Entre 800 et 1000 combattants algériens ont été déportés sur l'île Sainte Marguerite, avec leurs familles, entre 1840 et 1880, en majorité des membres de la Smala d'Abd el-Kader. Beaucoup sont morts et enterrés sur l'île, la plus grande des quatre îles de Lérins, en face de la ville de Cannes.
Beaucoup de ces prisonniers sont morts sur l'île, notamment les enfants car les conditions de vie étaient particulièrement difficiles : « Au début, ils étaient à l'intérieur du fort, à vingt par cellule. Ils ne sortaient pas et dormaient sur des paillasses. Il y avait beaucoup de maladies à cause de l'eau qui venait des gouttières et était stockée dans des citernes. » selon Jacques Murisasco, président de l'Association de défense du patrimoine historique de l'île.
Le cimetière musulman de l'île témoigne encore aujourd'hui de cette partie méconnue de l'histoire de l'île.
Beaucoup de ces prisonniers sont morts sur l'île, notamment les enfants car les conditions de vie étaient particulièrement difficiles : « Au début, ils étaient à l'intérieur du fort, à vingt par cellule. Ils ne sortaient pas et dormaient sur des paillasses. Il y avait beaucoup de maladies à cause de l'eau qui venait des gouttières et était stockée dans des citernes. » selon Jacques Murisasco, président de l'Association de défense du patrimoine historique de l'île.
Le cimetière musulman de l'île témoigne encore aujourd'hui de cette partie méconnue de l'histoire de l'île.
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