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Dans une déclaration, mardi 17 septembre, Ahmed Benbitour réagit à la stratégie mise en place par Bouteflika à travers les remaniements du gouvernement, de l’ANP et du DRS, opérés ces derniers jours pour verrouiller l’accès à la présidence de la République à tous ses potentiels concurrents. Par laquelle, soit il envisage de reconquérir la présidence par un coup de force en 2014, comme à l’accoutumée, par une fraude électorale massive, soit de prolonger son mandat, en étant secondé par un vice-Président, qu’une prochaine révision (violation) de la Constitution permettrait.
Dans sa réaction, Ahmed Benbitour, unique candidat officiel à la présidentielle de 2014, a manifesté son inquiétude devant ces dernières décisions prises par le pouvoir en place, qu’il a qualifié de dangereuses, parce qu’elles reconduisent la non gouvernance qui caractérise ce pouvoir et qui est responsable de la défaillance et de la dérive vers la déliquescence de l’État Algérien. Le danger qui menacera à ce moment-là la Nation, sera selon lui : "La forte probabilité de vivre en même temps la violence sociale et la violence terroriste. C’est alors la trappe de misère permanente et la porte ouverte à la dislocation de l’unité nationale et le danger sur l’unité du territoire." Et d’ajouter : "Il y va sérieusement de l’avenir de la Nation."
C’est ce qui l’a amené à adresser dans cette déclaration une mise en garde contre le pouvoir en place, qui persiste à reconduire indéfiniment le statu quo, notamment les changements opérés récemment dans les structures de l’institution militaire et par le remaniement du gouvernement, qu’il considère sans effets significatifs. Car, pour lui, il ne s’agit pas de changer les personnes pour inverser le processus de déliquescence, qui menace la pérennité de la Nation. C’est tout le système de gouvernance qu’il faudra changer, pour pouvoir atteindre cet objectif, avant qu’il ne soit trop tard.
Il oppose, sous la forme d’une réponse à Bouteflika, sa conception de la modernisation de l’armée, qui consiste à définir une doctrine militaire dans le cadre d’une vision globale, ou l’armée devrait jouer le rôle de partenaire avec la société et non de reproduire le passé et consacrer le statu quo. Elle devrait accompagner les acteurs politiques, économiques, intellectuels ainsi que les médias, à un engagement irréversible du pays dans la voie démocratique qui, à chaque avancée de la société civile, permettra à l’institution militaire de réoccuper ses espaces naturels et constitutionnels.
Pour faire face à l’autisme dans lequel s’est muré le pouvoir, malgré l’urgente nécessité de procéder à un changement radical du système de gouvernance, Benbitour appelle à une large mobilisation collective des forces démocratiques, pour inverser le rapport de force, pacifiquement, et "faire des élections présidentielles de 2014, la porte ouverte pour le changement du système de gouvernance."
Youcef Benzatat
le matin dz
Dans sa réaction, Ahmed Benbitour, unique candidat officiel à la présidentielle de 2014, a manifesté son inquiétude devant ces dernières décisions prises par le pouvoir en place, qu’il a qualifié de dangereuses, parce qu’elles reconduisent la non gouvernance qui caractérise ce pouvoir et qui est responsable de la défaillance et de la dérive vers la déliquescence de l’État Algérien. Le danger qui menacera à ce moment-là la Nation, sera selon lui : "La forte probabilité de vivre en même temps la violence sociale et la violence terroriste. C’est alors la trappe de misère permanente et la porte ouverte à la dislocation de l’unité nationale et le danger sur l’unité du territoire." Et d’ajouter : "Il y va sérieusement de l’avenir de la Nation."
C’est ce qui l’a amené à adresser dans cette déclaration une mise en garde contre le pouvoir en place, qui persiste à reconduire indéfiniment le statu quo, notamment les changements opérés récemment dans les structures de l’institution militaire et par le remaniement du gouvernement, qu’il considère sans effets significatifs. Car, pour lui, il ne s’agit pas de changer les personnes pour inverser le processus de déliquescence, qui menace la pérennité de la Nation. C’est tout le système de gouvernance qu’il faudra changer, pour pouvoir atteindre cet objectif, avant qu’il ne soit trop tard.
Il oppose, sous la forme d’une réponse à Bouteflika, sa conception de la modernisation de l’armée, qui consiste à définir une doctrine militaire dans le cadre d’une vision globale, ou l’armée devrait jouer le rôle de partenaire avec la société et non de reproduire le passé et consacrer le statu quo. Elle devrait accompagner les acteurs politiques, économiques, intellectuels ainsi que les médias, à un engagement irréversible du pays dans la voie démocratique qui, à chaque avancée de la société civile, permettra à l’institution militaire de réoccuper ses espaces naturels et constitutionnels.
Pour faire face à l’autisme dans lequel s’est muré le pouvoir, malgré l’urgente nécessité de procéder à un changement radical du système de gouvernance, Benbitour appelle à une large mobilisation collective des forces démocratiques, pour inverser le rapport de force, pacifiquement, et "faire des élections présidentielles de 2014, la porte ouverte pour le changement du système de gouvernance."
Youcef Benzatat
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