - Les voleurs et l'âne
          - L'âne chargé d'éponge et l'âne chargé de sel
          - Le lion et l'âne chassant
          - L'âne et le petit chien
          - L'âne portant des reliques
          - L'âne vétu de la peau du lion
          - Le Mulet se vantant de sa généalogie
          - Le vieillard et l'âne
          - L'âne et ses maîtres
          - Le cheval et l'âne
          Dernière modification par katiaret, 23 octobre 2014, 12h48.
          dz(0000/1111)dz

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          • #6
            bonjour rosierbelda

            l'âne sa donne bien à réfléchir...Je penses à ceux de la Casbah d'antan!
            Dans les ruelles étroites de la Casbah d'Alger, les ânes assurent quotidiennement le ramassages des ordures ménagères...


            l'animal le plus idiot d'Afrique est bien l'âne. Nombre d'anecdote courent d'ailleurs à son sujet, de montagnes en collines et de plaines en forêts durant la guerre de révolution algerien il était un moyen trés éficasse pour le transport des arme et nourriture dans les montagne et forentières,dont notre moudjahine utilise souvent....





            mème pendant la colinisation française en algerie

            Dernière modification par katiaret, 24 octobre 2014, 13h35.
            dz(0000/1111)dz

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            • #7
              Salut Katiaret
              Mais pourquoi idiot...parce qu'il fait bien son boulot sans tricher ?
              " C’est la rivière qui apporte dans son cours l’espoir aux chercheurs d’or…Elle n’attends jamais de ces derniers qu’ils en remettent dans le sien" (r.b)

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              • #8
                Pour vous remerciez de cette présentation sur cet adorable animal que vous aimez certainement, je vous offre ce joli poême que nous avons naguère appris à l'école:
                Merci delci ...je vous en prie
                Les littérateurs ont un grand rôle à jouer dans cet effort de monter importance de cette animal dans la societé humaine our nous enfants ..

                Pendant la Grande Guerre, des millions de chevaux et de mulets sont affectés aux armées. Le cheval demeure irremplaçable pour son agilité et sa rapidité sur les champs de bataille. Le mulet, lui, élément essentiel de l'artillerie de montagne, est utilisé par les compagnies de mitrailleuses de l'infanterie.
                Mais pour la première fois, à partir de 1916, les militaires ont recours aux ânes pour ravitailler en vivre et en munition les premières lignes où les Poilus sont confrontés à des combats d'une violence inégalée jusque-là. Contrairement aux chevaux et aux mulets, ils n'ont mi matricule, ni ration alimentaire réglementaire et sont absents des recensements.
                A leurs côtés, transis de froid dans la boue des tranchées ou sus la canicule, d'autres auxiliaires presque invisibles mais irremplaçables - pigeons voyageurs franchissants les lignes ennemies et chiens sanitaires repérant les blessés - sont également enrolés.
                dz(0000/1111)dz

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                • #9
                  bonjour rosierbelda

                  Mais pourquoi idiot...parce qu'il fait bien son boulot sans tricher ?
                  cela je ne sais pas ...et comment le cheval est considirer un aminal noble

                  malgré que la plupart des méssager de dieu ou prophèts en utiliser cette équidé comment moyen de transport trés figurie dans notre sainte coran ...

                  Un ancêtre à quatre doigts
                  Les premiers équidés possédaient quatre doigts à l’extrémité de leurs membres antérieurs et seulement trois aux postérieurs.
                  Résultat d’une progressive adaptation à la course, le nombre de doigts reposant sur le sol s’est, au fil des âges, réduit à trois, puis deux, jusqu’à l’apparition d’un sabot unique, caractéristique du cheval actuel.
                  Apparu pendant l’Eocène, il y a environ 55 millions d’années, on a cru pendant longtemps que le plus lointain ancêtre du cheval avait pour nom Hyracotherium leporinum. Mais, des études récentes le placent maintenant parmi les paléothères.



                  Egalement connu sous le nom d’Eohippus, il avait la taille d’un lévrier et habitait principalement dans les régions boisées d’Asie, d’Europe et d’Amérique du Nord.
                  Ce n’est qu’à la fin du Pliocène, il y a moins de deux millions d’années, que la forme actuelle du cheval se stabilise avec Pliohippus.
                  Découverts aux Etats-Unis, les fossiles attestent, pour la première fois, de la présence d’un doigt unique, surmonté par des membres plus allongés que ceux de ses prédécesseurs.
                  Les chevaux primitifs

                  Les premiers chevaux avaient la taille d'un mouton, plusieurs orteils à chaque pied et des dents adaptées à brouter les feuilles tendres.
                  Le schéma classique est celui d'une transformation d'un petit animal jusqu'aux grandes espèces mangeuses d'herbe à un seul orteil.
                  En fait, bien que ce ne soit pas entièrement faux, l'histoire des chevaux est un peu plus complexe.
                  Les vrais chevaux du genre Equus sont apparus en Amérique du Nord. Orohippus agilis est l'un des plus anciens cheval connu. Ses dents à couronne basse étaient adaptées pour manger des feuilles. Mais, déjà, ses prémolaires augmentaient de taille. Il mesurait 40 cm au garrot.
                  Il y a environ 2,5 Ma, les vrais chevaux ont traversé le pont continental qui reliait l'Alaska et la Sibérie et se sont répandus en Eurasie et en Afrique.
                  Mesohippus bairdi vivait durant l'Oligocène en Amérique du Nord. Ses dents montrent une adaptation plus marquée aux aliments coriaces. C'est le cheval typique de l'Oligocène nord-américain. Haut d'environ 55 cm au garrot, il ressemblait au cheval actuel mais avec trois doigts.
                  Adaptation et climat
                  L’histoire des chevaux est intimement liée aux changements climatiques. Après une longue évolution nord-américaine au cours de l'Eocène, les chevaux ont migré vers l'Eurasie au cours de l'Oligocène.
                  Ces continents, encore reliés à l’époque, étaient à la veille de se séparer.
                  Déjà de grande taille, ils commençaient à ressembler aux chevaux actuels.
                  Les Anchitheriinae ont été les premiers à apparaître en Europe. Leur pied avait conservé trois orteils. Leur cou était plus long que celui des chevaux actuels.
                  Le groupe va alors évoluer surtout en Amérique du Nord. Il va devenir plus grand et plus adapté à la course.
                  A la fin de l'Eocène (35 Ma), les spaléothères sont devenus les périssodactyles dominants. Ils étaient encore assez petits. Cependant, Palaeotherium magnum atteignait la taille d'un grand poney.
                  Au cours de l’Oligocène, il y a environ 30 millions d’années, la régression des forêts a contraint l’ensemble des équidés à gagner les prairies.
                  Ils ont dû s’adapter à un sol plus dur et au milieu plus ouvert, fréquenté par de nombreux prédateurs.
                  Des membres plus longs favorisaient la fuite. Cette spécialisation s’est également traduite par la réduction progressive du nombre de doigts. Le coussinet plantaire a disparu pour laisser place à un sabot unique et solide.
                  Parallèlement, la taille et la puissance des chevaux a augmenté ; de même, la dentition s’est adaptée à leur nouveau régime alimentaire : la mastication d’herbes dures.
                  La chevauchée sauvage
                  Le début du miocène américain est marqué par un foisonnement de formes à trois doigts. Certains équidés comme Anchitherium vont coloniser les forêts d’Eurasie.
                  D’autres, comme Merychippus, gagnent les vastes prairies d’Amérique du Nord dont l’extension est favorisée par l’assèchement du climat.
                  Leurs dents se transforment alors en véritables meules, mieux adaptées aux graminées. Les prémolaires devinrent plus grandes et finirent par ressembler aux molaires.
                  Ce sont les précurseurs des chevaux modernes.
                  Hipparion colonise ensuite l’Eurasie et l’Afrique à la fin du miocène. Il y côtoie les premiers australopithèques avant de s’éteindre.
                  Les os des membres des chevaux actuels sont dotés d’un mécanisme de verrouillage qui permet à l’animal de se tenir debout sans effort. Hipparion ne disposait pas d’un tel mécanisme.
                  Egalement originaire d’Amérique du Nord, le cheval moderne (Equus) gagne l’Ancien Monde, il y a 2,5 millions d’années.
                  A peu près dans le même temps, il disparaît d’Amérique du Sud. Il n’y sera réintroduit que par les conquistadors.
                  La lignée des chevaux sauvages est aujourd’hui aux portes de l’extinction. Le cheval de Przewalski est le dernier cheval sauvage, c’est-à-dire dont le patrimoine génétique est resté pur.
                  Environ 1000 chevaux de Przewalski vivent en captivé dans le monde. Plusieurs opérations de mise en liberté sont actuellement en cours afin de le réintroduire dans son habitat naturel.

                  V. BATTAGLIA
                  dz(0000/1111)dz

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                  • #10
                    je crois que la nature a bien fait les choses...mais l'homme parfois n'arrive pas à apprécier ce qui lui à été facilité pour vivre avec moins de tracas.
                    " C’est la rivière qui apporte dans son cours l’espoir aux chercheurs d’or…Elle n’attends jamais de ces derniers qu’ils en remettent dans le sien" (r.b)

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