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La science au secours de la truffe noire

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  • La science au secours de la truffe noire



    La truffe est un produit rare et précieux. À la fin du XIXe siècle, la production française de truffes avoisinait les 1000 tonnes, aujourd'hui, elle en est réduite à 30 ou 40 tonnes

    La truffe est à la cuisine ce que le diamant est à la bijouterie: un produit rare et précieux. Durant ces quatre dernières années, un énorme programme de recherche baptisé «Systruf» a été mené par pas moins de six laboratoires (1) et deux organisations professionnelles afin d'essayer d'identifier toutes les techniques les plus favorables au développement de ce fleuron de la gastronomie française.

    Quand les récoltes se sont écroulées à la fin du XXe siècle, un vent de panique a soufflé sur la profession. Il est admis que la production française de truffes avoisinait les 1000 tonnes à la fin du XIXe siècle, même si les chiffres de l'époque étaient assez approximatifs. Dans les années 1950-1960, elle était tombée à 100 tonnes. Aujourd'hui, elle en est réduite à 30 ou 40. Les chiffres sont certes plus fiables et peut-être sous-estimés car tout ne transite pas par les marchés officiels, il n'empêche, le constat est inquiétant.

    Si la situation s'est stabilisée depuis 2005, voire un peu améliorée, professionnels et scientifiques ont voulu étudier cet or noir en se concentrant sur les truffes du Périgord, sous toutes ses coutures. Objectif? Déterminer au mieux les facteurs influant sur sa croissance, les techniques de culture les plus indiquées, les rapports avec l'arbre hôte, l'utilisation de l'eau…

    Le rapprochement entre scientifiques et producteurs n'était pas gagné d'avance. «Il a fallu convaincre quelques trufficulteurs chez qui les essais ont été menés de faire évoluer certaines de leurs méthodes», souligne François Le Tacon, l'un des scientifiques (Inra et université de Lorraine) qui a porté le projet. «Au XIXe siècle, les truffières étaient souvent entretenues par des moutons qui pâturaient. Elles étaient ouvertes et il y avait beaucoup d'eau», raconte le scientifique. En revanche, lorsque les truffières sont mal entretenues, les arbres se développent, la canopée se referme et il y a moins d'eau pour les arbres et pour les truffes.

    Travailler le sol en dehors de la période de production
    Et contrairement à ce que les spécialistes pensaient jusqu'alors, la truffe se nourrit des sucres produits par les feuilles de l'arbre hôte et transférés aux racines auxquelles elles s'associent. Autrement dit, «mieux se porte l'arbre hôte, plus il aura tendance à produire des truffes», rappellent les chercheurs qui insistent sur l'apport en eau. Et pour ne pas risquer de détruire le lien entre le champignon et son arbre, les chercheurs recommandent de travailler le sol en dehors de la période de production.

    Autre constat: il n'y a pas que le chêne ou le noisetier pour développer une plantation. Les chercheurs ont ainsi observé que dans «les truffières naturelles du sud de la France, on trouve souvent du mycélium de truffes associé à des plantes comme les orchidées». Cela tendrait à prouver qu'il est opportun de garder une certaine diversité d'espèces végétales.

    Les travaux montrent enfin que les bactéries du sol pourraient largement participer au développement de la truffe, voire à la formation de son arôme. Les scientifiques en veulent pour preuve le fait que plusieurs espèces de bactéries parmi celles présentes dans le sol ont été retrouvées à l'intérieur de la truffe noire du Périgord.

    «La trufficulture est un art, notre rôle est d'aider les producteurs à être moins empiriques», rapporte François Le Tacon. Selon les scientifiques, la France compte environ 50 000 trufficulteurs qui généreraient un chiffre d'affaires d'environ 100 millions d'euros.

    (1) Université de Montpellier, plusieurslaboratoires de l'Inra, le Cirad, l'IRDet la FFT (Fédération françaisedes trufficulteurs) et Cetef (Centre d'études techniques et économiques forestières).

    par Marielle Court
    le figaro fr
    dz(0000/1111)dz

  • #2
    on en a au nord du maroc mais plutot marron
    "En ces temps d'imposture universelle, dire la vérité est un acte révolutionnaire" (G. Orwell)

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    • #3
      oui ces la mème truffe qui éxiste chez nous dans région sahriene d'algerie de couleur marron en apple ici terfasse
      dz(0000/1111)dz

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      • #4
        en rifia aussi on dit terfasse
        "En ces temps d'imposture universelle, dire la vérité est un acte révolutionnaire" (G. Orwell)

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        • #5
          La science au secours de la truffe noire

          Exact et pour info j'ai fais analyser la truffe Algérienne en France a Lyon exactement en faite elle est identique a celle du Périgord même catégorie en latin Tuber melanosporum
          le seul problème était le conditionnement et surtout et d’après les Douanes Française il lui fallait un AOC (appellation d'origine contrôlée)
          Ne pas oublier que aussi il y deux categories la blanche et la noire les deux sont prisée et rechercher
          Deux personnes en Algérie en font le Business
          Un Palestinien qui vend au Pays du golfe
          Un Italien qui la fait passer en France en tant que truffe Italienne


          Le grand marché au truffe a l’époque ce déroulé a Ghardaia ...
          Dernière modification par Néo, 02 janvier 2014, 06h20.

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          • #6
            bjrs

            Ces différentes truffes ont chacune leurs exigences écologiques propres, en particulier leurs préférences
            vis-à-vis de certaines caractéristiques du sol. Elles ont en commun le besoin d’un sol
            calcaire ou, pour certaines espèces, au moins riche en calcium, pour assurer leur développement

            LA MAÎTRISE DE LA CULTURE DE LA TRUFFE

            La culture de la truffe concerne essentiellement deux truffes en France : la truffe noire du Périgord (Tuber melanosporum
            Vitt.) et la truffe de Bourgogne (T. uncinatum Chatin). Ces deux truffes font partie des 9 espèces autorisées à la vente à
            l’état frais, dont 7 se trouvent à l’état spontané en France, les deux autres respectivement en Italie (Tuber magnatum Pico,
            truffe blanche du Piémont) et en Chine (Tuber indicum Cooke et Massee, truffe de Chine). La truffe est associée symbiotiquement
            à une plante-hôte par des ectomycorhizes. La maîtrise de la culture de la truffe repose sur deux principes :
            —L’utilisation de plants “truffiers” fiables, c’est-à-dire correctement mycorhizés par la truffe. Avec la collaboration de chercheurs
            italiens, l’INRA a mis au point des méthodes de mycorhization contrôlée permettant la production de ces plants
            à grande échelle.
            — Le respect des exigences écologiques de l’espèce de truffe choisie et la réduction des risques de contamination par les
            champignons potentiellement compétiteurs de la truffe, grâce à un choix raisonné des conditions de milieu, des antécédents,
            de l’arbre-hôte, et des pratiques culturales appropriées : densités de plantation, modes de conduite du couvert et
            d’entretien du sol, irrigation.
            Un recul de plus de 20 ans montre que l’application de ces méthodes permet des résultats indiscutables dans les plantations,
            même si la maîtrise de la production peut encore être améliorée.
            dz(0000/1111)dz

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