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Une nouvelle étude fournit la première preuve de mutations non aléatoires dans l’ADN

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  • Une nouvelle étude fournit la première preuve de mutations non aléatoires dans l’ADN

    L’interprétation d’un artiste d’une hélice double brin d’ADN. (Crédit image : Shutterstock)
    Les modifications génétiques qui se produisent dans l’organisme ADN peut ne pas être complètement aléatoire, selon de nouvelles recherches. Cela bouleverserait l’une des hypothèses clés de la théorie de l’évolution.

    Les chercheurs qui étudient le mutations génétiques dans une mauvaise herbe commune en bordure de route, le cresson de Thale (Arabidopsis thaliana), ont découvert que la plante peut protéger les gènes les plus “essentiels” de son ADN contre les changements, tout en laissant d’autres sections de son génome accumuler d’autres altérations.

    “J’ai été totalement surpris par les mutations non aléatoires que nous avons découvertes”, a déclaré à Live Science l’auteur principal Gray Monroe, spécialiste des plantes à l’Université de Californie à Davis. “Depuis le lycée la biologie, on m’a dit que les mutations sont aléatoires.”

    En rapport: Démêler le génome humain : 6 étapes moléculaires

    Les mutations aléatoires sont une partie importante de la théorie de l’évolution par sélection naturelle, dans laquelle les mutations donnent lieu à des adaptations qui sont transmises à la progéniture et modifient leurs chances de survie. Les scientifiques ont supposé que ces mutations étaient aléatoires et que la première étape de l’évolution par sélection naturelle était donc également aléatoire. Mais cela n’est peut-être pas tout à fait vrai, suggère la nouvelle étude.

    “L’idée de mutation aléatoire existe depuis plus de cent ans en biologie et c’est quelque chose que vous entendez si souvent en tant qu’étudiant qu’il est facile de la tenir pour acquise”, a déclaré Monroe. “Même en tant que généticien et biologiste de l’évolution, je n’avais jamais sérieusement remis en question cette idée.”

    La nouvelle découverte ne réfute ni ne discrédite la théorie de l’évolution, et les chercheurs ont déclaré que le caractère aléatoire joue toujours un rôle important dans les mutations. Mais l’étude montre que ces altérations génétiques sont plus complexes que les scientifiques ne le croyaient auparavant.
    Erreurs ADN


    Il y a de nombreuses chances que des mutations génétiques et même des erreurs se produisent au cours de la vie d’un organisme.

    “L’ADN est une molécule fragile; en moyenne, l’ADN d’une seule cellule est endommagé entre 1 000 et 1 million de fois par jour”, a déclaré Monroe. “L’ADN doit également être copié chaque fois qu’une cellule se divise, ce qui peut introduire des erreurs de copie.”

    Heureusement pour les humains et tous les autres organismes, nos cellules peuvent contrer une grande partie de ces dommages. “Nos cellules travaillent constamment pour corriger l’ADN et ont développé des machines moléculaires complexes, des protéines de réparation de l’ADN, pour rechercher les erreurs et effectuer des réparations”, a déclaré Monroe.

    Cependant, les protéines de réparation de l’ADN ne sont pas une solution infaillible et ne peuvent pas corriger toutes les erreurs. “Si les dommages ou les erreurs de copie ne sont pas réparés, ils provoquent une mutation, un changement dans la séquence d’ADN”, a déclaré Monroe.

    Il existe deux principaux types de mutations : les mutations somatiques, qui ne peuvent pas être transmises à la progéniture, et les mutations germinales, dans lesquelles la progéniture peut hériter de l’erreur d’ADN d’un gène muté chez un parent. Les mutations germinales sont ce qui alimente l’évolution par sélection naturelle et devient plus ou moins courante dans une population en fonction de la façon dont elles affectent la capacité du porteur à survivre.

    Toutes les mutations n’ont pas le potentiel de modifier les chances de survie d’un organisme. Les mutations provoquent des changements majeurs dans un organisme uniquement lorsqu’elles se produisent dans les gènes – des sections d’ADN qui codent pour une protéine particulière. La majeure partie du génome humain est constituée d’ADN non génétique, a déclaré Monroe.
    Motif non aléatoire


    Dans la nouvelle étude, les chercheurs ont décidé de tester le caractère aléatoire des mutations en examinant si les mutations se produisaient uniformément entre les régions géniques et non géniques de l’ADN dans les génomes de l’arabette.

    L’arabette est un “grand organisme modèle” pour l’étude des mutations car son génome ne compte qu’environ 120 millions de paires de bases (à titre de comparaison, le génome humain compte 3 milliards de paires de bases), ce qui facilite le séquençage de l’ADN de la plante. Il a également une durée de vie très courte, ce qui signifie que les mutations peuvent s’accumuler rapidement sur plusieurs générations, a déclaré Monroe.

    Pendant trois ans, les chercheurs ont cultivé des centaines de plantes dans des conditions de laboratoire pendant plusieurs générations. Au total, les chercheurs ont séquencé 1 700 génomes et trouvé plus d’un million de mutations. Mais lorsqu’ils ont analysé ces mutations, ils ont découvert que les parties des génomes contenant des gènes avaient des taux de mutation beaucoup plus faibles que les régions non géniques.

  • #2
    Cette étude qui était publié dans le journal prestigieux Nature prouve que les mutations ne sont pas aléatoires et le hasard ne crée pas des phénotypes comme on le pensait. Cette étude va détruire un grand dogme de cette théorie de l'évolution.

    Dans les médias Anglophones, on parle d'un boulversement de la théorie de l'évolution tellement qu'elle était enseignée. Tout ce mensonge pour prétendre que Dieu n'existe pas et que la création est le fruit du hasard ont été détruit.

    Non seulement les mutations ne sont pas aléatoires mais elle sont dirigées par des forces inconnues. Et les séquences de génomes importantes sont trés protégés contre les mutations nuisibles par des systemes éfficaces.

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    • #3
      Issa,
      Donc si j'ai bien compris, l'environnement influe l'expression adaptative des gènes dans sa forme phynotypique ? Sans que l'environnement changeant n'en modifie quoique ce soit aux séquences nucléotides ?
      C'est effectivement fascinant!!

      Dernière modification par HADJRESS, 27 janvier 2022, 21h28.
      وألعن من لم يماشي الزمان ،و يقنع بالعيش عيش الحجر

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      • #4
        HADJRESS

        l'enviroonement influence mais c'est la plante qui décide elle meme ou créer un changement d'ADN ou ou protéger l'ADN contre toutes mutations. Certains régions importantes dans l'ADN de la plante sont presque impénétables aux effets des mutations. Toute une machinerie pour protéger l'ADN des éffets néfastes des mutations aléatoires.

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        • #5
          On peut parler de gènes transcendants?
          Ça va pas plaire aux évolutionnistes .
          وألعن من لم يماشي الزمان ،و يقنع بالعيش عيش الحجر

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          • #6
            Je me demande qui choisie les solutions pour l'adaptation à un nouvel environnement eux les gènes exécutent ??

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            • #7
              galaxy

              C'est la plante qui choisit commen s'adapter comme si elle a une intelligence innée. Elle peut résister des mutations néfastes selon 'article. Ça contredit la théorie de l'évolution .

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              • #8
                @Issabrahimi

                L'intelligence innée il faut de la connaissance pour une solution , comment pourquoi ?

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                • #9
                  Galaxy,

                  La selection naturelle c tu t"adaptes ou tu creves. Ici, on a remarqué que la plante se protege bien contre les mutations et c'est elle qui dirige quelle mutation est bénéfique.

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                  • #10
                    Il y a autre chose qui est au delà de notre savoir

                    La perception des plantes de leurs environnements et de ceux qui y vivent
                    Exemple un arbres fruitier qui fait des fruits donc il n'a nul besoin salaire succulent et gratuit pour que les animaux dispersent ses graines
                    La faculté animale et humaines de ne pas digéré ces graines et de les resistuer intacte à la nature pourquoi cette décision dans nos gènes de les rendre intacte il y a une interconnexion

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