Bonjour
Les apiculteurs et les chercheurs doivent continuer à collaborer pour découvrir pouquoi les colonies d'abeilles continuent à disparaître. Une journée scientifique consacrée au problème s'est tenue samedi à Berne.
Les experts ont parlé du phénomène du 'Colony Collaps Disorder': les abeilles abandonnent les ruches, laissant derrière elles leur descendance.
La croissance du commerce international des marchandises fait le bonheur des économistes, mais pas celui des apiculteurs. Elle provoque en effet l'apparition de parasites et de maladies jusqu'ici inconnus et contribue à augmenter la mortalité des abeilles.
Face à ces menaces, différentes solutions ont été présentées samedi lors d'une journée scientifique organisée à la station de recherche Agroscope Liebefeld-Posieux pour le centième anniversaire du Centre de recherches apicoles (CRA).
Les experts présents ont surtout souligné l'importance de pratiquer une apiculture de haute qualité en lien étroit avec la recherche scientifique, indique la station dans un communiqué.
Nouveaux parasites
Ceci d'autant plus qu'il faut, dans un avenir proche, s'attendre à l'introduction possible de nouveaux parasites tels le 'petit coléoptère de la ruche' ou l'acarien 'Tropilaelaps'. Et que le mystérieux phénomène du 'Colony Collaps Disorder' – les abeilles quittent les ruches et laissent derrière elle leur descendance – continue à faire des ravages.
Observées d'abord en Amérique du Nord, ces hécatombes d'abeilles domestiques sont documentées depuis les années 60. Ayant fait de terribles dégâts aux Etats-Unis surtout, ce phénomène existe également en Europe et en Suisse, mais dans une proportion moins dramatique.
Pour l'expliquer, les scientifiques avancent l'hypothèse d'une influence des changements du
climat et des pesticides. Ils citent également le varroa, un parasite actif en Suisse depuis 1984, qui est un vecteur virologique très actif.
Epizooties déjà en 1900
Né en 1907, le CRA avait vu le jour alors que le monde de l'apiculture était également confronté à de grandes difficultés.
En 1900, alors que la Suisse comptait environ 45'000 apiculteurs, la densité très élevée des colonies avait en effet provoqué des épizooties et d'énormes pertes d'abeilles.
Aujourd'hui, les apiculteurs contribuent à l'économie suisse à hauteur de près de 364 millions de francs. Quelque 64 millions proviennent directement de la vente de leurs produits - miel, cire, propolis, gelée royale ou pollen. Et 300 millions sont générés indirectement grâce à la pollinisation des seuls fruits et des baies.
Pour encourager le secteur, la Chambre haute a transmis en mars dernier à la Chambre basse une motion visant à stopper la disparition progressive de l'apiculture.
Le texte demande notamment d'inscrire la promotion de cette activité dans la loi et de mettre à disposition les moyens nécessaires pour l'encourager de manière efficace. La Chambre basse l'a pour sa part inscrite dans la Politique agricole 2011.
swissinfo
Les apiculteurs et les chercheurs doivent continuer à collaborer pour découvrir pouquoi les colonies d'abeilles continuent à disparaître. Une journée scientifique consacrée au problème s'est tenue samedi à Berne.
Les experts ont parlé du phénomène du 'Colony Collaps Disorder': les abeilles abandonnent les ruches, laissant derrière elles leur descendance.
La croissance du commerce international des marchandises fait le bonheur des économistes, mais pas celui des apiculteurs. Elle provoque en effet l'apparition de parasites et de maladies jusqu'ici inconnus et contribue à augmenter la mortalité des abeilles.
Face à ces menaces, différentes solutions ont été présentées samedi lors d'une journée scientifique organisée à la station de recherche Agroscope Liebefeld-Posieux pour le centième anniversaire du Centre de recherches apicoles (CRA).
Les experts présents ont surtout souligné l'importance de pratiquer une apiculture de haute qualité en lien étroit avec la recherche scientifique, indique la station dans un communiqué.
Nouveaux parasites
Ceci d'autant plus qu'il faut, dans un avenir proche, s'attendre à l'introduction possible de nouveaux parasites tels le 'petit coléoptère de la ruche' ou l'acarien 'Tropilaelaps'. Et que le mystérieux phénomène du 'Colony Collaps Disorder' – les abeilles quittent les ruches et laissent derrière elle leur descendance – continue à faire des ravages.
Observées d'abord en Amérique du Nord, ces hécatombes d'abeilles domestiques sont documentées depuis les années 60. Ayant fait de terribles dégâts aux Etats-Unis surtout, ce phénomène existe également en Europe et en Suisse, mais dans une proportion moins dramatique.
Pour l'expliquer, les scientifiques avancent l'hypothèse d'une influence des changements du
climat et des pesticides. Ils citent également le varroa, un parasite actif en Suisse depuis 1984, qui est un vecteur virologique très actif.
Epizooties déjà en 1900
Né en 1907, le CRA avait vu le jour alors que le monde de l'apiculture était également confronté à de grandes difficultés.
En 1900, alors que la Suisse comptait environ 45'000 apiculteurs, la densité très élevée des colonies avait en effet provoqué des épizooties et d'énormes pertes d'abeilles.
Aujourd'hui, les apiculteurs contribuent à l'économie suisse à hauteur de près de 364 millions de francs. Quelque 64 millions proviennent directement de la vente de leurs produits - miel, cire, propolis, gelée royale ou pollen. Et 300 millions sont générés indirectement grâce à la pollinisation des seuls fruits et des baies.
Pour encourager le secteur, la Chambre haute a transmis en mars dernier à la Chambre basse une motion visant à stopper la disparition progressive de l'apiculture.
Le texte demande notamment d'inscrire la promotion de cette activité dans la loi et de mettre à disposition les moyens nécessaires pour l'encourager de manière efficace. La Chambre basse l'a pour sa part inscrite dans la Politique agricole 2011.
swissinfo
