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Crise économique, pourquoi le maroc Resistera

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  • #31
    auscasa

    11,2% de PIB qui contribue à à 50% de la croissance du PIB global.

    tu t'enfonces encore plus la
    pourtant c'est très simple à comprendre : le PIB non-agricole, qui croit en moyenne de 6 à 7 % l'an, représente les 9/10e du pays PIB. le PIB agricole variant nettement plus (entre année sècheresse et année exceptionnellement abondante, c'est plus de 100% de croissance), le 1/10e qu'il représente dans le PIB est susceptible de contribuer très largement à la croissance... ou de la plomber fortement.


    petit calcul pour illustrer ça :

    traduisons les parts "non-agricole" et "agricole" en points, sur un pib d'indice 100 à l'année 1. mettons que la croissance du pib non-agricole (donc de 88.8 pts de l'année 1) soit de 3% (hypothèse pessimiste) au lieu des 6 ou 7 d'une année sans crise. à l'année 2, on aura donc 88.8*1.03 = 91.5 points de PIB non agricole (soit une croissance de 2.7 points).

    maintenant passons au PIB agricole qui comme je te l'ai peu plus que doubler d'une année catastrophique à une année exceptionnelle, donc croitre de plus de 100%. appliquons "seulement" une croissance de 40% (entre une année "moyenne" et une année "très bonne"). tes 11.2 points de l'année 1 passent à 11.2*1,4 = 15.7 à l'année 2 pour l'agricole (soit + 4.5 points).

    donc à l'année 2 on se retrouve avec 107.2 points de PIB indice 100, année 1. donc une croissance de 7.2 % ou 7.2 points, de l'année 1 à l'année 2. sur ces 7.2 points, 4.5 points sont liés à la croissance agricole, et 2.7 à la croissance non-agricole. dans un tel scénario (ralentissement de la croissance hors-agriculture et forte croissance agricole), l'agriculture participerait à auteur de 62.5%, soit presque les deux tiers, à la croissance globale, contre seulement un peu plus d'un tiers aux autres secteurs.

    j'espère que je me suis fait comprendre (je suis pas très doué pour les explications...)

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    • #32
      Le principe de la démonstration est correcte.

      La production céréalière est passé entre 2006 et 2007 de 80 millions de quintaux à 20 millions. Ce ne fut pas meilleur pour les autres cultures ....

      Le CMC annonçait alors un optismiste 0,4% de croissance de PIB (ce qui lui a valu quelques rappels à l'ordre et moults attaques acerbes).

      Le HCP, fidèle à lui même, envoya quelques ballon-sonde avec un premier 1,8% puis un 2,1% de croissance et finit par annoncer un bizarroïdal 2,7%.

      Si l'on extrapolait sur la base de la démonstration, tu pencherais plutot pour le chiffre du CMC ou celui du HCP ?

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      • #33
        « L’Algérie risque de passer de pays consommateur à celui de producteur de drogue. »
        l'intégrité des "conneries" est en marche!
        Mr NOUBAT

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        • #34
          jawzia

          salam,

          tu me demandes laquelle des deux prévisions était d'après moi la plus fiable pour 2007 ? a priori à l'aveuglette, je dirais que le CMC, comme son nom l'indique, est le plus qualifié pour ce genre d'exercices, alors que le HCP est davantage un instrument de gouvernance économique à long terme (que ce soit pour l'expertise ou le travail de communication). pour avoir écouté monsieur lahlimi (directeur de ce HCP) à science po lundi, le ton est effectivement à l'optimisme au sein de cette organisme. c'est le cas dans tous les organes similaires dans la plupart des pays, à des nuances près.

          cela dit, concernant le chiffre de la croissance de 2007, je pense que le FMI a entériné ce fameux 2,7%. sur quelles données reposent les chiffres du FMI (sont-elles impartiales et de première main, ou reposent-elles sur les annonces de chaque état ?) ça, peut-être que tu pourras me renseigner là-dessus (je n'ai jamais fouillé la question).

          maintenant concernant ce cas de figure que tu as judicieusement soulevé puisqu'il est l'inverse du cas de figure actuel (qui était l'objet de mon "calcul" précédent, même si le résultat de 7.2% n'est pas significatif car trop approximatif) à savoir bonne tenue des secteurs secondaires et tertiaires, il faudrait tout simplement avoir des données complètes sur la production agricole de cette année-là, par exemple, quel poids pour les autres productions, notamment, agrumes, maraichères, à plus forte valeur ajouté et quelles performances cette année-là, ensuite est-ce que les données sur le pib agricole comportent l'industrie agroalimentaire, si oui quelles ont été ces performances, enfin, inclut-on les ressources halieuthiques et l'élevage et si oui quelles parts respectives et quelles performances. et rien qu'avec les céréales, il faudrait guetter les marges entre le prix des semences importées et les cours mondiaux.

          si tes données sur les performances céréalières de 2006 et 2007 sont exactes, que les cours étaient constants et que le reste (toutes les autres productions) est proportionnel, ça ferait une variation de 1 à 4 (encore plus faramineuses que ce que j'imaginais possible). mettons, juste un rapport de 1 à 3 avec le reste, ça voudrait dire qu'avec un pib agricole d'environ 12%, on perdrait les deux tiers donc 8 points de croissance juste sur l'agricole, et que pour compenser et arriver au taux final, les secteurs hors agricultures devaient enregistrer une hausse de presque 11 points. pour faire un calcul précis, il faut bien entendu des données plus complètes et précises.

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