Annonce

Réduire
Aucune annonce.

L'immeuble confiné - العمارة المحجورة : feuilleton ramadanesque de FA

Réduire
Cette discussion est fermée.
X
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • En effet, ce topic est un régal !
    Il contient tous les styles.. Un vrai musée !!
    Que du bonheur..

    Cela dit, il manque un étage.. lol
    L'étage où réside le roi de la psychologie..
    L'une des plus belles plumes du forum : Risk !

    Hâte de le voir quitter sa retraite oeilfermé

    Commentaire


    • Bonjour Soumsoumy,
      Merci pour ton appréciation.
      En fait, j'ai choisi le biais le plus commode, le plus facile, celui des petites scènes qui peuvent évoluer de manière fantaisiste au gré des humeurs et de l'inspiration. Je trouve que ce que font les autres est bien plus difficile: elles et ils racontent des tranches de vie avec un profond arrière-plan. Elles et ils doivent entrer dans l'âme de leurs personnages, les faire agir et interagir en respectant un minimum de cohérence tout en prenant en compte leur environnement réel et une multitude d'autres facteurs. Et pour cela, révérence, mesdames et messieurs.
      PS: Magnifiques tes "slalom-rimes" en rafale.
      "Je suis un homme et rien de ce qui est humain, je crois, ne m'est étranger", Terence

      Commentaire


      • La maison de la paix (to be continued)

        L’invitation ne peut être déclinée, Nounou s’est pointé à l’heure du diner, accompagné de Radia sa dulcinée, quelque peu gênée, appréhendant de quoi ça va discuter avec d’imminentes personnalités. Dans ses mains, elle tenait un joli bouquet de roses et Nounou une boite de qalbellouz.

        Toc, toc, toc… et voilà la porte qui commence à s’ouvrir, avec de jolis sourires que seuls des êtres généreux savent offrir et qui le font avec grand plaisir.
        Après un accueil chaleureux et amical, tout le monde s’installe, autour d’une table très spéciale, sur laquelle les meilleurs plats s’étalent et qui à la simple vue c’est déjà un vrai régal.
        Après Bismillah, le ftour de Ramadhan démarre dans une ambiance conviviale, entamé par des dattes d’origine locale.
        Alilou pose une question, histoire de lancer la discussion. Il demande aux invités comment vivent-ils le confinement.
        Pour Nounou, le quotidien est chamboulé, le jour et la nuit se sont entremêlés, il se sent quelque part isolé et souvent déboussolé. Il souhaite vivement un retour à une situation normale, avec le départ de la Aissaba et Tebboune ainsi que la disparition de la couronne (Corona).
        Comme la majorité des algériens, il est révolté par le manque de liberté, le maintien d’une gouvernance détestée, une justice infectée et une richesse délestée.
        Radia est plutôt satisfaite de son sort et pense que Nounou a tort. Sa vie est plus tranquille. Même si ces derniers temps elle manipule trop d’ustensiles, elle trouve ça plus utile que de s’occuper de la politique trop futile.
        Elle est heureuse de voir Nounou plus souvent, surtout qu’il est amusant, lui qui rentrait tard à la maison, après avoir vider son portefeuille en se soulant. Pour elle, c’était très éprouvant de vivre un cauchemar assombrissant. Quelque part, elle se dit le Coronavirus est un mal pour un bien. Il lui a rendu son bien-aimé sur le droit chemin, ce qui la laisse entrevoir un meilleur lendemain.
        Par contre, au rez-de-chaussée, elle se sent agacée par les déchets non ramassés. Parfois, certains locataires lui rendent son quotidien amer avec des attitudes déplacées qui donnent envie de les tabasser tellement les règles de bon voisinage outrepassées.
        A cause de ces comportements, elle souhaite changer d’appartement pour y vivre plus confortablement. Son rêve est d’accéder à un logement social, dans un environnement convivial, sur le littoral où elle pourrait côtoyer des voisins ayant plus de morale.
        Hélas pour Radia, toute gentille et naïve, elle ne connait pas la procédure et obstacles pour y accéder. Il faut d’abord être inscrit sur un ficher électoral, obéir au premier caporal et faire gaffe que les rentiers du pouvoir ne soient pas atteints dans leur moral. Ensuite, il faut connaître des personnes ayant des bras longs, payer du pognon et des cadeaux à chaque anniversaire et réveillon puis patienter un long moment.

        Ecoutant attentivement les invités, Chafia prend la parole…....
        Dernière modification par Miamo, 01 mai 2020, 15h07.

        Commentaire


        • Merci pour tous les commentaires et appréciations! Merci a tous les auteurs qui continuent a nous régaler... En effet, notre ami Riskou manque a l'appel, espérons qu'il pourra nous rejoindre bientot!

          Adhrar
          Je te remercie pour ton appréciation! Venant de toi, ca me fait tres plaisir!
          Mais tu as tort, au lycée j'étais nulle en philo...mais je pense que c'est mon prof qui était jaloux de moi

          PJ
          Récit tres émouvant...ca me rappelle le dessin animé "Al Anissa Sally" (Princesse Sarah)
          La tragédie frappe l'immeuble confiné grace a toi...et comme disait l'autre, que vaut un roman, sans tragédie?

          benam
          En fait, j'ai choisi le biais le plus commode, le plus facile, celui des petites scènes qui peuvent évoluer de manière fantaisiste au gré des humeurs et de l'inspiration. Je trouve que ce que font les autres est bien plus difficile: elles et ils racontent des tranches de vie avec un profond arrière-plan. Elles et ils doivent entrer dans l'âme de leurs personnages, les faire agir et interagir en respectant un minimum de cohérence tout en prenant en compte leur environnement réel et une multitude d'autres facteurs. Et pour cela, révérence, mesdames et messieurs.
          Ce que tu fais est conforme a l'idée initiale que nous avions discutée... you're welcome a continuer a le faire, ca ne fait aucun mal a la cohérence du feuilleton.

          Perso, j'ai switché au mode stratégie de jeu lol et j'observe attentivement les personnages créés pour voir comment les dribler

          PS: Magnifiques tes "slalom-rimes" en rafale.
          Hahahahahaha!!! Tu es vraiment inimitable benam!!!

          Haqqa, ton dernier récit est juste sublime! Surréaliste! Pas facile de réussir ce genre...Tu es le Picasso du roman algérien

          Uzyin

          Maintenant il faut créer un événement dans l'immeuble pour que tout ce beau monde se rencontre et fasse connaissance ...
          A mon avis, la mort de ton personnage Ammi Idir pourrait etre cet evenement...il est tres vieux et on peut facilement imaginer qu'il succombe au coronavirus...mais ca voudra dire que tu perdras un de tes personnages...a toi de voir

          Vais faire le tour des nouveaux récits et poster un récapitulatif...

          Commentaire


          • Vais faire le tour des nouveaux récits et poster un récapitulatif
            Bonne chance Vanny.. ça va te prendre une semaine

            Commentaire


            • Capovic

              Bonne chance Vanny.. ça va te prendre une semaine
              Tu n'as pas compris ma stratégie de jeu! C'est Sihem qui va s'en charger a ma place!

              Commentaire


              • Vanny


                Ah bon ?!

                Je ne prendrai pas ce risque si j'étais Sihem..
                Kamel risque de se réveiller et lui résilier son compte




                .
                Dernière modification par Absent, 01 mai 2020, 16h15.

                Commentaire


                • Suite...

                  Aujourd’hui, Nawel s’est réveilla à l’aube prête à se battre pour sortir de sa condition et de son maktoub comme dirait sa mère qui n’est, en réalité, qu’un emprisonnement qui ne dit pas son nom. Après tout, avoir un mari et habiter un appartement cossu dans l’un des plus beaux immeubles de la capitale ne peut être que le rêve de toutes ses congénères. Il n’en était pas le sien en tout cas et elle le répétait à tous ceux qui voulaient l’entendre.

                  Ce matin, Nawel était contente sans raison apparente. Elle était de bonne humeur et pour elle peu importe la raison. Les occasions qui la mettaient dans une telle situation d’euphorie étaient rares. Elle décida alors d’en profiter sans trop poser de questions. Quand Nawel était contente elle avait le coin droit de la lèvre supérieure qui se levait, le cil gauche qui battait à la vitesse d’un colibri et ses grands yeux marrons noisette s’ouvraient avec une gaité et une candeur qui vous inspirent chaos de sentiments contradictoires oscillant entre la tendresse et la jalousie.

                  Elle ouvrit la porte du salon et se dirigea tout droit vers sa toile inachevée avec l’espoir que cette tâche qu’elle accomplit presque machinalement telle une possédée allait faire durer son extase éphémère.

                  Face à sa toile, Nawel avait le visage enjoué à en croire que le moment qu’elle attendait le plus de sa journée et même de sa vie ou de ce qu’il en reste. Il lui suffisait de prendre sa palette qu’elle réussit, enfin, d’ouvrir une porte vers son passé et ses souvenirs pour s’éloigner sans regret de sa vie actuelle et sa dure réalité qui l’ont happée pour l’enlever à ses rêves et ses amours.

                  Une heure, une demi-journée, une éternité…combien de temps étais-je restée prosternée face à ma toile ? l’odeur de la peinture m’avait projetée dans le passé, une sensation agréable me transporta vers une période où j’ai connu que bonheur et voluptuosité. « Je suis bien » entendais-je résonnait dans ma tête qui planait (Je n’ai encore rien pris…C’est le ramadan souvenez-vous).

                  Soudain, le téléphone sonna pour déchirer le silence des morts qui y régnait.
                  - Allô !
                  - Allô ! Nawel ?
                  - Maman ?
                  - Oui. C’est moi ma fille. Comme vas-tu ? avec une voix empreinte de mélancolie
                  - Ça va Maman. Et toi ?
                  - El hamdou Allah ma fille. J’ai appelé pour prendre de tes nouvelles. Je n’ai pas dormi de la nuit quand tu m’as parlé de tes nausées et vertiges.
                  - Oh maman. Tu es adorable. Ce n’était rien. C’était passager.
                  - Tu es sûre ma fille. Tu n’as rien à me dire ?
                  - Non maman. Ce n’est rien.
                  - Tu es sûre ? Tu n’as rien à m’annoncer ? Elle le répétait avec insistance Khalti El 3ekri
                  - Non Maman. Je ne suis pas enceinte ! s’exclama Nawel avec joie à l’attention de sa mère comme si elle lui annonçait la découverte d’un vaccin contre le covid-19.

                  Cette démonstration de joie replongea Khalti El 3ekri dans une tristesse qui lui rappela la mort de sa petite fille ou la mort de ses ex-maris. Elle s’est tue d’un coup. Puis s’excusa avant de raccrocher.

                  Un jour, Nawel demanda à Redouane pourquoi il n’avait qu’elle, sous-entendant par-là, qu’il était libre d’avoir d’autres maitresses à son service.
                  Redouane marqua un petit silence abasourdi ;
                  - Comment ça ? Ne serais-tu pas jalouse ?
                  - Eh bien non. Répliqua du tac au tac Nawel
                  - Alors, tu ne m’aimes pas ou pas assez ? l’interrogea Redouane
                  - Voyons ! Je t’aime à en mourir mais…
                  - Mais quoi ?
                  Nawel plonge dans un silence et peine à dire un mot.
                  - Tu ne veux pas répondre ? résonna à nouveau, la voix de Redouane, empreinte d’une profonde mélancolie
                  - Méfie-toi des silences et des non-dits. Ils sont traitres...lâcha, au bout de quelques minutes, Nawel.
                  - Les paroles aussi sont traitres. Tu dis une chose et tu penses à son contraire. C’est cela ?

                  A cet instant, Nawel se rappela le roman d’Ahlam Mostaghanemi qu’elle a lue étant étudiante et le passage où elle écrivait « …Les femmes sont comment les peuples. Si elles décident de vivre, le destin ne peut que s’incliner » qu’elle-même avait emprunté au poète tunisien Abou Qassim Echabbi qu’elle avait recopié sur sa carte de transport d’étudiante. Curieuse sensation. Comme si le sens de cette phrase lui revenu, quelques années plus tard, comme un boom rang pour lui révéler une vérité qu’elle tentait de ne pas voir.

                  Elle se rappelait que Redouane était au bout du fil et qu’il attendait une réponse.

                  - Heu ! pas maintenant chéri. Mon mari risque de rentrer d’un instant à l’autre.
                  - OK. Prends soin de toi.
                  - Toi aussi
                  - N’oublie pas que je t’aime
                  - Moi aussi. A plus.


                  A suivre...

                  Commentaire


                  • Bonjour à tous

                    Je vais essayer de faire entrer en scène Hadja Atika qui va apprécier, selon sa vision, ce qui s'écrit ici. Si j'y arrive, je précise que je ne suis pas responsable des avis et commentaires qu'elle va émettre. Ce n'est pas une personne qu'on peut tenir en laisse.

                    Voici une présentation en guise de préambule à la rubrique "Critique littéraire et wash dekhlek, nekteb wash en-nhab we manchar 3la rouhak" qu'elle va lancer:

                    تقرير الحاجة عتيقة

                    الحاجة عتيقة وقفت عند باب الباطيمة و عكّْزت على الحيط و هي تنهج و تنازع. جا قويدر فايت. كي شافها في ذيك الحالة، وقف و سقساها:ـ«واش بيك خالتي الحاجة. أوّاه. صا فا با انتِيَ (1). نْوصيك خالتي الحاجة، عنداك تْروحي تَضَّربيها بْشي موتَة في وقت الكورونا. راه حتى واحد فينا ما رايْحين يَسَّمْحو لو يحضر لَجنازتك.»ـ

                    الحاجة عتيقة: «العياد باللـه منّك. قول بعدة غير صباح الخير. واش هاذ الفال يا مقطّع السروال. ياك ما راك طامع نخلّي لك كاش ورث. ما غادي يْصَح لك من عندي غي تْرَنْ، والو، ناضا دي ناضا (2). أنا من دوك ألّي يقولو عليهم: عاشت ما كسبت ماتت ما خلاّت.»ـ

                    الحاجة عتيقة سكتت شْويَة و من بعد زادت: «مالي نشوفك غي تشطح... راك مقَلّق تروح تْشَدّ ذاك الحيط، خايْف عليه لا يْطيح؟ شوف، روح عند عمّك عْمَر القهاوجي ألي دايَر بروحو غالق و قول لو الحاجة خاصها زوج كراسا. إييا. أزرب روحك، واش راك تستنّا؟»ـ

                    قويدر راح يجري للقهوة. شوييا من بعد، رجع بزوج كراسا بلاستيك عندهم درعين كي الفوتاي (3).ـ

                    الحاجة عتيقة: «يْسَجِّيك وليدي. جيب لي واحد الهيضورة راها وْرا باب الباطيمة و حُطّها لي على هاذ الكرسي و ساميني انْتَيا في الكرسي لاخُر.»ـ

                    ها هي الحاجة عتيقة قاعدة على عرش راسية كي أمير الجيش صافية و ما عندها مرايا. من بعد ما حقّْقت مليح ف كل شوكة من الحومة، دارت لْعَند قويدر: «قرّب هنا لعندي... غادْيَة نعطيك الرابور ديطايي (4) تاع المهمّات ألّي قمت بيهم. راه كلام شْوِيَة طويل. ياك ما غاديش تقنط منّي؟»ـ

                    قويدر: «كيفاش تقول هاذ الشي، خالتي الحاجة. إيلا نقنط منّك كيف إيلاّ قنطت من روحي.»ـ

                    الحاجة عتيقة: «الحق يتقال يا وليدي. لو كان جيت أنا هو أنت، راه هذا شحال ملّي راني قنَطْت قنطة كبيرة من روحي. ما عليناش. أعطيني ودنك و اصّنط لِيَ.»ـ

                    تنهدت الحاجة عتيقة باش تجمع النفس و قالت: «بعدا، قول ليَ. تكلّمْت مع صحابك على ذاك المسلسل؟ واش هو رايهم؟»ـ

                    قويدر: «أييه. درنا جمعية عليه. شوف، لي جون (5) قالو لك هادوك تاع وان تو ثري، غير ما يدوروش ب التيران تاع الفوت و وحدين قلال قالو لك ما دا بيهم ما يقربوش للشْوَك المستورين ألي ف الجنينة. من غير هاذ الشي، جماعة هاذيك لافانييَ، يديرو واش حبّو. غير زعما إيلا ذاك المسلسل يْفوْتوه ف التيلي، ما ينساوش يلعبونا فيه. راه حنا كلنا دي زرتيست (6)!»ـ

                    الحاجة عتيقة: «عندك الصحّ يا وليدي. دي زرتيست و عليكم لكلام كي تجي في فعايل ابليس ولاّ كي تجي فايتة عليكم ديك المريولة: تديرو الدفال في شعركم باش تسرحوه و تسڤمو الوقفة و تقعدو تْحنززو فيها غي بطرف العين يسمّا الحرمة يا دلالي. ما عليناش. على كل حال، اللـه يبارك فيكم. مرّة على مرّة تخلعوني بالرزانة تاعكم. نزيدك، ما كان علاه تْوَسْوَسو الحبة حمّص ألي في راسكم، راهم هادوك غير من بعيد يوصلوهم خبارنا، كاش ما مسخرين شي جنون و لاّ عفاريت... مْسَلْمين مْكتْفين. أنا في حماك يا سيدي بوعافية.»ـ

                    الحاجة عتيقة سكتت و خبطت ركبة قويدر بكَفّها: «اسمع يا وليدي. البارح ما علِيَ غي ڤلفطت زلايلي و رحت نشوف هاداك فوروم ألجيري. يا هادوك ألي على بالهم بيه، ما يقولو لو غير إف أ.»ـ

                    قويدر: «آه، هاذي هضرة تلامسانية و راني فهمتها. ب النورمال تنطق "كيف أ"، يعني كيف كاليتي أ (7)، كاليتي بروميي شْوا (8). كاش ما جبتي لنا شوييا معاك؟»ـ

                    الحاجة عتيقة: «اللـه يبهدلك كثر ما راك مبهدل. عقلك غير مع الزطلة. هادوك حروف ڤاوْرِيَة. أ بي سي دي أو أف. مرة أخرى، غير قعد بلا ما تفهم، سينون (9) راك تَهْرَدها! استنّا دقيقة ندير البيلان (10) تاع نهار البارح و نشوف آش من غلطة درت ألّي ربي عاقبني عليها ب ملقاك هاذ اليوم. دقيقة برك.»ـ

                    الحاجة عتيقة هبطت الصوت تاعها كيف إيلاّ تتكلّم مع روحها و بدات تحسب على صباعها: «واش درت يا ربّي واش درت؟ خرجت ف نص النهار، شريت مطلوعة على هند و حطيتها ف قفّة و ما أدّيتش بورسة بلاستيك، قست ڤاع الزبل في لابوبيل (11) الكبيرة ماشي وين كاتبين ممنوع رمي الأوساخ، مدّيت حبّة بصل لجارتي.»ـ

                    الحاجة عتيقة بصوت عادي: «لا لا، ما كاين والو... البارح ما فيه حتّى سيِّئة، أمّلا هذا تسبيق على الغلطات ألي رايحة نديرهم من بعد...درڨ قول لي انت، واش كنت نحكي قبل الهضرة النايحة تاعك؟»ـ

                    قويدر: «ما على باليش. راكي تلّفتي لي لحساب... اتفكّرت... قلتِ بلي رحتي تشوفي هذاك كيف أ... ألاّ... إف أ.»ـ
                    --------------------
                    يتبع... بالاك...


                    1. ça va pas
                    2. nada de nada
                    3. fauteuil
                    4. rapport détaillé
                    5. les jeunes
                    6. des artistes
                    7. qualité A
                    8. premier choix
                    9. sinon
                    10. bilan
                    11. la poubelle
                    Dernière modification par benam, 01 mai 2020, 16h29. Motif: Couleur texte
                    "Je suis un homme et rien de ce qui est humain, je crois, ne m'est étranger", Terence

                    Commentaire


                    • Capovic

                      Je ne prendrai pas ce risque si j'étais Sihem..
                      Kamel risque de se réveiller et lui résilié son compte
                      Hahahahahaha!!! Bien vu! Je dois maintenant résoudre cet obstacle... Faut que je l'envoie chercher de la semoule balek, ca l'occupera pour des jours et peut etre meme des semaines... assez de temps pour que je puisse continuer mon travail de détective. Il sera fier de moi in the end, euh de Sihem

                      Commentaire


                      • Rosy très bonne description
                        Je n'ai pas encore tout lu, je repasserai inchallah pour lire les autres
                        Benam ton récit est un pure régal, merci beaucoup, je suis tenté de faire un enregistrement, ça aurait été bien avec un homme pour faire kwider wel haja
                        Dernière modification par debcha, 01 mai 2020, 16h18.
                        L'expérience est un professeur cruel qui vous fait passer l'examen avant de vous avoir expliqué la leçon

                        Commentaire


                        • Benam
                          Trop fort avec الحاجة عتيقة، je là voie devant moi

                          Ps . La suite sur et pas balek

                          Commentaire


                          • Samir

                            Dans le petit appartement juste à côté de celui d' Aïcha vivait depuis peu de temps Samir. Il était arrivé au printemps de l'an passé avec peu de meubles et bagages qu'il avait apportés dans un Bipper blanc pas tout neuf mais pas vieux non plus.

                            C'était un homme mûr mais qui avait gardé une allure d'étudiant attardé sûrement parce que les soucis de la vie ne l'avaient pas pris dans leur viseur.
                            On ne lui connaissait ni femme ni enfant ce qui, il faut bien l'avouer, préserve de bien des déboires et permet d'apprécier la vie avec le sourire et sans crainte de manquer de couches ou de shampoing doux spécial bébés.

                            En arrivant l'an passé, il avait eu droit à un interrogatoire rondement mené par Zohra la vieille concierge enrobée comme une religieuse catholique au chocolat, au chocolat car celles à la vanille sont toujours un peu moins enrobées et là non plus, personne ne pourra dire pourquoi.
                            D'ailleurs, on ne sait pas si quelqu'un se pose la question, indifférents comme sont devenus les gens de nos jours.

                            Il avait répondu à toutes les questions de cet interrogatoire avec courage et sincérité malgré l'absence de son avocat puisque la convention de Genève ou peut-être de Stockholm n'a pas prévu le cas de figure de l'interrogatoire d'un locataire en arrivage par la concierge de l'immeuble.
                            Arrivé aux questions 82 bis et suivantes, c'est-à-dire celles qui concernent la carrière, l' emploi, la profession et le salaire, Samir avait répondu qu'il travaillait pour un journal depuis plus de 2 ans et qu'il était payé à la page.

                            Zohra avait fait une moue presque dégoûtée qui la rendait aussi laide que la Victoire de Samothrace qui était si laide qu'on lui avait coupé la tête et que depuis plus personne ne savait à quoi elle ressemblait.

                            Samir s'était demandé ce qui lui avait valu cette réaction qu'on pouvait qualifier d'insulte à l'esthétique mais comme Zohra avait mis dans la foulée fin à son interrogatoire impitoyable, il avait haussé ses belles épaules carrées et pris congé sans attendre pour rejoindre son appartement.

                            Depuis plus d'un an donc il vivait là et ma foi, s'était bien intégré dans cette petite communauté plutôt diversifiée.
                            Il amusait les résidents avec ses histoires que tout le monde attendait avec impatience tout en clamant ne pas y croire.
                            Samir, entre autres récits colorés, leur racontait son enlèvement par des extraterrestres et déclenchait systématiquement les rires de son auditoire.

                            Mais lui aussi avait des raisons de rire. Il avait appris que Zohra, au mépris du secret professionnel légendaire de sa profession, avait répandu l'information qu'il distribuait les journaux. Personne n'a jamais mis l'information en doute puisque, comme pour en faire la preuve, il quittait chaque matin son domicile vers 3h30 exactement comme ferait un porteur de journaux pour que chacun puisse déjeuner en paix avec les nouvelles du jour, bonnes ou pas bonnes.

                            Commentaire


                            • Rose glacée Salam, tes nouvelles m'emporte, je voyage avec toi, c'est remarquable, bonne continuation
                              Après le pain, l'éducation est le premier besoin du peuple

                              Commentaire


                              • Nessy tu es très douée en narration, franchement je me sent tout petit face à vous que le feuilleton continue. ....
                                Après le pain, l'éducation est le premier besoin du peuple

                                Commentaire

                                Chargement...
                                X