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Pour Ouyahia, les événements d’octobre 1988 n’avaient rien de spontané !!!

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  • Pour Ouyahia, les événements d’octobre 1988 n’avaient rien de spontané !!!

    Pour Ouyahia, les événements d’octobre 1988 n’avaient rien de spontané

    Les jeunes martyres des événements d’octobre 1988 ont été victimes d’une « manœuvre politicienne » qui a plongé l’Algérie dans l’anarchie, a estimé, ce samedi 6 octobre, Ahmed Ouyahia, dans un discours devant les militants du RND.

    Selon M. Ouyahia qui a rendu hommage aux victimes, « les policiers ont été désarmés deux jours avant les événements ». « Les troubles ont été annoncés trois jours à l’avance », a-t-il ajouté, accréditant la thèse d’un complot au sommet de l’État.

    Résultat, selon Ahmed Ouyahia, les événements d’octobre 1988, qui n’avaient rien de spontané, « ont plongé l’Algérie dans l’anarchie, puis l’instabilité et ensuite le terrorisme ».

    TSA Algerie
    Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

    Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

  • #2
    Il commence à paniquer et à designer ses adversaires, il manipule les peurs, la peur de l'étranger, la peur de l'anarchie, la peur des manipulateurs politiciens, voilà le florilège des ces politiciens de pacotille qui nous annoncent, moi ou le déluge... le comble c'est qu'il nous parle de combat contre la démagogie et le populisme... Son discours en cours est significatif d'une fin de règne incapable de renouvellement...
    Othmane BENZAGHOU

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    • #3
      La totale responsabilité de ces tragiques événements repose entièrement sur les épaules des incapables Mouloud Hamrouche et Chadli Bendjedid.

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      • #4
        La totale responsabilité de ces tragiques événements repose entièrement sur les épaules des incapables Mouloud Hamrouche et Chadli Bendjedid.
        Tiens, les adeptes de la propagande rappliquent après le feu vert de leur chef... Un peu de sérieux, l'ouverture politique qu'execrent certains, qui confondent stabilité et immuabilité, contrôlé à distance avec l’incursion des éléments les plus radicaux du FIS, à l'image du guignole Belhadj ou de l'autre Madani, dont Smail Lamari s'est chargé de lui trouver une femme à sa sortie de taule en l'envoyant se dorer la pilule au Qatar. Continuez comme ça, toutes les pages sombres de ce pouvoir honnis vont être mis à nu auprès des algériens, car ces tenants du pouvoir sont prêt à tout pour El Koursi. Ils le disent toute honte bu, nous ou l'anarchie. Ils ont toujours combattu les progressistes et réformistes avec les éléments les plus conservateurs et radicaux. Je vous annonce une mauvaise nouvelle, ça ne marche plus, bande de rapaces...
        Dernière modification par ott, 06 octobre 2018, 11h18.
        Othmane BENZAGHOU

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        • #5
          Tiens, les adeptes de la propagande rappliquent après le feu vert de leur chef..
          Pourquoi "propagande"?Chadli n'a aucune responsabilité?
          Déjà au mois de juin 88 on savait ici en France qu'en octobre les étudiants aller sortir dans la rue.

          Maintenant que ce soit le fis ou les étudiants ou le st esprit,la responsabilité incombe a ceux qui était au pouvoir,la preuve quand des élections libres ont eu lieu ce n'est le FLN qui les a emportés mais le FIS.
          J'etait pour l'interruption du processus électoral et j'assume les les actes qui ont étés commis par l'armée et je comprend la violence du FIS qui a été privé d'une victoire obtenue démocratiquement.

          Aujourd'hui c'est plus la peur que l’Algérie soit en faillite a cause de la mafia au pouvoir et la révolte du peuple qui mènera l’Algérie vers un désastre que qui a fait quoi le mois d'octobre,si on avait un état de droit,il y a longtemps que les historiens algériens auraient répondu a ces questions mais voila,on laisse ça aux rumeurs aux fusses nouvelles etc....

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          • #6
            Chadli a été désigné en 1979 et a une responsabilité grave dans les dérives du pouvoir depuis, par manque de charisme, manque de discernement, manque d’aptitudes politiques... Octobre 1988 est de sa responsabilité sans aucun doute, et son secrétaire général Hamrouche, ne peut en être totalement absout. Cependant, au sein du pouvoir, Hamrouche œuvrait avec une équipe de réformateur depuis 1985 à réformer le pays, qui avait hérité d'une organisation économique, politique et sociétale figée par le parti unique et les tenants du socialisme scientifique qui empêchaient toute réforme. Hamrouche en ancien militaire n'a jamais accepté la désertion, et œuvrait au sein du système à sa réforme. Il ne peut par contre assumer toutes les responsabilités des errances de ce pouvoir qui ont été innombrables, car il a essayé d'apporter un peu de lumière aux desseins sombres qui se préfiguraient. Et c'est pour ça qu'il a été remercié en juin 1991, car les tenants du coup d'état de 1992 avaient tout organisé pour justifier leur prise de pouvoir sans paravent qu'était Chadli, en éliminant toute troisième voie avec une loi électorale majoritaire pour assurer la victoire des conservateurs et justifier le coup d'état... Ce même pouvoir, dont Nezzar fut un des acteurs reconnaissait la valeur d'un Hamrouche et affirmait qu'à chaque fois que Chadli disait quelque chose d'intelligent, il savait que Hamrouche était passé par là avant... C'est ce pouvoir là qui est allé aux élections et qui a fait le coup d'état...
            Dernière modification par ott, 06 octobre 2018, 12h17.
            Othmane BENZAGHOU

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            • #7
              Il est normal que le peuple sache ce qui c'est passé et quel sont les aprenti sorcier qui ont jouer avec mouvement pacifique suivit du massacre de nos jeunes en le diabolisant et puis le servir sur le plateau aleurs antennes des mosqués mettant en place ainsi "le diable" et le celebre moi ou les tangos sinon les bourourou etaient les fous du village avant de leurs donner un porte voix et une estrade mediatique

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              • #8
                danube,

                Il y avait le fameux Hadj Sadouk, commissaire d'Alger à l'époque qui avait reçu d'ailleurs les futurs fondateurs du FIS: un forumiste a d'ailleurs publié le récent reportage d'El Chourouk dans un autre fil ici. Ce Hadj Sadouk fut ensuite envoyé comme consul en France pour service rendu par le DRS.

                Hamrouche avait une responsabilité dans le sens qu'il disait au président Chadli que tout allait bien, alors que le pays se dirigeait droit dans le mur. Il a fini par donner au FIS la place publique a Alger, ce qui a dégénéré et lui a couté son poste, et encore plus cher au pays.

                ∑ (1/i²) = π²/6
                i=1

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                • #9
                  Hamrouche avait une responsabilité dans le sens qu'il disait au président Chadli que tout allait bien, alors que le pays se dirigeait droit dans le mur. Il a fini par donner au FIS la place publique a Alger, ce qui a dégénéré et lui a couté son poste, et encore plus cher au pays.
                  La grève du FIS avait été exacerbée par les mêmes éléments au sein du DRS pour pousser Hamrouche vers la porte. Un règlement par le haut de cette grève était en cours, et c'est ce qui a terrifié le DRS qui a opté pour la méthode radicale. Le limogeage de Hamrouche était le prélude au coup d'État de 92, savamment préparé est orchestré, sondages bidons, loi électorale, arrestations des leaders du FIS pour polariser les événements... la radicalité du FIS était un fait, mais elle a été instrumentalisée pour justifier l'élimination d'une troisième voie. Comment un parti avec 30% des voies, trafiquant les listes électorales à son avantage pouvait constituer une menace vitale pour le pays, si ils se cantonnaient de quelques strapontins au parlement et quelques postes au gouvernement. La responsabilité des eradicateurs, opposés au FFS, pouvaient considérer que la victoire du FIS aurait été un danger pour l'unité nationale, c'est vite oublier que le FFS sortait victorieux en Kabylie... Merbah qui avait pris conscience des manipulations oeuvrait pour une conciliation, pour éviter un bain de sang, il a été liquidé par une cellule du service action. De même que Mahiou, SG du FFS, qui prônait le dialogue avec les bonnes volontés, d'où qu'elles viennent, de l'intérieur du système ou de l'extérieur.

                  Cette politique de la terreur assumée par les eradicateurs ne peut être mis sur le compte de Hamrouche, qui a essayé à son niveau d'éviter un bain de sang...
                  Othmane BENZAGHOU

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                  • #10
                    Je me souviens

                    Les troubles ont été annoncés trois jours à l’avance », a-t-il ajouté, accréditant la thèse d’un complot au sommet de l’État.
                    Sur ce point il ne dit pas faux. J'avais 10 ans à l'époque mais je me souviens de propos tenus à mon père quelques jours avant que ça ne pète. Tout le monde sentait qu'un truc allait survenir.
                    "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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                    • #11
                      Ce que dit Ouyahia est fondamentalement dirigé contre Hamrouche. Dans ses diatribes qui désigne son adversaire pour la suite, il oublie de dire aux algériens, affabulateur qu'il a toujours été, que le gouvernement qui a été constitué à la suite de cet événement n'était pas le gouvernement Hamrouche, mais un gouvernement dirigé par Merbah, ancien patron de la SM sous Boumedienne, et qui a joué un rôle de premier ordre dans la désignation de Chadli en 1979, éloigné par la suite par Chadli qui est revenu par la grande porte suite aux événements d'octobre 1988. Si manipulation il y a eu, ce qui est quasi certain, elle était au profit de celui qui en 1 an imprimât sa vision de la gouvernance, hérité de son ami Boumedienne. Il est d'ailleurs remarquable de noter qu'au moment de son départ, il a refusé pendant plusieurs jours la décison de son président, et il a fallu le raisonner pour ne pas contre carrer les prérogatives présidentielles, dont il avait une piètre idée...
                      Dernière modification par ott, 07 octobre 2018, 21h19.
                      Othmane BENZAGHOU

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