Chabat insulte publiquement Benabdellah
Nabil Benabdellah et Hamid Chabat
Le patron de l'Istiqlal Hamid Chabat a violemment attaqué ce weekend le ministre de l'Habitat et leader du PPS, Nabil Benabdellah.
Durant un meeting politique organisé ce weekend, le patron de l'Istiqlal Hamid Chabat a affirmé qu'il est impossible pour son parti de participer à un gouvernement qui compte un «individu comme Nabil Benabdellah», l'actuel ministre de l'Habitat et patron du PPS, membre de la majorité gouvernementale.
Chabat a appelé à l'ouverture de négociations pour former un gouvernement d'union nationale, dans lequel il ne souhaite pas la participation de Benabdellah. Il est même allé plus loin en qualifiant le patron du PPS de «saleté» («qui se trouve entre la chair et l'ongle») et en l'accusant d'être "un porte-parole de l'Algérie et du PJD".
Ces nouvelles attaques de Chabat ont lieu alors que les leaders politiques sont dans l'expectative après l'annonce du pseudo-retrait de l'Istiqlal du gouvernement il y a une dizaine de jours. Chabat souhaite un remaniement ministériel et lorgne certains portefeuilles détenus par le PPS. Tout le monde attend désormais le retour du roi, qui ne s'est pas encore exprimé publiquement sur cette «crise» politique et qui doit examiner le mémorandum préparé par le parti de Chabat. Quand Mohammed VI va t-il rentrer au Maroc ? Que va t-il décider ? Le sujet alimente de plus en plus les conversations mais rien ne filtre du palais.
«Ni destruction du pays ni abandon de la monarchie»
Le chef du gouvernement s'est lui aussi exprimé ce weekend. Il a affirmé que le problème actuel est un problème de majorité et non un problème lié au gouvernement lui-même. «Nous ne voulons pas la destruction de notre pays ni l'abandon de la monarchie, mais il nous faut absolument réformer», a t-il dit. Abdelilah Benkirane a ajouté que la compétition politique «pour le bien du pays» était la bienvenue et que « ceux qui sont meilleurs que nous, nous leur souhaitons l'aide de Dieu ».
Benkirane a estimé que «le peuple est prêt à faire des efforts». Il a rappelé les principales réformes que le gouvernement doit mettre en œuvre : la compensation, la retraite, la fiscalité et la lutte contre la corruption.
lakome
Nabil Benabdellah et Hamid Chabat
Le patron de l'Istiqlal Hamid Chabat a violemment attaqué ce weekend le ministre de l'Habitat et leader du PPS, Nabil Benabdellah.
Durant un meeting politique organisé ce weekend, le patron de l'Istiqlal Hamid Chabat a affirmé qu'il est impossible pour son parti de participer à un gouvernement qui compte un «individu comme Nabil Benabdellah», l'actuel ministre de l'Habitat et patron du PPS, membre de la majorité gouvernementale.
Chabat a appelé à l'ouverture de négociations pour former un gouvernement d'union nationale, dans lequel il ne souhaite pas la participation de Benabdellah. Il est même allé plus loin en qualifiant le patron du PPS de «saleté» («qui se trouve entre la chair et l'ongle») et en l'accusant d'être "un porte-parole de l'Algérie et du PJD".
Ces nouvelles attaques de Chabat ont lieu alors que les leaders politiques sont dans l'expectative après l'annonce du pseudo-retrait de l'Istiqlal du gouvernement il y a une dizaine de jours. Chabat souhaite un remaniement ministériel et lorgne certains portefeuilles détenus par le PPS. Tout le monde attend désormais le retour du roi, qui ne s'est pas encore exprimé publiquement sur cette «crise» politique et qui doit examiner le mémorandum préparé par le parti de Chabat. Quand Mohammed VI va t-il rentrer au Maroc ? Que va t-il décider ? Le sujet alimente de plus en plus les conversations mais rien ne filtre du palais.
«Ni destruction du pays ni abandon de la monarchie»
Le chef du gouvernement s'est lui aussi exprimé ce weekend. Il a affirmé que le problème actuel est un problème de majorité et non un problème lié au gouvernement lui-même. «Nous ne voulons pas la destruction de notre pays ni l'abandon de la monarchie, mais il nous faut absolument réformer», a t-il dit. Abdelilah Benkirane a ajouté que la compétition politique «pour le bien du pays» était la bienvenue et que « ceux qui sont meilleurs que nous, nous leur souhaitons l'aide de Dieu ».
Benkirane a estimé que «le peuple est prêt à faire des efforts». Il a rappelé les principales réformes que le gouvernement doit mettre en œuvre : la compensation, la retraite, la fiscalité et la lutte contre la corruption.
lakome
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