Les Pilliers de la Création de la Nébuleuse de l'Aigle qui avait été rendu célèbre grace au téléscope spatial Hubble en 1995 sont devenu des piliers fantômes car il semblerait bien qu'ils aient disparu.
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Ils font partie des plus belles et des plus célèbres images de l’univers popularisées grâce à Hubble. Pourtant, les ‘’piliers de la création’’ de la nébuleuse de l’Aigle, photographiés en 1995 par le télescope spatial, n’existent plus, affirment aujourd’hui des astrophysiciens. Les trois colonnes de gaz et de poussières où des étoiles se forment auraient déjà été détruites par une supernova, l’explosion d’une étoile massive.
Une nouvelle observation de la nébuleuse de l’Aigle (Messier 16) réalisée dans l’infrarouge par le télescope spatial Spitzer, a permis à Nicolas Flagey (Institut d'Astrophysique Spatiale, France) et à son équipe de distinguer un énorme nuage de poussières chaudes (en rouge sur l’image). Ces poussières auraient été chauffées par l’explosion d’une étoile très massive, il y a 8.000 à 9.000 ans. Selon les calculs des chercheurs, le souffle de la supernova aurait atteint les fameux piliers il y a environ 6.000 ans.
Comme la nébuleuse de l’Aigle est située à 7.000 années lumière de nous, sa lumière met 7.000 ans à nous parvenir et nous pourrons donc admirer ces fascinantes stalagmites pendant un millier d’années encore. Même si en réalité il n’en reste probablement plus grand chose. Une nouvelle génération d’étoiles a dû naître des débris des piliers de gaz.
L’équipe de Flagey, qui a présenté ces travaux lors du congrès de la Société américaine d’astronomie, qui s’achève aujourd’hui à Seattle, tente désormais de retrouver dans les archives astronomiques la trace de la supernova. Ces explosions stellaires sont en effet visibles dans le ciel pendant plusieurs semaines sous forme d’une étoile très brillante.
Par Sciences et Avenir
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Ils font partie des plus belles et des plus célèbres images de l’univers popularisées grâce à Hubble. Pourtant, les ‘’piliers de la création’’ de la nébuleuse de l’Aigle, photographiés en 1995 par le télescope spatial, n’existent plus, affirment aujourd’hui des astrophysiciens. Les trois colonnes de gaz et de poussières où des étoiles se forment auraient déjà été détruites par une supernova, l’explosion d’une étoile massive.
Une nouvelle observation de la nébuleuse de l’Aigle (Messier 16) réalisée dans l’infrarouge par le télescope spatial Spitzer, a permis à Nicolas Flagey (Institut d'Astrophysique Spatiale, France) et à son équipe de distinguer un énorme nuage de poussières chaudes (en rouge sur l’image). Ces poussières auraient été chauffées par l’explosion d’une étoile très massive, il y a 8.000 à 9.000 ans. Selon les calculs des chercheurs, le souffle de la supernova aurait atteint les fameux piliers il y a environ 6.000 ans.
Comme la nébuleuse de l’Aigle est située à 7.000 années lumière de nous, sa lumière met 7.000 ans à nous parvenir et nous pourrons donc admirer ces fascinantes stalagmites pendant un millier d’années encore. Même si en réalité il n’en reste probablement plus grand chose. Une nouvelle génération d’étoiles a dû naître des débris des piliers de gaz.
L’équipe de Flagey, qui a présenté ces travaux lors du congrès de la Société américaine d’astronomie, qui s’achève aujourd’hui à Seattle, tente désormais de retrouver dans les archives astronomiques la trace de la supernova. Ces explosions stellaires sont en effet visibles dans le ciel pendant plusieurs semaines sous forme d’une étoile très brillante.
Par Sciences et Avenir
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