Annonce

Réduire
Aucune annonce.

RACHID BOUDJEDRA.. Nabil Fares, « Yahia beaucoup de chance » !

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • RACHID BOUDJEDRA.. Nabil Fares, « Yahia beaucoup de chance » !

    À la sortie de « Yahia pas de chance« , son premier roman, juste un an ou deux après la parution de mon premier roman « La Répudiation« , j’ai découvert un grand écrivain et un homme vrai.

    Un résistant de la première heure, puisqu’il a rejoint L’ALN en 1957 et un homme de très grande culture. Une culture universelle et rigoureuse. Nous avions le même âge, presque le même tempérament fougueux et cette passion du pays terrifiante.

    Déçus tous les deux par l’indépendance ratée, nous avions trouvé dans l’écriture un exutoire fantastique. Et c’est Mourad Bourboune, l’homme de ce chef d’œuvre qu’est « Le Muezzine » qui nous a fait rencontrer. C’était à Paris et dès notre arrivée dans cette ville, le mal du pays nous a tout de suite pris. Nabil devait présenter un doctorat, moi, je n’en voulais pas.

    Je suis rentré au pays très vite, après cinq ans d’exil volontaire et lui devait attendre de finir son doctorat. Il revint quelques années plus tard, prit un poste à l’université et devint mon voisin. Mais très vite il déchanta et repartit définitivement, trop déçu par la politique du FLN de l’époque.

    Nous sommes restés des amis et puis le temps nous a de plus en plus éloignés jusqu’à ce qu’on se perde complètement de vue. Pendant son long exil français, Nabil Fares n’a jamais insulté ou trahi son pays; ce qui est devenu, maintenant, une mode très courante chez nos littérateurs installés à Paris. Mais pas seulement !

    Car cet hommage se veut -surtout- une reconnaissance de l’immense écrivain et de son roman « Yahya pas de chance » que nous comparions souvent au chef d’oeuvre de Kateb Yacine « Nedjma«
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill
Chargement...
X