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Réalisation de nouvelles infrastructures hôtelières
Un investissement de 140 milliards de dinars
La stratégie de redéploiement tracée par le ministère du Tourisme consiste à réaliser un nombre important d'infrastructures hôtelières estimées à "431 projets" déjà retenus par le département de Cherif Rahmani. Des réalisations qui permettraient au secteur de créer pas moins de "60 000 nouveaux emplois et augmenter la capacité d'accueil de 42 000 lits", a déclaré Nacer Ouardi, le directeur de l'investissement au ministère du Tourisme sur les ondes de la radio Chaîne III. Les coûts des ces investissements, qui sont tous "nationaux", est de "140 milliards de dinars", a-t-il précisé. L'engouement des investisseurs s'explique, poursuit-il, par les nouvelles dispositions de la loi de finances complémentaire 2009 qui accorde plusieurs avantages, entres autres, la "bonification des taux d'intérêts des crédits pour l'investissement de 4,5% pour les régions du sud et 3% pour le nord". Mais l'accès au crédit est un casse tête permanent pour les investisseurs. Nacer Ouradi a affirmé que le ministère du Tourisme travaille sans relâche pour régler ce problème à travers l'installation d'un groupe de travail qui réunit tous les concernés, à savoir responsables du ministère, promoteurs et responsables de banques. Le même responsable note ainsi une avancée importante dans la prise en charge des doléances des investisseurs. De même pour l'accès au foncier qui sera désormais affecté aux "meilleurs projets en vue de le valoriser", a-t-il dit. Concernant les investissements, Nacer Ouardi a souligné que l'Algérie est une destination de choix aux capitaux étrangers. "Nous sommes bien avancés avec certains groupes pour la réalisation de leurs projets alors que d'autres sont en phase de réajustement de leur politique à cause de la crise financière mais nous n'avons pas enregistré de retrait d'opérateurs étrangers", a-t-il précisé. En tout cas, l'Algérie, poursuit-il, fait de l'investissement étranger une de ses priorités "car il ne peut y avoir de développement du secteur sans l'apport du savoir-faire étranger, notamment en matière de gestion". Abordant la question de réhabilitation des hôtels, le directeur de l'investissement a dressé un bilan positif puisque les "études menées par des étrangers en collaboration avec des techniciens algériens avancent bien". L'opération, qui coûtera "2 milliards de dinars, concernera dans un premier temps 9 hôtels dont deux de 5 étoiles, et sera élargie prochainement à d'autres installations", a déclaré Nacer Ouardi.
Abdelghani M.
LE MAGHREB
Un investissement de 140 milliards de dinars
La stratégie de redéploiement tracée par le ministère du Tourisme consiste à réaliser un nombre important d'infrastructures hôtelières estimées à "431 projets" déjà retenus par le département de Cherif Rahmani. Des réalisations qui permettraient au secteur de créer pas moins de "60 000 nouveaux emplois et augmenter la capacité d'accueil de 42 000 lits", a déclaré Nacer Ouardi, le directeur de l'investissement au ministère du Tourisme sur les ondes de la radio Chaîne III. Les coûts des ces investissements, qui sont tous "nationaux", est de "140 milliards de dinars", a-t-il précisé. L'engouement des investisseurs s'explique, poursuit-il, par les nouvelles dispositions de la loi de finances complémentaire 2009 qui accorde plusieurs avantages, entres autres, la "bonification des taux d'intérêts des crédits pour l'investissement de 4,5% pour les régions du sud et 3% pour le nord". Mais l'accès au crédit est un casse tête permanent pour les investisseurs. Nacer Ouradi a affirmé que le ministère du Tourisme travaille sans relâche pour régler ce problème à travers l'installation d'un groupe de travail qui réunit tous les concernés, à savoir responsables du ministère, promoteurs et responsables de banques. Le même responsable note ainsi une avancée importante dans la prise en charge des doléances des investisseurs. De même pour l'accès au foncier qui sera désormais affecté aux "meilleurs projets en vue de le valoriser", a-t-il dit. Concernant les investissements, Nacer Ouardi a souligné que l'Algérie est une destination de choix aux capitaux étrangers. "Nous sommes bien avancés avec certains groupes pour la réalisation de leurs projets alors que d'autres sont en phase de réajustement de leur politique à cause de la crise financière mais nous n'avons pas enregistré de retrait d'opérateurs étrangers", a-t-il précisé. En tout cas, l'Algérie, poursuit-il, fait de l'investissement étranger une de ses priorités "car il ne peut y avoir de développement du secteur sans l'apport du savoir-faire étranger, notamment en matière de gestion". Abordant la question de réhabilitation des hôtels, le directeur de l'investissement a dressé un bilan positif puisque les "études menées par des étrangers en collaboration avec des techniciens algériens avancent bien". L'opération, qui coûtera "2 milliards de dinars, concernera dans un premier temps 9 hôtels dont deux de 5 étoiles, et sera élargie prochainement à d'autres installations", a déclaré Nacer Ouardi.
Abdelghani M.
LE MAGHREB
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