Des chercheurs de l’Institut Pasteur et du CNRS ont analysé le patrimoine génétique de 210 individus représentatifs des différents types de population dans le monde. En comparant plus de 2.8 millions de marqueurs polymorphes (zone de variabilité) répartis sur les chromosomes, ils ont pu mesurer le niveau des différences entre les sujets et donc entre les populations.
Leur étude a permis d’identifier 582 gènes qui, en exagérant un peu, sont responsables des grandes différences physiques humaines : couleur des cheveux, pigmentation de la peau et également d’autres dissemblances moins remarquables à l’œil nu mais toutes aussi importantes : résistance aux parasites, sensibilité aux grandes maladies métaboliques (diabète, obésité, hypertension…).
Ces gènes ont commencé à se différencier il y a 60 000 ans pour les plus vieux et jusqu’à 10 000 ans pour les plus récents. Leur mutation s’est produite pour répondre à une forte pression environnementale et a procuré aux porteurs un avantage sélectif ce qui assuré une prédominance dans leur transmission. C’est ainsi que le gène CR1, impliqué dans la sévérité des attaques de paludisme, possède un variant retrouvé chez 85% des Africains mais absent chez les Européens et les Asiatiques.
Ces résultats, publiés cette semaine dans la revue Nature Genetics, ouvre des pistes d'investigation importantes pour l'étude des gènes de prédisposition à différentes pathologies dont la prévalence varie entre les populations humaines.
Par Sciences et Avenir
Leur étude a permis d’identifier 582 gènes qui, en exagérant un peu, sont responsables des grandes différences physiques humaines : couleur des cheveux, pigmentation de la peau et également d’autres dissemblances moins remarquables à l’œil nu mais toutes aussi importantes : résistance aux parasites, sensibilité aux grandes maladies métaboliques (diabète, obésité, hypertension…).
Ces gènes ont commencé à se différencier il y a 60 000 ans pour les plus vieux et jusqu’à 10 000 ans pour les plus récents. Leur mutation s’est produite pour répondre à une forte pression environnementale et a procuré aux porteurs un avantage sélectif ce qui assuré une prédominance dans leur transmission. C’est ainsi que le gène CR1, impliqué dans la sévérité des attaques de paludisme, possède un variant retrouvé chez 85% des Africains mais absent chez les Européens et les Asiatiques.
Ces résultats, publiés cette semaine dans la revue Nature Genetics, ouvre des pistes d'investigation importantes pour l'étude des gènes de prédisposition à différentes pathologies dont la prévalence varie entre les populations humaines.
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