Dites, pourquoi le Maroc ne coopère pas avec l'Algérie pour son plan du développement du Gaz ?

[jawzia]

Considerons donc qu’il s’agit de divergences d’opinions quant au status juridique de la moitié d’un territoire que le Maroc considère comme le sien... et on en reparle plus

La formulation me sied. Quoi que dans ce genre d'histoire, les opinions des uns et des autres ne valent que dalle devant ce que le droit international stipule. Mais bon, c'est un détail !

[hakimcasa]

Considerons donc qu’il s’agit de divergences d’opinions

Tu n'y es pas mon cher SCH. Il ne s'agit pas d'une simple divergence d’opinions mais de beaucoup plus que ça.

[TIZ]

Tu as raison, il faut être pointilleux dans le choix des terme qu’on utilise.


Si on est encore plus pointilleux ,alors le seul conflit c'est l'Algérie avec elle même
Et sur ce sujet le maroc ne peut rien faire

[TIZ]

Croire dans le droit international en 2017 ,il faut oser
Même un bouddhiste temoin de jehova le soir et animiste tendance chiite le matin....aurait plus de crédit
Comme mon sixième sens me dit que cette croyance n'est que vent et mensonge car on a pas le courage de jouer carte sur table ......je passe mon tour et renvoi a l'histoire de l'"homme malade " de l'Afrique du nord développé plus haut

[jawzia]

Croire dans le droit international en 2017 ,il faut oser

L'avenir appartient à ceux qui osent.

Blague à part, C'est soit le droit (international) comme fondement à toute communauté aspirant à l'ordre et la cohabitation en bonne intelligence soit le désordre, l'injustice et "Tag 3la Men Tag".

[TIZ]

comme fondement à toute communauté aspirant à l'ordre et la cohabitation en bonne intelligence


Je ne sais si tu es au courant mais pour l'instant c'est l'Algérie qui est en train de tourner " bled siba"
Donc blague mise à part ,il faudrait peut être un jour " vous" reveillez car votre entêtement/hypocrisie/manque de culture mène l'Afrique du nord à la catastrophe

Le " vous" désigne la culture messahel and co

[jawzia]

Je ne sais si tu es au courant mais pour l'instant c'est l'Algérie qui est en train de tourner " bled siba"
Donc blague mise à part ,il faudrait peut être un jour " vous" reveillez car votre entêtement/hypocrisie/manque de culture mène l'Afrique du nord à la catastrophe

Le " vous" désigne la culture messahel and co

Qu'est ce qui m'a prit à vouloir débattre avec un ... jahel !

[GLP]

ça s'équilibre Jawzia. voit le bon coté des choses ^^

Je dirai la même chose par la même occasion à Bachi, qui ne croyait pas qu'il y aurait des échanges consistant et objectifs dans pareil sujets, c'est comme j'aime le dire souvent: ça ne dépend que de la volonté qu'on y met ( Bachi héhé ).

mais pour l'instant c'est l'Algérie qui est en train de tourner " bled siba"

Tu conviens que c'est très subjectif et n'a pas sa place dans cet échange.

SCH: Rabi ykathar men mthalek. des deux coté de la frontière, amine.

Ce que tu dis, dans l'absolu, fait tellement contraste avec la qualité d'échange dont on a eu l'habitude, que je me rétien à y ajouter/rectifier quoique ce soit !

Mais je me le permettrai quand même, pour bien marquer le trait que tu as intelligemment dessiné.

D’ailleurs, malgré tout ce qu’on dit ici, il faut saluer la retenue exemplaire des gouvernement des deux pays car d’autre se dechirent pour moins que ça.

Bien sur, c'est la moitié vide de la tasse, mais si on regarde la moitié pleine (dans le but de souligner ce qui bloque dans ce sens), on voit qu'il y a eu des échanges concrets, non seulement à titre de "biens", mais d'engagement: par exemple, l'interconnexion électrique maghrébine, initiative algérienne, ravivée par les marocains quand on n'y croyait plus, et qui a naturellement trouvé intérêt par les fait et a "survécu" à notre histoire de faillites. j'y ai beaucoup médité comme sur d'autres exemples avant d'ouvrir ce topic.

Le Maroc fait de l'arbitrage sur le marché électrique espagnol, alors qu'il pourra faire beaucoup mieux sur le marché algérien auquel il est pareillement connecté. ça ne l'engage à rien de plus que ce qui a été "signé", ce n'est ni un danger stratégique (géopolitique) ni un danger économique: à tout instant il peut basculer sur l'Espagnole et ça lui donne le temps et la marge très large pour combler toute baisse qu'il souhaiterait opérer à ses importation algériennes.

Et il y a encore deux trois autres exemples, qui ne s'explique ni par un quelconque risque, méfiance, tout comme ça ne s'expliquait pas par un quelconque manque de confiance et de fiabilité algérienne.

C'est le but de ma réflexion par ce topic: à mon avis, objectivement motivé, le Maroc est "pris" par son émotion, si je puis dire pour un Etat, et concrètement, c'est ce qui bloque tout rétablissement de l'UMA (et surtout, tout ce que ça englobe comme positif) en dépit des contentieux et autres divergences d'opinion. c'est ainsi que je vous invite à considérer la moitié qui devait être pleine : chez d'autres, ennemis de longues dates et en perpétuel contexte normalement conflictuel, on arrive à faire des miracles qui défient toute logique, et de l’extérieur ça se voit comme des "alliés" même.

l'exemple de l'Histoire du duo Saoudien et Américain (Nixon) produisant les pétrodollars en est un exemple qui s'étudie jusqu'à aujourd'hui. De nos jours, le Roi saoudien, Serviteur des Deux, fait des pas de danse avec Bush, et d'autres avec Trump, et fait le dos rond aux musulmans. c'est la force (ici dans cet exemple: force d’aliénation) de l’intérêt pragmatique, ça peut non seulement dépasser toutes les divergences et créer des relations fortes, mais ça arrive à les sceller malgré les deux parties et les événements les plus "déchirants" dans l'absolu.

C'est ce que j'aspire à voir se réaliser pour notre cas (on est complémentaires par l’énergie et la géostratégie, mais aussi par tant d'autres atouts), on manque juste de Nixon.

Et pourquoi c'est au Maroc de jouer ce rôle là, de "laisser" la moitié du verre se remplir ? ou autrement, pourquoi c'est le Maroc qui serait entrain de l'empêcher ? tout simplement parce que c'est lui la "victime" (quand on se détache de nos opinions comme tu dis), ça sera l'effort de pragmatisme intelligent à faire et dont l'Histoire le lui retiendra, peu importe les opinions des uns et des autres.

Si c’était l'Algérie qui était emprisonnée dans son émotion, elle aurait eu beaucoup de mérite à revendiquer qu'elle ne fait pas partie du problème. mais comme elle le revendique sans qu'elle ne soit la "victime", elle n'en gagne rien de spéciale: tout au plus, c'est simplement factuel, de fait, qu'elle n'y serait pas partie.

Si le Maroc fait le pas, l'Algérie ne pourra que finir par s'impliquer dans l'affaire du Sahara, dans le sens qui sert cette voie UMA là (dans un sens ou dans l'autre, peu importera dans ce cas là, ça ne sera pas contre l’intérêt marocain UMAiste dans tous les cas). en l’état actuel des choses, le Maroc n'y croit pas, ou ne voit pas l’intérêt du pragmatisme (malgré l'Histoire lointaine et récente), et l'Algérie ne voit donc pas pourquoi elle devrait changer de posture (quelle qu'elle soit).

C'est ce qui m'attriste personnellement, le fait que tout ce "Négatif", soit le fruit de, non pas des calculs réfléchis qui auraient failli, mais de non calculs du tout, comme si on subissait le sort (d'un coté comme de l'autre), qu'on se laissait entrainer et qu'on ne faisait que s'adapter, de coté comme de l'autre, on n'écrit pas notre Histoire. c'est le plus rageant, de ne pas pouvoir agir.

[Cell]

Sans ce foutu problème du sahara ........ et sans cette méfiance maladive des deux régimes l'un envers l'autre , l'Algérie aurait pu être le seul et unique fournisseur d'énergie du Maroc ....

[GLP]

un petit H.S., Cell, en te lisant, j'ai eu cette sensation de déjà vecu, tu vois le truc ... je te jure, jusqu'au détail du "foutu" !

Disons pour se consoler, que c'est peut être prémonitoire !

[SCH]

@Hakim

J’essaye simplement de ne pas faire devier le sujet sur le Sahara... Une chose a la fois.

fait tellement contraste avec la qualité d'échange dont on a eu l'habitude, que je me rétien à y ajouter/rectifier quoique ce soit !

@GLP

I7efdou

Tout dépend des motivations réelles ou supposées de l’interlocuteur.

Tu as pris la peine de poser une question que je considere honnete... tu as eu une réponse honnete.

Je ne souhaite pas m’eterniser sur un sujet maintes fois debattu... mais lorsque tu mentionne le pragmatisme ...

Il n’y a pas de decision plus pragmatique que réduire les echanges avec un pays qui est contre son intégrité territoriale ( encore une fois, independemment des opinions personelles des uns comme des autres ou même du drot international invoqué ici)

Je ne crois pas qu’il y ai de position nuancée à avoir ( bien que je considère les positions et actions des gouvernement des deux pays comme nuancées comme tu as pu le relever dans le passage que tu a quoté)

Le Maroc est bien evidemment perdant dans cette affaire... mais l’interet supreme de la nation passe avant. C’est donc une decision qui respire le pragmatisme.

C’est regrettable, mais pas de cooperation economique (ou autre) significative avec l’Algerie tant que le problème du sahara n’est pas résolu.

Je dis résolu, mais la resolution ne saurai venir que par l’arret du soutien algerien au Polisario. Une position qui serait intenable pour l’Algerie mais pas au même degrés que une resolution dans l’autre sens le serai pour le Maroc

Catch 22 ...

[GLP]

"I7efdou" ? j'ai pas saisi le sens.

Il n’y a pas de decision plus pragmatique que réduire les echanges avec un pays qui est contre son intégrité territoriale

Ceci est du bon sens qui s’exprime intuitivement, sans effort d'intelligence. et c'est ce que je pointe précisément quand je dis qu'on subit.

Tu le confonds avec le pragmatisme qui, lui, doit être le fruit d'un effort de réflexion plus profonde:

Le Maroc est bien evidemment perdant dans cette affaire... mais l’interet supreme de la nation passe avant. C’est donc une decision qui respire le pragmatisme.

Le pragmatisme est justement d'agir de sorte à changer cela: d'être gagnant dans l'économique en dépit des empêchements d'un autre ordre que l'économique (en l’occurrence géopolitique). et en option, ça contribuera à changer les empêchements primaux. c'est doublement utile, doublement intelligent et doublement productif.

Catch 22

là je suis largué :/

[SCH]

I7efdou

Une contraction de allah i7efdek.




Entre un gaz naturel moins cher et plus accessible et la moitié du pays ... je pense que la decision de favoriser l’integrité territoriale est un calcul hautement pragmatique, ne serait-ce que pour l’aspect economique.

Mais bon, la divergence est semantique la



On dit qu’une situation est catch-22 quand une resolution est quasi-impossible due au restrictions inherente a celle-co

Je veux me faire des amis mais je ne parle pas au gens que je connais pas. Donc je ne pourrai jamais me faire des amis. Tu vois le truc ?

Sa résume la situation actuelle entre les deux pays.

C’est tout pour moi

Ps: Tu a mon OK pour mettre une question dans le titre de tes topic au lieu du titre de l’article

[GLP]

Je veux me faire des amis mais je ne parle pas au gens que je connais pas. Donc je ne pourrai jamais me faire des amis. Tu vois le truc ?

Je raffole de ce genre de raccourcis efficace de pensés. avec mes tares d'expression ça se comprend..

je ne connais que les vieilles des films de mon enfance, vieille école du genre.. recu cinq sur cinq (ne me dis pas que c'est de la même école ça aussi, j'ai pas osé vérifier sur Google :/ )

Ps: Tu a mon OK pour mettre une question dans le titre de tes topic au lieu du titre de l’article

5,5.../...5

C’est tout pour moi

Une bouffée d'oxygène dans une forêt de ... "notre sort".

Ne te fais pas rare, ça au moins, vous pouvez le faire en tant que Marocains dans ce Forum.. organisez vos agendas/quotas avec Cell et les quelques autres... on est même disposé à faire du troque de contributions sur un forum marocain de votre choix oeilfermé

[GLP]

Et encore une fois, l'actualité vient contribuer à illustrer les points d'une discussion.

Méditons sur comment les Références mondiales s'y prennent.

Avec le parachèvement de Yamal, la Russie devrait doper ses exportations de gaz vers les marchés européens et asiatiques. Un terminal gazier financé sans un seul dollar, car si Bruxelles a ménagé le secteur des hydrocarbures russes en matière de sanctions, ce ne fut pas le cas des autorités américaines, qui ont ciblé le projet franco-russe.

«Malgré les sanctions», voilà une réplique récurrente dans les articles de presse sur l'inauguration en grande pompe du premier train de liquéfaction de gaz naturel du site Yamal-LNG, vendredi 8 décembre, en présence de Vladimir Poutine et de Patrick Pouyanné, PDG du groupe Total (actionnaire direct à hauteur de 20%). Yamal-LNG, un complexe industriel, ou plutôt une ville polaire, dotée d'un aéroport et d'un port, bâti en un temps record dans le Grand Nord russe et d'où le gaz naturel liquéfié (GNL) est directement expédié par méthaniers vers l'Asie et l'Europe.

Pourtant, si le projet a bien essuyé le feu des sanctions, comme d'autres pans de l'économie russe, y compris bien sûr le pétrole et le gaz, dans le cas du mégaprojet entre le Russe Novatek, le Français Total (qui détient 19% du capital de Novatek) et le Chinois CNPC, les sanctions les plus lourdes n'ont pas été d'origines européennes.

«La Russie est un enjeu capital pour Total et ceci est bien connu à Paris et à Bruxelles et cela ne pose pas de problème particulier ni à la France ni à l'Union européenne. Cela en pose plus du côté des États-Unis, qui évidemment ne voient pas d'un très bon œil la coopération de groupes européens dans des projets énergétiques russes, car ces projets ont évidemment une valeur stratégique évidente: le pétrole et le gaz sont les premières sources de devise pour la Russie. C'est une réalité depuis plusieurs années et quelques décennies,»
explique Francis Perrin, président de Stratégies et politiques énergétiques (SPE) et directeur de recherche à l'Institut de Relations Internationales et Stratégiques (IRIS)

Et voilà comment on peut même s'affranchir du pragmatisme à tout épreuve qui a produit le système des Pétrodollars des autres USA/Saoudie:

«Il faut révéler à cette étape un point déterminant… dans Yamal, il n'y a pas un dollar de financement… et bien peu d'euros effectifs. Le monde monétaire multipolaire est né avec Yamal. Jamais financement de projet aussi énorme dans le monde n'a été réalisé, plus de 27 milliards d'équivalents-dollar et plus de 30 si on ajoute la suite du programme. Une finance nouvelle a été inventée.»

On devine bien à qui est adressé le message de la posture.

à s'arracher un poile ou deux, qu'on soit algérien ou marocain :/

Et le président Russe n'a pas manqué de taquler le concurrent Saoudien (dans le Pétrole) à ce propos, en lui disant le plus sérieusement du monde:

En visite sur la péninsule russe d’Iamal, gigantesque site de production de gaz naturel liquéfié, le ministre saoudien de l’Énergie a semblé intéressé par la perspective de coopérer avec la Russie dans le domaine énergétique.

Vladimir Poutine a proposé à l'Arabie saoudite une coopération plus étroite dans le secteur énergétique, incitant Riyad à acquérir du gaz naturel liquéfié russe.

«Achetez notre gaz, économisez votre pétrole», a appelé le chef d'État russe, s'adressant au ministre saoudien de l'Énergie Khaled al-Faleh arrivé en visite sur la péninsule d'Iamal, immense champ gazier dans le nord de la Russie.«C'est pour cela que je suis ici», a répliqué le ministre, félicitant le Président russe à l'occasion du lancement de la production de gaz liquéfié à l'usine Yamal LNG. L'homme fort de l'État russe et l'officiel saoudien ont ensuite échangé à mi-voix quelques répliques qui ont échappé aux journalistes.

Double dose de pragmatisme, à double voies, ce n'est qu'ainsi que ça "marche".

concernant le "malgré les sanctions", c'etait le chef de Total qui a lancé le La, et c'est devenu, grâce à son pragmatisme, un argument de poids qui peut changer la donne même politique concernant les sanctions:

La France désapprouve les sanctions des USA qui compliquent les relations avec Moscou

La France désapprouve les sanctions extraterritoriales des USA qui compliquent les relations avec la Russie, affirme le ministre français de l’Économie et des Finances, Bruno Le Maire, en visite officielle à Moscou. Selon lui, Moscou et Paris doivent travailler ensemble pour répondre aux nouveaux défis dans l’économie et la géopolitique.

Bruno Le Maire à Moscou pour relancer les relations franco-russes:
Le ministre français de l’économie Bruno Le Maire était en déplacement à Moscou, lundi 18 et mardi 19 décembre. Une visite express destinée à renforcer les relations économiques entre les deux pays, en dépit des sanctions qui pèsent sur la Russie.
Six mois après la rencontre entre Macron et Poutine à Versailles et quelques mois avant la rencontre des deux présidents au sommet de Saint-Pétersbourg en mai prochain, le ministre français de l’économie Bruno Le Maire est venu délivrer le message d’Emmanuel Macron : « Nous voulons relancer les relations économiques entre la France et la Russie », a martelé M. Le Maire tout au long de son séjour dans la capitale russe.

Même si officiellement, la France reste favorable au maintien des sanctions imposées à Moscou en représailles au rattachement de la Crimée en 2014, « cela n’empêche pas de progresser sur des dossiers très concrets qui permettent de faire avancer la relation économique franco-russe », a-t-il insisté lors de la 23e session plénière du Conseil économique, financier, industriel et commercial franco-russe (CEFIC).

Moscou et Paris: quand l’économie rattrape les relations politiques

Moscou et Paris réussissent à maintenir des relations économiques constructives, malgré le climat politique froid entre la Russie et l’Occident. Les nombreux contacts des deux pays en 2017 et la visite du ministre français de l’Économie et des Finances à Moscou font espérer que cette base influencera positivement la dimension politique.

Malgré la crise dans les relations entre la Russie et l'Occident et les tensions géopolitiques, Moscou et Paris réussissent à conserver un agenda économique positif. Cette année riche en évènements de différents niveaux dans ce domaine confirme cette dynamique.

Et ce n'est pas qu'avec la France, mais l'UE, et non plus qu'avec l'économique, mais aussi le progrés technologique:

Vol supersonique, l’UE et la Russie s’attaquent au double-bang

Malgré les sanctions, la coopération aéronautique entre l’UE et la Russie continue, comme le démontre le programme RUMBLE. Enjeu? Relancer le vol supersonique en réduisant son principal obstacle: le bruit causé par le passage du mur du son.

Entretien avec Sergueï Tchernychev, directeur général du TsAGI, l’un des acteurs-clefs russes du projet:

L'avenir de l'aviation supersonique européenne est peut-être entre les mains de l'UE… et de la Russie. En témoigne le lancement à Paris de RUMBLE, un projet scientifique russo-européen. Financé à parité par la Commission européenne et le ministère russe de l'Industrie et du Commerce, il ne s'attaque à rien de moins que les lois de la physique… pour relancer le vol supersonique civil. RUMBLE, en anglais, c'est Regulation and Norm for Low Sonic Boom Levels, soit règles et normes pour des niveaux acoustiques bas du bang supersonique.

L'UE et la Russie ne sont pas les seuls sur les rangs, puisque la NASA poursuit des développements analogues.

Il a fallu presque six ans pour lancer le projet RUMBLE. La décision de créer une collaboration entre l'UE et la Russie s'explique en partie par la volonté de l'Europe de rattraper son retard accumulé par rapport aux constructeurs américains. Aux États-Unis, l'essentiel du financement pour des projets analogues passe par la NASA.

Du côté russe il est emblématique qu'en décembre 2016 Mikhaïl Pogossian, aujourd'hui président de l'Institut d'aviation de Moscou, qui avait notamment créé le Soukhoï SuperJet 100, a rejoint le projet. M. Pogossian serait favorable à la transformation du projet Rumble en projet économique. Ce scénario est tout à fait probable, confirme Sergueï Tchernychev:
«Il est difficile pour nous de rivaliser avec les Américains en termes de financement et de ce fait, il serait rationnel de lancer un projet conjoint en Europe en partageant le financement et les risques. Ce serait plus admissible du point de vue des frais. Cette étude débouchera-t-elle sur un nouveau projet? On l'espère bien. Nous nous sommes rapprochés de la ligne derrière laquelle commencera la concurrence, le business: qui construira plus vite un tel avion et occupera une niche appropriée au marché, en premier lieu de l'aviation d'affaires.»

ça rapelle par la même occasion une autre tare qu'on a, ce qui nous fait défaut en plus du pragmatisme et du rationnel: on n'a pas d'enjeux, on ne se crée pas de défis.

Et concernant l'argument du : tant qu'il y a "telle contentieux" il y aura naturellement "tel effet", quasiment la même semaine:

Ukraine: l'UE d'accord pour reconduire les sanctions économiques contre la Russie:

Les dirigeants de l'UE ont donné jeudi leur feu vert à la prolongation, pour six mois, des lourdes sanctions économiques décrétées contre la Russie pour son implication dans le conflit ukrainien, a annoncé le président du Conseil européen Donald Tusk.

Et nous, on subit, on subit l'arnaque des Petrodollars et ses aberrations (jusqu'à El Qods) , et on subira toute autre "système" que les autres mettront l'effort à créer dans leurs intérêts.

ah ya denya.