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Intellectuels d'origine algerienne dans le monde

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  • Intellectuels d'origine algerienne dans le monde

    Parmis ces intellectuels, qui ont réussi de gros défis: DR. Elias Adam Zerhouni

    DR. Elias Adam Zerhouni, est né à Nédroma. Il était un de huit enfants.Son pere a enseigné les maths et la physique. Apres avoir décroché son diplome médical à l'université d'Alger en 1975. Il est part aux ETATS-UNIS à l'âge 24 ans, avec 300$ dans ses poches.
    Il a accompli sa résidence en radiologie diagnostique chez Hopkins en 1978 en tant que résident en chef. Et a travaillé quatre ans dans le département de la radiologie à l'école médicale orientale de la Virginie.

    En 2002 le président Bush, et le senat américain l'avaient choisi à la tete de la prestgieuse NIH (National Institutes of Health). Il gere un budjet de 23 milliards de dollars.

    Lire l'article : http://www.ph.ucla.edu/epi/bioter/ze...IHnominee.html




  • #2
    C'est une fierté pour tout les Algériens et les Tlemcenien en particulier (dont j’en suis une), mais il n'est pas le seul, nos cerveaux (venus de toutes les régions d’Algérie) percent à l'étranger mais au pays ils se fanent derrière un bureau et un tas de bureaucratie. Cela fait des années qu’on parle de fuite des cerveaux mais personne ne fait rien pour boucher la fuite !!!! (Manque de plombier peut être).

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    • #3
      Omar Aktouf

      Djanoub, merci !

      Lire l' ouvrage de Omar Aktouf, "Algerie entre Exile ..." donne une analyse dramatique sur les vraies raisons qui poussent beaucoup d' Algeriens a quitter,

      Un passage du chapitre III, PREMIERE DESILLUSION : LE TRAVAIL
      ...
      Voice l' une des conclusions majeures auxquelles je suis arriv'e apres moins de quatre annees de travail en Algerie : etre serieux c' est louche, etres efficace c' est suspect, etre travailleur c' est bizarre, et etre competent c' est a ses risques et perils !!

      http://dzlit.free.fr/oaktouf.html

      Cela serait interessant de savoir si cet ouvrage peut s' acheter en Algerie (sane blague) ?

      allo
      Dernière modification par allo, 03 août 2005, 09h35.

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      • #4
        Je dirais Mohamed Arkoun que j'aime et respecte bien. Bien que j'ai des reserves envers quelques une de ces idées.

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        • #5
          Il existait et il existe toujours une fuite des cerveaux pour des raisons de blocages internes mais dans le cas de l'Algérie s'est malheureusement ajouté la vague d'émigration des années 90, qui est pour beaucoup, une émigration d'intellectuels, mais cette fois ci pour des raisons politiques (grande différence avec les migrations des années 60-70, économiques).
          Parmi eux des intellectuels de haut niveau. Vous savez ce qu'il est advenu à plusieurs de ceux qui sont restés. Tahar Djaout disait: "si tu te tais, tu meurs; si tu parles, tu meurs alors parle et meurs."

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          • #6
            Bonjour,

            Envoyé par DZIRIA
            C'est une fierté pour tout les Algériens et les Tlemcenien en particulier
            Justement, c'est en cherchant des articles sur Mazouna, que je suis tombé sur Nedroma...et l'article sur un de ses fils.
            Est ce vrai Dziria que Mazouna est une ville reconnue par le fait qu'elle produit des intellos de haut calibre? c'est ce que j'ai su par des gens de l'ouest.

            Je cite aussi mon ami Dr. es-math Hammou Messatfa, chercheur depuis plus de vingt ans chez Ibm France.

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            • #7
              Il est incontestable que beaucoup de cerveaux algériens sévissent à l'étranger.Nous connaissons les causes.Il ya certaines tout à fait compréhensibles comme le fait d'avoir affaire à des cons qd on revient au pays.Cette situation a été douloureusement vécu par tous les boursiers algériens envoyés par feu boumediène.Ce système avait continué aprés lui encore qques années.Il ya eu beaucoup "d'éxilés" en europe de l'ouest ,est ,centre et en amérique aussi.Ds le monde technologique quoi....
              Maintenant que la grande majorité s'est stabilisée qque part ,a acquis du savoir ,ne pourraient-on pas demander ou éxiger ds l'interêt de l'algérie une vraie relation ou un interessement ou même un droit de participation au progrés du pays.Le gouvernement ou même indépendement des ministères créeraient une structure de contact ,pour inviter ou même pour faire participer ces cadres à l'éffort de modernisation de l'algérie.Par éxemple les informaticiens ,les électroniciens ,les mécaniciens ,les spécialistes en télécomunications et espace ,en medecine etc..rendraient un grand service en cours 'savoir ) ,expertise ,conseils ou autres...Ce système est suivi par israel par éxemple.De même la chine ,l'inde ,le pakistan l'appliquent...Pourquoi pas nous..
              Je sais que c'est le rêve de beaucoup...Qu'en pensez-vous...

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              • #8
                Chicanos, voici l' avis d' un Prof. Algerien/Maghrebin ... qui travaille sur le topic ... peut-etre qui' il base sa these de FA :-)


                Professor Abdelkader Djeflat
                , Directeur, Faculté des Sciences Économiques et Sociales, Université des Sciences et Technologies de Lille Les qualifications et les trajectoires sont multiples. Les itinéraires sont également multiples. Contrairement à l’émigration de la génération précèdent où les parcours étaient quasi-monolithique. les emplois assez uniformes ou limités à des sphères connues pour leur pénébilité et leur insalubrité : mine, travail à la chaîne, textile et ébouage. Les migrations des temps modernes depuis les années 90 a changé de caractéristiques, de configuration et de trajectoires. Elle est devenue plus hétérogène, plus individuelle et moins une émigration de masse, et enfin plus professionnelle. Il est de moins en moins évident de lui appliquer un schéma unique et de concevoir une politique commune ou des
                recettes communes pour l’impliquer dans le développement de son pays d’origine. Un examen rapide permet de lui appliquer plusieurs typologies selon le degré d’intérêt à contribuer au développement du pays d’origine, selon la nature de l’expertise qu’elle détient où des moyens materiéls dont elle disposer, selon la situation familiale et personnelle des uns et des autres et enfin selon les raisons initiales de départ qui peuvent ici aussi varier sur un
                large éventail entre raisons politiques, raisons matérielles, raisons économiques et parfois un mixe de causes. C’est pourquoi la question du retour des expatriés est une question qui nécessite un examen minutieux et une étude approfondie.Pour cela, il est important d’examiner les expériences d’autres pays ayant été confrontés à la question, de s’inspirer des bonnes pratiques bien que le transfert d’expériences s’avère parfois difficile vue la dimension socio politique forte. Selon les expériences réussies pratiquées par
                des pays tels que Singapour, Hong Kong, Taiwan, la Chine et l’Inde, la condition fondamental de succès a été la capacité du pays concerné à investir de manière significative pour créer le tissu technico-industriel capable d’accueillir les candidats au retour et créer les conditions de travail
                adéquates pour attirer les expatriés.
                L’optique capital humain étant insuffisante dans ce cas de figure, il est important d’examiner la question sous l’angle sociologique et politique et savoir que les mêmes causes produisant les mêmes effets si les conditions ne sont pas drastiquement changées, le résultat peut être éphémères. Les histoires de retour non réussies, de déceptions et de pertes d’énergie et de ressources sont nombreuses dans la sous région et ont tendance à occulter, les nombreuses réussites.
                Des éléments aussi simples que la scolarisation des enfants, le problème linguistique, le problème de la facilité des procédures administratives peuvent être déterminants dans la décision du candidat au retour. L’autre option que la révolution des TIC semble de plus crédible et jouable est celle de la contribution sans déplacement physique. Cette option tient compte
                du fait que les expatriés ont une vie familiale et professionnelle à l’étranger qui écarte toute velléité de retour. Par conséquent, l’objectif est de créer des liens à travers lesquels ils pourraient être connectés de manière productive à son développement, sans retour physique permanent. Le travail coopératif à distance a fait ses preuves dans les projets de recherche internationaux ou encore dans les activités quotidiennes des grandes firmes multinationales.
                Par ailleurs, cette option qui nécessite peu de moyens permet l’accès aux connaissances individuelles des expatriés, aux réseaux socioprofessionnels dans lesquels ils sont insérés à l’étranger et la facilité de valorisation du capital des expatriés. Mais pour cela le climat d’investissement et le climat de valorisation des connaissances doivent être attractifs.

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                • #9
                  Effectivement c'est intéréssant.L'internet peut être un moyen efficace.La vidéo-conférence ou les relations satellitaires ou même des séjours courts peuvent être une solution aussi....
                  Mais je pense que le plus important c'est le contact.Et ça ,normalement c'est le boulot des dirigeants politiques algériens.Ils sont payés pour ça...C'est leur devoir de chercher à developper le pays et être digne de la mission que leur a confié le peuple...
                  -Il faut que nos intellects ou savants sachent ou sentent qu'on leur donne du respect à leur juste valeur.
                  -Il faut aussi que les dirigeants algériens trouvent les moyens pour les contacter (ambassades ,consulats ,assiociations..) et les font interesser à des projets concrêts..

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                  • #10
                    soyons modestes

                    Il ne faut pas non plus exagérer le mythe de l'exilé.

                    Ils sont nombreux, certes, mais s'ils s'en sortent bien c'est simplement parce que le pays où ils vivent fonctionne normalement. En un mot une compétence banale s'insert bien dans un pays banal.

                    Par contre, les grands savants, ceux qui changent le monde, ne sont guère originaires des pays arabes.

                    question : combien de prix nobel issus du monde arabe ?

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                    • #11
                      De toute façon ,cher mourad ,ce ne sont pas les prix nobels qui developpent un pays mais sa politique à moyen et long terme...L'exemple criant est la corée ou même le japon ,la chine etc...Aucun nobel et pourtant...

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