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L'aventure du chat de Schrödinger

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  • L'aventure du chat de Schrödinger

    Le chat de Schrödinger est né dans une simple lettre envoyée par Erwin Schrödinger au grand sceptique de l’époque : Albert Einstein. Il est ensuite devenu un véritable casse-tête qui résume l’esprit de la physique quantique et ses plus grands défis. Dans un récent hors série magnifique de la revue « Science et Avenir », le problème a été bien détaillé, en voici le résumé.
    L’énoncé original du problème :
    « Un chat est enfermé dans une enceinte d’acier avec le dispositif infernal suivant (qu’il faut soigneusement protéger de tout contact direct avec le chat) : un compteur Geiger est placé à proximité d’un minuscule échantillon de substance radioactive, si petit que, durant une heure, il se peut qu’un seul des atomes se désintègre, mais il se peut également, et avec une égale probabilité, qu’aucun ne se désintègre ; en cas de désintégration, le compteur crépite et actionne, par l’intermédiaire d’un relais, un marteau qui brise une ampoule contenant de l’acide cyanhydrique. Si on abandonne ce dispositif à lui-même durant une heure, on pourra prédire que le chat est vivant à condition que, pendant ce temps, aucune désintégration ne se soit produite. La première désintégration l’aurait empoisonné. La fonction d’onde de l’ensemble exprimerait cela de la façon suivante : en elle, le chat vivant et le chat mort sont (si j’ose dire) mélangés ou brouillés en proportions égales. » (Erwin Schrödinger, Physique quantique et représentation du monde).

    On est bien face à un paradoxe, parce qu’on n’a jamais vu un chat mort et vivant au même temps,un traitement plus approfondi peut révéler des énigmes plus surprenantes. Face à ce paradoxe, les physiciens ont suivi deux voies : la résolution et la dissolution.

    1_ Dissolution du problème :
    Il s’agit de dire que le problème ne se pose même pas. La particularité de la physique quantique c’est que les systèmes n’y sont pas définis avec des coordonnées dans l’espace-temps mais avec une fonction d’onde qui ne donne que la probabilité qu’une grandeur ait une valeur donnée. On relie à une grandeur o (énergie, vitesse, position,…) un observable Ô (opérateur). Si cet opérateur a au moins une fonction propre f, alors la grandeur étudiée est dite exactement mesurable, et sa valeur est égale à la valeur propre associée (valeur m qui vérifie Ô(f) = m.f ).
    Or la plupart des opérateurs n’ont pas de fonctions propres, on n’obtient donc qu’une valeur moyenne de la grandeur.
    Revenons à notre chat, la fonction d’onde qui lui est associée prédit les deux cas simultanément (mort et vif), il n’y a donc aucun paradoxe.D’autre part, si on considère la théorie quantique comme une expression des limites de l’information expérimentale tout paradoxe est levé (le chat est dans un état de superposition (mort et vivant) parce que la boîte est fermée). En résumé, la théorie quantique se situe aux limites de ce que la science peut actuellement nous donner.
    Le problème c’est que ce principe de l’ignorance affronte les principes fondamentaux de la mécanique quantique. Par exemple, les inégalité d’Heisenberg interdisent la connaissance de certaines grandeurs comme l’énergie et la position avec certitude (autrement dit, on ne les connaîtra jamais).
    Dernière modification par Jigsaw, 05 janvier 2007, 11h38.

  • #2
    2_ la résolution du problème :
    Si on balance un pièce de monnaie dans l’air, on ne sait pas si elle est pile ou face avant qu’elle ne retombe sur terre mais notre pièce ne peut être que pile OU face à un instant donné. Si la désintégration d’un atome était un phénomène probabiliste de la même nature, on pourrait dire que le problème du chat réside dans l’ignorance de ce qu’il y a dans une boîte fermée. Donc si on ouvre la boîte, on voit le chat dans un seul et unique état : mort OU vivant. Or, le caractère probabiliste de l’atome est d’un autre ordre, les états « désintégré » et « non désintégré » se superposent à chaque instant. L’état du chat étant lié à celui de l’atome, on peut dire que le chat est mort ET vivant à chaque instant. Pire encore, si on ouvre la boîte et qu’on trouve notre chat dans un état donné (mort ou vif) c’est que l’atome est dans un état unique à ce moment-là, ce qui est impossible !!. Le chat continue donc à être mort et vivant même après l’ouverture de la boîte !! Attention, le jeu de massacre n’est pas fini. Si on considère un outil de mesure quelconque (ampèremètre, thermomètre,…). Cet outil est lié d’une façon ou d’une autre à des particules microscopiques en état superposé (deux spins à la fois par exemple), cette liaison est appelé intrication. Un système intriqué a donc un comportement probabiliste (état de chat), ce qui veut dire qu’on ne peut jamais obtenir une valeur exacte pour une mesure, même si elle est effectuée sur un objet macroscopique. Cette vision a contribué à la naissance de la théorie « many-worlds » selon laquelle l’état de superposition existe pour tout système (même macroscopique). Le chat reste toujours mort et vivant, mais un observateur qui voit le chat vivant n’a aucun accès au monde où se trouve le chat mort.Chacun des deux mondes reste donc cohérent de son côté.
    Pour sortir de cette impasse, une équipe de chercheurs à l’ENS Paris a récemment proposé la théorie de la « décohérence » (surnommée le chaton de Schrödinger). Selon cette théorie, un système peut être en état superposé s’il est suffisamment simple et petit. Cette superposition est liée à la présence de termes d’interférence (entre les orbitales par exemple). Ces termes deviennent négligeables si le système atteint un certain niveau de complexité à cause des interactions multiples avec l’environnement. On a réussi à établir la relation entre la durée de l’état superposé et la taille d’un système de photons, mais le modèle n’est pas le même pour tous les types de particules. La théorie de la décohérence s’arrête ainsi devant un problème crucial : la frontière entre le quantique et le classique. Contrairement à ce que l’on pensait, cette limite n’est pas seulement une question de taille.En effet, des chercheurs ont observés des phénomènes d’interférence provoqués par des particules dont la taille est de l’ordre du centimètre. Des comportements classiques ont été également observés avec des particules microscopiques. Ainsi, les chercheurs essayent de « faire grossir les chatons de Schrödinger » en espérant trouver la limite à partir de laquelle leur état devient clairement défini.
    Application :
    La limite entre quantique et classique est devenu le Graal des physiciens à cause de son application principale, l’ordinateur quantique. En effet, l’unité classique d’information est le bit qui ne prend qu’une valeur à la fois, 1 ou 0. Si on utilise des particules en état de superposition, on disposera alors de « qubits » pouvant avoir comme valeur 1 et 0 à la fois. Ce qui permettrait d’augmenter exponentiellement la vitesse des calculs et de résoudre des problèmes qui ne sont pas à la portée des ordinateurs classiques.
    En 2001, une équipe d’IBM en Californie a réussi à fabriquer une calculette quantique de 6 qubits. La petite invention a réussi à effecteur l’opération 15/3 = 5. Il faut dire qu’on ne disposera d’un ordinateur performant qu’à partir de 20 qubits, et l’objectif n’est toujours pas atteint.

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    • #3
      Zénon d'Elée croyait-il qu'Achille ne rattraperait jamais la tortue ?

      Zénon d'Elée croyait-il qu'Achille ne rattraperait jamais la tortue ?
      Non ? Sérieux ?
      A l'époque, le paradigme clandestin était que la langue grecque était parfaite, donc que sa structure était le moule valide pour raisonner la physique. Exemples dans la Physique d'Aristote. Comme vous le savez, cet essentialisme n'a jamais donné des résultats scientifiques valides.

      Et Zénon d'Elée se foutait respectueusement de la tête de ses collègues, quand il a diffusé ses paradoxes : l'adhésion fidèle à un langage inadéquat conduit à des absurdités.

      Erwin Schrödinger et Louis de Broglie sont les grands vaincus du congrès Solvay de 1927. Depuis cette date, l'histoire est réécrite par les vainqueurs.
      Si Schrödinger a balancé entre les pattes des vainqueurs l'apologue narquois du chat, c'était pour leur démontrer publiquement que leur idéation ne tenait pas la route. En fait, leur arrogance était telle, qu'ils n'ont jamais vu l'ironie.
      Et en 2006, ils ne l'ont toujours pas vue...

      Exemple de résultats : le numéro spécial de Sciences et Avenir a consacré 78 pages à du foutage de la gueule du public. Aucune des "sommités" convoquées ne tire son épingle du jeu, tant ils sont piégés par les postulats clandestins qu'on leur a enseignés, et qu'ils ont gobés sans examen critique.


      ***
      Dernière modification par Caton, 05 janvier 2007, 11h01.

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      • #4
        Un anti-mecanique quantique ? Feynman disait, personne ne comprend la mecanique quantique

        Le sujet est interressant, mais très compliqué et c'est toujours un sujet à controverse... j'y reviendrai plus tard là je suis creuvé mais ce numéro spécial de Sciences et Avenir, j'aimerai bien le voir, c'est quelle date ?

        En passant juste une blague lol :

        Le chat de Schrödinger, dans un état si particulier, amena de nombreuses blagues. D'abord, il est souvent présenté comme un fantôme, puisqu'il est mort vivant. Comme il n'a jamais été observé, des physiciens ont dessiné des avis de recherche:

        * WANTED! Chat de Schrödinger. Mort ou vif.


        Ou parfois, représentant mieux le paradoxe:

        * WANTED! Chat de Schrödinger. Mort et vif


        Et quelquefois, pour être plus rigoureux:

        * WANTED! Chat de Schrödinger. Mort, vif ou


        Dernière modification par absent, 04 janvier 2007, 22h46.

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        • #5
          Mais anti-délire, ça oui.

          Un anti-mecanique quantique ?
          Aucun rapport.
          Mais anti-délire, ça oui.
          Opposé aux fautes professionnelles protégées, aussi.

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          • #6
            ok man et au fait bienvenu à toi sur ce forum
            sinon pour la revue ? tu te rapelle du numéro ou de la date ?

            Commentaire


            • #7
              Merci pour ton mot de bienvenue.

              Merci pour ton mot de bienvenue.

              Numéro spécial de Sciences et Avenir, sorti en octobre 2006.

              Mais mieux vaut que je fasse un copier-coller du forum de l'UdPPC :
              21-Juil-2006 09:07 :

              Avec l'enseignement que nous avons reçu, et la vulgarisation qui s'en est ensuivie, nous sommes tous victimes d'un vocabulaire imprécis et impropre, à la va-comme-je-te-pousse.

              Nos illustres Grands-Ancêtres se sont hélas contentés de nous esbrouffer à grands coups de ninisme : ni-particules-ni-ondes-mais-absolument-autres.
              Un jésuite en fait autant pour nous esbrouffer, l'important n'est surtout pas que vous compreniez, mais que vous soyez impressionnés et subjugués.

              Dès l'instant qu'il y a expériences d'interférences réussies, il y a ondes. Il n'y a pas à sortir de là : ondes, avec bonne pseudo-périodicité, avec fréquence toujours, et avec longueur d'onde si déplacement, avec lois de dispersions et transformation de Fourier. Les premières réussies furent avec des photons, dès le début du 19e siècle. On en fait quotidiennement avec des électrons (par exemple en microscope électronique par transmission, rien qu'en changeant la focalisation pour obtenir un diagramme de Laue sur un carbure ou autre inclusion à identifier).
              Moins quotidiennement avec des neutrons, car il faut réserver son temps de faisceau en sortie de réacteur nucléaire six mois à l'avance et commencer à monter sa manip un an à l'avance.
              On a également fait des figures d'interférences avec des atomes ultrafroids, voire avec des fullérènes C60 ultrafroids, voire avec des molécules d'insuline en interférence sur réseaux.
              La cause est entendue : il n'y a que des ondes, tout le temps.

              Le piégeakon qui a vachement bien attrapé les nigauds, c'est d'une part la loi phénoménologique découverte par Planck en 1900 : on ne peut acheter et vendre l'interaction électromagnétique que par quanta d'action entiers ( h = 6,6260755 . 10^-34 joule.seconde/cycle = 1,05457266 . 10^-34 joule.seconde/radian).
              Cette constante universelle de Planck lie rigidement l'énergie à la fréquence, universellement. En particulier, si un machin-chose a une masse, on peut le considérer dans son repère propre, et là son énergie est à 100% due à sa masse. Donc la fréquence à laquelle le machin-chose quelconque oscille perpétuellement, est invariablement m.c²/h (Broglie, 1924).
              Un assemblage comme un atome ne peut avoir d'existence durable (grande devant la période propre de chaque électron) que s'il remplit des conditions d'onde stationnaire. Erwin Schrödinger a été le premier à fournir une équation d'onde pour l'électron, et à calculer les conditions de stationnarité pour l'atome d'hydrogène, en 1926. En 1928 Paul Adrien Maurice Dirac apporta des perfectionnements essentiels, qui introduisirent le spin et les masses négatives, énergies négatives et fréquences négatives, tous indispensables à une théorie correcte.

              Les autres éléments du piégeakon se composaient des postulats subreptices et clandestins suivants :
              1 - Les notions d'espace et de géométrie apprises dans le monde macroscopique durant notre adolescence, sont quand même toujours valides dans la microphysique, sans qu'il soit besoin d'expériences de validation.
              2 - Nos notions de temps macroscopique, avec irréversibilité thermodynamique, avec causalité unique dans le sens de l'irréversibilité statistique, apprises dans le monde macroscopique durant notre jeunesse à l'Université, sont quand même toujours valides dans la microphysique, sans qu'il soit besoin d'expériences de validation.
              3 - En conséquence, toute onde a un émetteur, mais ne saurait avoir d'absorbeur (sinon cela violerait nos notions macroscopiques de la causalité, et comme notre temps macroscopique et notre espace macroscopique sont autosimilaires à toute échelle sans aucune limitation, etc. etc.).
              4 - Le concept de corpuscule néo-newtonien, réinventé par Albert Einstein en 1905, ne saurait être remis en cause.

              Ainsi happés par le piégeakon qu'ils avaient préparé, nos illustres Grands-Ancêtres nous rebattent les oreilles depuis 1927 avec de la dualité onde-corpuscule, des aspects particulaires, de la réduction du paquet d'ondes, de la cruelle incertitude, et autres aspects Un-seul-dieu-trois-personnes-trois-personnes-un-seul-dieu, Tu ne regarderas pas sous les jupes du quantum, et Après moi, il n'y aura plus d'autre prophète, car la nouvelle physique est complète...

              Il est grand temps de renvoyer aux poubelles de l'Histoire ces échafaudages autour du mythique aspect corpusculaire.
              Le formalisme est correct, et prédit correctement, ce formalisme est 100% ondulatoire et déterministe. Le baratin dualiste et indéterministe par lequel on l'enseigne, prédit souvent le contraire du résultat expérimental, et simultanément le contraire de ce que le formalisme prédit. Voir en particulier l'expérience d'Afshar :
              http://www.irims.org/quant-ph/030503/
              http://www.irims.org/quant-ph/030503...rity%20All.PDF

              Si ce baratin ne prédisait qu'une minorité de résultats faux, ce ne serait pas si grave, il suffirait de l'envelopper d'un discours-vaseline, comme quoi "les modèles sont imparfaits mais simples, et se perfectionnent en se compliquant pour les étudiants plus avancés", enfin la rrroutine habituelle...
              La réalité est beaucoup plus grave : ce baratin dualisto-indéterministe est tellement faux et tellement obscur, qu'il en devient un bizutage universitaire extrêmement sélectif, ne laissant plus approcher du sanctuaire que des esprits extrêmement dociles, ayant renoncé à toute compréhension concrète. Une sélection à contre-sens. Cette exaction au long cours va continuer d'avoir des conséquences dramatiques pendant encore une ou deux générations de physiciens.


              Suite au message suivant :
              Dernière modification par Caton, 04 janvier 2007, 23h59.

              Commentaire


              • #8
                Suite (message trop long pour la limite à 11000 caractères)

                23-Juil-2006 12:49
                Envoyé par henri66
                bonsoir!

                je pensais moi aussi que les particules n'existaient pas,mais me faisant l'avocat du diable j'ai trouvé deux modestes arguments venant de mes connaissances vulgarisées à savoir;

                -primo la masse de la plupart de ces particules a été déterminée!

                -secundo à partir de leurs masses on a confirmé expérimentalement l'existence de la plupart de ces particules dans les chambres à bulle je crois des accélérateurs de particules et ainsi la découverte du boson de Higgs serait une question de temps avec la future mise en service du nouveau accélérateur de particules du CERN à Genève!
                Des tas de faits sont incontournables :
                Chaque fois qu'un électron est assez durable pour être détectable et mesurable, il présente une charge fixe, un spin de module constant, une masse constante, un rapport gyromagnétique constant, etc.
                On peut recommencer la même phrase pour toutes les particules stables ou presque stables. Sauf que des caractéristiques comme la masse deviennent de plus en plus floues, à mesure que la durée de vie de la particule instable est plus brève. Ou de l'assemblage de particules, tel qu'un noyau "yrast" (complètement saoul), fortement instable. C'est une conséquence immédiate des propriétés de la transformation de Fourier.

                Chaque fois qu'une particule est échangée entre un état initial et un état final tous deux raisonnablement définis, un quantum exact d'action a été mis en jeu. Souvent ce quantum d'action est aussi un quantum de moment angulaire, mais pas toujours : voir le cas des photons du genre dipôle électrique, à polarisation plane et non circulaire.

                Mais en déduire, comme le fit Albert Einstein en 1905, suivi ensuite par tous les moutons de Panurge : "Hourra ! J'ai tout compris ! Donc ce sont des petits grains ! Comme dans le monde macroscopique !", c'est d'une précipitation infantile.
                Quand on a bénéficié d'une formation professionnelle en méthodologie générale, on ne commet plus ce genre de bourdes. Manifestement nos estimés collègues défunts n'avaient jamais reçu cette part indispensable de leur formation, ni même n'avaient soupçonné qu'elle put exister.

                Un lien sur la réflexivité, composant essentiel de la créativité scientifique et de la méthodologie générale : http://lavaujac.club.fr/Reflexivite.html

                Cette vision en "petit grain, corpuscule" entraîne subrepticement tous les esprits vers des "intuitions" contrafactuelles. Ça coûte un prix fou.
                C'est incompatible avec la quasi-totalité des faits expérimentaux. C'est aussi complètement contradictoire avec un fait formel inventé en 1924 par Louis de Broglie, et totalement jeté au Trou de mémoire par les vainqueurs : Broglie généralisant aux particules dotées de masse la relation de Planck-Einstein E = h.nu, était contraint d'en déduire que toute particule dotée de masse est aussi dotée d'une fréquence d'oscillation intrinsèque et perpétuelle nu = m.c²/h.

                D'où la présence d'une longueur d'onde expérimentalement décelable dès que la particule se déplace.
                Un fullérène n'a aucune longueur d'onde finie. Dans son repère, il a
                toujours sa fréquence intrinsèque nu = m.c²/h.
                Dans son repère, sa vitesse de groupe est nulle, et sa vitesse de
                phase est infinie, donc dans son repère, sa longueur d'onde est
                infinie.

                Si ce fullérène est en mouvement par rapport au repère du labo à la
                vitesse v, alors sa vitesse de phase vphi vaut c²/v, et donc sa
                longueur d'onde dans le repère du labo vaut :
                lambda = vphi/nu = h/(m.v) = h/p.
                où p désigne l'impulsion, nu la fréquence, v la vitesse de groupe,
                vphi la vitesse de phase.

                Si vous envoyez des fullérènes homocinétiques sur une cible
                détectrice, via un réseau pour diffraction, chaque absorbeur ne pourra
                prendre durablement en compte que les contributions en phase, à
                travers tout le fuseau de Fermat de la propagation. Transaction après
                transaction, le pattern de réception fait statistiquement apparaître
                ce qui était prédit par l'optique ondulatoire.
                S'en déduisent aussi immédiatement (sauf que eux ne l'avaient jamais fait) la vitesse de phase des ondes brogliennes, le bruit de fond perpétuel qui en résulte, ainsi que le mécanisme des handshakes (poignée de main pour transfert synchrone) entre absorbeurs et émetteurs de tout photon, voire de toute particule. Erwin Schrödinger avait fortement commencé le travail en 1926, donnant le mécanisme d'émission de photon par battement entre les deux fréquences de deux états (stables ou métastables) de l'onde électronique autour du noyau. Il avait manqué le fait que sa théorie est aussi valide pile poil à l'absorption de photon. De toutes façons, tout cela a été jeté au Trou de mémoire par les vainqueurs.

                Les vainqueurs ont conservé la longueur d'onde, et jeté la fréquence, ainsi que la plupart des propriétés ondulatoires qui s'en déduisent facilement. Cela permettait une escroquerie : baptiser "Principe d'incertitude de Heisenberg" ce qui n'est qu'une conséquence immédiate de la transformation de Fourier sur ces ondes. Oui, mais... comprenez... les impératifs territoriaux... en ces temps instables entre deux héroïques boucheries mondiales...

                Mon article de 1999 est en ligne à http://lavaujac.club.fr/GEOMETRIE_infond.htm sous le titre L'hypothèse clandestine et dirimante de la géométrie

                J'ai commencé de rédiger une vulgarisation Quantique pour les nuls, à http://lavaujac.club.fr/Quantique_pour_les_nuls.html
                It's a work in progress...

                J'ai résumé les problèmes que pose la rétrosymétrie à http://lavaujac.club.fr/Rupture_de_l...osymetrie.html
                Si vous voyez d'autres objections, n'hésitez pas, je vous en serai reconnaissant.


                21-Oct-2006 09:41

                Ecrire une équation d'onde incite à croire à une onde...

                C'est bien pourquoi Heisenberg était parti dans une guerre à mort contre Schrödinger : une onde et une équation d'onde, il trouvait cela "écoeurant", selon ses propres termes (correspondance : courrier à Pauli).
                Dirac a perfectionné l'équation d'onde, selon le nouveau cahier des charges d'écrire une équation linéaire du premier ordre, ce qui lui a fait aboutir à quatre composantes, dont deux à rebrousse-temps macroscopique. Relisez son chapitre 67 dans son Principles of Quantum Mechanics : "The Wave equation of the electron". Pas un mot de corpusculaire là dedans. 100% ondulatoire. Un excellent rédacteur, que ce Dirac !

                Ce qui vous piège, c'est la surcharge sémantique subreptice que l'on fait porter en toute clandestinité à "fonction d'onde". Non seulement c'est ondulatoire et doit répondre à une équation d'onde - partie explicite et correcte de l'exigence - mais de plus cela porte la surcharge suivante :
                Attention ! Le temps microphysique supporte la causalité macroscopique, donc pas d'absorbeur, pas de conditions finales, pas d'écoulement rétrochrone de la causalité le long du parcours spatio-temporel du quanton, qu'il soit stationnaire ou en vol ! Et si vous contrevenez, vous serez exclu du Club et excommunié ! On vous traitera de diseuse de bonne aventure !

                Cette confusion indéfendable entre des tailles de la maille d'analyse incompatibles, est le fondement de l'enseignement quantique depuis 1927. Trois générations déjà.


                Fin des citations. Excusez la longueur, mais il est tout de même plus pratique d'avoir les biscuits rangés dans la même boîte.
                Dernière modification par Caton, 05 janvier 2007, 00h07.

                Commentaire


                • #9
                  Au début de l’aricle de « Science et Avenir » consacré au paradoxe du chat, on dit clairement qu’il s’agit d’une expérience mentale, irréalisable mais qui explique bien la particularité de la physique quantique. Cette physique est différentes de la physique classique (la différence n’est pas seulement une question de taille, car on peut bien trouver des objets macroscopiques de comportement quantique et vis-versa). Dans la physique quantique les mouvements sont décrits dans l’espace de Hilbert où l’on situe des probabilités de présence ou de valeurs pour des grandeurs données. L’expérience des « chatons de Schrödinger » prouve que le caractère probabiliste au niveau macroscopique est également différent, la position de l’électron n’est pas unique et ignorée, il faut dire que plusieurs états et position se superposent. Ainsi, la question « où se trouve l’électron ? » ne se pose même pas. Toutefois, le déterminisme n’est pas exclu car la fonction d’onde décrit parfaitement la particule dans l’espace de Hilbert. On n’est pas obligé de savoir dans quel position se trouve l’électron ou les coordonnées exactes du vecteur de spin, ce serait une description classique. C’est tout ce que Schrödinger voulait dire à propos de son chat. Pour pouvoir imaginer un chat simultanément mort et vivant il faut savoir remettre en cause son bon sens « classique ».

                  Commentaire


                  • #10
                    Et voilà la parfaite illustration de l'arrogance des vainqueurs

                    Au début de l’aricle de « Science et Avenir » consacré au paradoxe du chat, on dit clairement qu’il s’agit d’une expérience mentale, irréalisable mais qui explique bien la particularité de la physique quantique. Cette physique est différentes de la physique classique (la différence n’est pas seulement une question de taille, car on peut bien trouver des objets macroscopiques de comportement quantique et vis-versa). Dans la physique quantique les mouvements sont décrits dans l’espace de Hilbert où l’on situe des probabilités de présence ou de valeurs pour des grandeurs données. L’expérience des « chatons de Schrödinger » prouve que le caractère probabiliste au niveau macroscopique est également différent, la position de l’électron n’est pas unique et ignorée, il faut dire que plusieurs états et position se superposent. Ainsi, la question « où se trouve l’électron ? » ne se pose même pas. Toutefois, le déterminisme n’est pas exclu car la fonction d’onde décrit parfaitement la particule dans l’espace de Hilbert. On n’est pas obligé de savoir dans quel position se trouve l’électron ou les coordonnées exactes du vecteur de spin, ce serait une description classique. C’est tout ce que Schrödinger voulait dire à propos de son chat. Pour pouvoir imaginer un chat simultanément mort et vivant il faut savoir remettre en cause son bon sens « classique ».
                    Et voilà la parfaite illustration de l'arrogance des vainqueurs : Nous avons vaincu Schrödinger, donc maintenant nous sommes propriétaires de ce qu'il a "voulu dire", à la place de ce qu'il a réellement écrit.

                    Arrogance toujours : Nous sommes les modernes, et vous, vous êtes les "classiques"... Et après nous, il n'y aura plus d'autre prophètes...

                    Exercice 1 :
                    Supposer que Zénon d'Elée ait été vaincu, et que les sophistes grecs soient toujours au pouvoir. Refaire l'énoncé de Zénon, pour lui faire démontrer le contraire de ce qu'il avait écrit, mais qui soit conforme à la doctrine victorieuse.

                    Exercice 2 :
                    Prouver que Montesquieu voulait réellement prôner l'esclavage des nègres.
                    Référence : http://noiresmemoires.rfo.fr/article20.html
                    ou http://hugoclave.free.fr/esclavage.htm

                    Exercice 3 :
                    Prouver que Jonathan Swift était partisan du cannibalisme.
                    Référence : http://rocbo.chez-al<b>i</b>ce.fr/li...estepropos.htm
                    ou http://cours2005.hautetfort.com/file...s_ue_libre.doc si le précédent lien subit les assauts du déchiqueteur.

                    Erwin Schrödinger n'a nullement exposé là "la particularité de la physique quantique", mais la particularité et les contradictions de la théorie au pouvoir, à laquelle il ne croyait pas, pour des raisons qu'il avait déjà exposées en 1927 : "Curieuse physique, qui se concentre sur les états, et dénie les transitions !".
                    Dernière modification par Caton, 05 janvier 2007, 14h38.

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                    • #11
                      J'ai du mal à suivre, la distinction "classique/quantique" n'a rien d'ironique et c'est un sujet de recherche tout à fait sérieux. D'ailleurs, la correction des lois les ennoblit et ne les détruit pas, on n'est pas dans une joute oratoire là.
                      La physique Newtonnienne a toujours fait ses preuves, on ne peut laisser tomber ces lois fondamentales mais ça ne sert à rien d'appliquer la RFD à un électron. D'ailleurs la théorie quantique n'a pas été la première correction, il ne faut pas oublier le choc provoqué par les lois de la relativité (vitesse indépendante du repère !!). Ces lois avait été annoncées par Einstein, notre destinataire himself.

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                      • #12
                        Non, c'est usé jusqu'à la corde.

                        J'ai du mal à suivre, la distinction "classique/quantique" n'a rien d'ironique et c'est un sujet de recherche tout à fait sérieux.
                        Non, c'est usé jusqu'à la corde. Deux décennies de retard, pour le moins, puisque la solution est publiée depuis 1986, m'antériorisant de onze-treize ans environ. Et nous sommes tous des héritiers de Wheeler et Feynman, de leurs travaux parus en 45.
                        Et le plus vexant, reste bien que Broglie et Schrödinger avaient en mains en 1926 (voir son article dans la Physical Review, décembre 1926) tout ce qu'il fallait sauf que il leur restait à jeter à la poubelle quelques postulats clandestins, et que eux non plus ne les ont pas jetés. 79 ans de perdus.
                        En une seule phrase : il leur restait à jeter les différents aspects de l'hypothèse macroscopique clandestine. Que la vulgate de Copenhague ne jetait pas non plus, surtout pas !

                        J'ai déjà donné ma référence, qui donne en annexes celles de Cramer et d'Afshar :
                        http://lavaujac.club.fr/GEOMETRIE_infond.htm
                        Dernière modification par Caton, 06 janvier 2007, 17h46.

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                        • #13
                          Bon, il me reste juste quelques questions:

                          1_ A partir de quels critères peut-on dire qu'un système est quantique ou classique ?

                          2_ Comment expliquer les états de superposition et les spectres des éléments en dehors de la théorie quantique?

                          3_ Pourquoi Erwin Schrödinger aurait-il déclaré que la théorie quantique "n'étudiait pas les transitions" ?

                          4_ Qu'avait Schrödinger contre la science dont il est l'un des fondateurs?

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                          • #14
                            Pas contre la science, contre le coup d'état Born-Heisenberg.

                            Bon, il me reste juste quelques questions:
                            4_ Qu'avait Schrödinger contre la science dont il est l'un des fondateurs?
                            Pas contre la science, contre le coup d'état Born-Heisenberg.
                            Lire Franco Selleri pour les détails des courriers (et des gracieusetés qu'ils contiennent) et des biographies.
                            Franco Selleri : le grand débat de la théorie quantique. Champs Flamamrion.

                            3_ Pourquoi Erwin Schrödinger aurait-il déclaré que la théorie quantique "n'étudiait pas les transitions" ?
                            Dans cette théorisation, des abstractions tombent du ciel, les "états". Comme de plus on maintient les corpuscules et qu'on bannit les ondes, et qu'on télescope des échelles d'analyse colossalement différentes, il ne reste plus comme lien entre les faits et un semblant de théorie que l'invention magique des "probabilités de transition". Sauf qu'ayant banni les ondes et encore plus leurs fréquences, puisque cela venait de Broglie et de Schrödinger, il ne restait plus rien pour penser la physique des transitions, la physique de l'émission de photon, la physique de la réception de photon, etc.

                            2_ Comment expliquer les états de superposition et les spectres des éléments en dehors de la théorie quantique?
                            Charles de Gaulle aussi avait l’art de poser de nombreuses questions à la fois, auxquelles les citoyens n’avaient que deux choix possibles : répondre un seul OUI à toutes, ou NON à toutes. Il appelait cela un référendum. « Approuvez-vous telle réforme constitutionnelle, plus tel choix de politique étrangère, plus tel choix de politique intérieure, plus toute ma politique depuis que j’ai pris le pouvoir, et m’aimez vous ? Oui ou non ? ». Ce jeu a duré de 1958 à 1969, lorsque de Gaulle a perdu. Son tombeur, Georges Pompidou, crut astucieux de recommencer la même combine presque trois ans plus tard : « Approuvez-vous la construction de l’unité européenne, et toute ma politique, et m’aimez-vous ? ».

                            Comme je l'ai déjà répété ici même plusieurs fois, le formalisme de la quantique est indubitablement correct. Non moins indubitablement, il est strictement ondulatoire, et strictement déterministe.

                            Simplement, le baratin corpusculiste et dualiste par lequel on l'introduit aux malheureux étudiants, prédit des faits contradictoires avec ce que le formalisme calcule, et contradictoires avec les expériences, notamment l'expérience d'Afshar. Référence déjà donnée plus haut.

                            Que le formalisme soit correct, n'implique en rien que le baratin qui est censé en donner la sémantique, le soit aussi. Et pourtant, ce baratin, vous l'avez tous appris par coeur. Il vous sert à contempler de haut les manants, les profanes-qui-ne-savent-pas, à vous prendre pour des initiés-qui-savent : n'ayant aucun sens, il est parfaitement incompréhensible, ce qui en fait toute la valeur rhétorique.

                            1_ A partir de quels critères peut-on dire qu'un système est quantique ou classique ?
                            Je ne suis pas concerné par cette querelle de territoire.
                            Relisez ce que j'ai publié sur la thermalisation des nucléons ou des électrons. Ce n'est qu'un extrait du cours de Physique Nucléaire, mais nous n'étions pas formellement autorisés à transporter cette connaissance dans l'autre amphi.
                            Dernière modification par Caton, 05 janvier 2007, 23h58.

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                            • #15
                              Il ne restait plus rien pour penser la physique des transitions, la physique de l'émission de photon, la physique de la réception de photon, etc.

                              Ah bon ! Je te résume tout simplement ce qu’on apprend en L3 à propos des transitions : On commence par l’approximation de Slater, on conclut (forcément) que c’est vraiment une approximation car ça implique une dégénérescence si le nombre quantique n est le même. On passe à la suite en calculant les termes de Russel-Sanders puis les termes spectroscopiques. C’est toujours de la mécanique quantique pour les nuls et l’équation de notre cher Schrödinger n’est pas loin. Avec les règles de sélection (bien expérimentales), on détermine les transitions possibles. Ceci ne couvre qu’une infime partie de la science des transitions qui s’inscrit bien dans le cadre de la théorie quantique.
                              Quant au principe de complémentarité, l’expérience d’Afshar ne le contredit pas, elle cherche seulement à prouver que les photons (utilisés dans l’expérience) présentent un comportement d’onde ET de particule dans la même expérience, ce que Bohr avait considéré comme un paradoxe (cf. :
                              Afshar experiment )

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