Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Sahara algérien : découverte d’une météorite plus vieille que la Terre (Photo)

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Sahara algérien : découverte d’une météorite plus vieille que la Terre (Photo)

    C’est une découverte exceptionnelle qui a été effectuée dans le Sahara algérien. Une équipe dirigée par des chercheurs du Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), en France, a découvert dans cette zone une météorite âgée de 4,56 milliards d’années, faisant d’elle la plus ancienne roche spatiale primitive jamais découverte par l’humanité, rapporte ce jeudi The Weather Channel.

    L’âge de cette météorite est même antérieur à celui de la planète Terre, qui n’est âgée « que » de 4,54 milliards d’années. Baptisée Erg Chech 002 (EC 002), la météorite a été découverte par les scientifiques en mai 2020 dans la région d’Adrar, au sud-ouest de l’Algérie. Selon les chercheurs, il s’agit d’une relique extrêmement rare de l’ancien monde cosmique.


    EC 002 est décrite comme étant « d’apparence relativement grossière, bronzée et beige avec des cristaux sporadiques plus gros de couleur verte, jaune-vert et moins souvent jaune-brun (jusqu’à 9 cm sur 4 cm dans certains spécimens », indique l’institut américain Lunar and Planetary Institute (LPI).


    Formée à partir de roche fondue ou de magma

    La texture de la météorite indique qu’elle a été formée à partir de roche fondue ou de magma, faisant d’elle un type de roche andésite. Le caractère unique de la météorite a été constaté très rapidement par les scientifiques puisque la plupart des météorites percutant la Terre sont constituées de basalte

    « Les protoplanètes couvertes de croûtes andésitiques étaient probablement fréquentes. Cependant, aucun astéroïde ne partage les caractéristiques spectrales de l’EC 002, ce qui indique que presque tous ces corps ont disparu, soit parce qu’ils ont continué à former les éléments constitutifs de corps plus grands ou de planètes, soit car ils ont simplement été détruits », précisent les chercheurs.

    Les scientifiques ont ainsi déterminé que la météorite EC 002 appartient à une protoplanète, un grand corps rocheux qui n’a pas encore atteint le stade de développement de planète. Il était admis que la protoplanète se formait lorsque le système solaire n’avait que deux millions d’années.


    Une petite planète

    Cependant, la petite planète n’aurait probablement pas pu survivre à la première phase violente du système solaire lorsque de plus grandes planètes rocheuses comme la Terre, Mars, Vénus et Mercure ont pris le dessus.

    « EC 002 se distingue clairement de tous les groupes d’astéroïdes, et aucun objet avec des caractéristiques spectrales similaires à EC 002 n’a été identifié à ce jour», indiquent en outre les chercheurs, cités par le média américain Vice. Les scientifiques précisent que les restes de croûtes primordiales ne sont « pas seulement rares dans la liste des météorites, mais ils sont également rares aujourd’hui dans la ceinture d’astéroïdes », région du Système solaire située entre les orbites de Mars et Jupiter.


    visa-***********
    11 mars 2021 à 12:05

  • #2
    D’après le magazine Sciences & Vie : La plus vieille météorite du monde trouvée en Algérie achetée au Maroc


    Le célèbre magazine Sciences & Vie vient de publier un article daté du 11 mars sur la découverte en Algérie de la plus ancienne météorite connue jusqu’ici.

    La revue scientifique française cite sa source, une étude récente de 8 auteurs, dont 7 du Centre national de recherche scientifique français (CNRS) et un chercheur japonais, parue dans Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS), une revue scientifique américaine à comité de lecture, publiant les comptes rendus de l’Académie américaine des sciences. Ce gros caillou extraterrestre, baptisé EC 002, EC pour Erg Chech, serait âgé d’environ 4,565 milliards d’années.

    Ce serait le plus ancien connu qui ait touché Terre. La roche a deux millions d’années de plus, 4,563 milliards d’années, que NWA 11119, météorite de 453 grammes trouvée en Mauritanie en 2016. Selon ce site américain, EC 002 aurait été découverte en mai 2020, près de Bir Ben Takoul, au sud-ouest d’Adrar, dans la mer de sable de l’Erg Chech, mais a été achetée au Maroc. Elle serait constituée de 23 fragments d’un poids total de 31 783 grammes (31,783 kg). Classée achondrite, météorite plus pierreuse que métallique, elle serait née lors de la fusion d’une protoplanète.

    Le site révèle que «trois de ces pierres (pesant 1839, 467 et 207 g) ont été obtenues par un certain Rachid Chaoui, et deux d’entre elles ont ensuite été achetées par Mark Lyon et Jason Utas. Des morceaux supplémentaires (110, 178, 355, 360, 408, 480, 550, 587, 750, 805, 855, 1071, 1175, 1417, 1857, 2647, 3485, 3910, 4130 et 4140 g) ont été achetés en juin et juillet 2020 chez différents concessionnaires marocains par Ben Hoefnagels, Eric Twelker, Luc Labenne, Darryl Pitt, Vincent Jacques, Ziyao Wang, Marcin Cimała, Adam Aaronson, Michael Farmer et Aziz Habibi.»

    Le site algérien VVA, Visas et voyages, qui donne également l’information, cite pour sa part The Weather Channel qui attribue cette découverte à une équipe dirigée par des chercheurs du CNRS. Au-delà de l’indéniable importance pour l’humanité de l’exceptionnelle découverte scientifique qui apporte de nouvelles connaissances sur l’univers, la formation de notre système solaire et de notre planète, c’est le fléau de la contrebande de météorites qui rejaillit.

    Un commerce très lucratif qui vide le Sahara, qui n’est pas si désert qu’on pourrait le croire, de ses richesses venues de si loin et dont la plaque tournante se trouve à la ville d’Erfoud, dans le centre-est du Maroc, comme le révèle un reportage de Paris Match. En effet, nous explique brièvement le Pr Djelloul Belhaï, planétologue à l’université des sciences et techniques d’Alger, selon la nature de la météorite, le gramme peut valoir de 100 à plusieurs milliers de dollars. Les nomades ont appris à reconnaître ces objets tombés du ciel et leur valeur. Des réseaux de trafiquants se sont constitués depuis des décennies, développés et densément ramifiés, comme du reste pour les ossements de dinosaures et les pièces archéologiques, payés une bouchée de pain aux nomades et revendus à prix d’or au marché mondial de collectionneurs et… de chercheurs.

    Quelle que soit la justification qu’on pourrait trouver sur l’obtention de ces objets extraterrestres tombés naturellement, leur sortie frauduleuse du pays est un acte condamnable.


    El Watan
    16 mars 2021 à 10 h 00

    Commentaire


    • #3
      Quelle que soit la justification qu’on pourrait trouver sur l’obtention de ces objets extraterrestres tombés naturellement, leur sortie frauduleuse du pays est un acte condamnable.
      Je ne vois pas pourquoi ce marché serait condamnable. Les marocains et les algériens ne connaissent rien à l'archéologie et aux météorites, et d'ailleurs ils s'en fichent de ces disciplines. Autant que ces pierres et les ossements de dinausore aillent orner les musées et les salons de ceux qui s'y interressent et leurs offre de la valeur. Et en plus ca fera des sources de revenus complémentaires pour ces nomades.

      Commentaire


      • #4
        Je ne vois pas pourquoi ce marché serait condamnable.
        Parfois, on se demande si les commentateurs lisent et comprennent avant de commenter ou bien se contentent juste de balancer n'importe quoi en fonction de leurs aprioris. Ce n'est pas le marché qui est ici condamné, mais la sortie frauduleuse de ces objets. S'il y a un pays au monde qui accepterait le transfert illicite de son patrimoine vers l'étranger, qu'on me le montre.

        Commentaire

        Chargement...
        X