Bonjour,
Le commerce de nouveau-nés, un phénomène «un Vampire» inquiétant qui se développe…et dont l’envahissement dépasse les frontières d’un seul pays.. . les têtes de réseau repèrent «des jeunes femmes enceintes, de condition très modeste», les influent pour abandonner leurs bébés, pour que ces derniers soient vendus ensuite (des fois même, avant l’accouchement) a des couples «5 000 euros s'il s'agit d'une fille, 6 000 euros pour un garçon», alors que les mères biologiques ne touchent que 400, 800, 1 000 ou 2 000 euros.
. http://www.liberation.fr/page.php?Article=332044
Le commerce de nouveau-nés, un phénomène «un Vampire» inquiétant qui se développe…et dont l’envahissement dépasse les frontières d’un seul pays.. . les têtes de réseau repèrent «des jeunes femmes enceintes, de condition très modeste», les influent pour abandonner leurs bébés, pour que ces derniers soient vendus ensuite (des fois même, avant l’accouchement) a des couples «5 000 euros s'il s'agit d'une fille, 6 000 euros pour un garçon», alors que les mères biologiques ne touchent que 400, 800, 1 000 ou 2 000 euros.
Un réseau de marchands de bébés démanté.
Une enquête de plus d'un an dans le milieu tsigane a permis de récupérer sept enfants vendus.
Le commerce de nouveau-nés, un phénomène «un Vampire» inquiétant qui se développe…et dont l’envahissement dépasse les frontières d’un seul pays.. . les têtes de réseau repèrent «des jeunes femmes enceintes, de condition très modeste», les influent pour abandonner leurs bébés, pour que ces derniers soient vendus ensuite (des fois même, avant l’accouchement) a des couples «5 000 euros s'il s'agit d'une fille, 6 000 euros pour un garçon», alors que les mères biologiques ne touchent que 400, 800, 1 000 ou 2 000 euros.
Sept bébés vendus par des Bulgares à des couples «adoptifs» ont été retrouvés en bonne santé hier matin en région parisienne et en province par la police judiciaire et les gendarmes qui enquêtent depuis plus d'un an sur ce trafic en milieu tsigane. Les quatorze pères et mères de substitution qui ont acheté ces nourrissons voilà dix-huit mois ont été placés en garde à vue. Ces acquéreurs de nouveau-nés, tous issus de la communauté du voyage, ont dû payer «5 000 euros s'il s'agit d'une fille, 6 000 euros pour un garçon», selon un enquêteur. Les mères biologiques, «souvent prostituées et de condition très modeste», ont touché 400, 800, 1 000 ou 2 000 euros chacune pour livrer leurs bébés à une famille tsigane, en partie sédentarisée en Seine-Saint-Denis et originaire également des bords de la mer Noire.
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· Un commerce qui se développe
«Chef de réseau». C'est là-bas, non loin de la frontière turque, que les membres de cette famille «chef de réseau» prospectent. Ils repèrent «des jeunes femmes enceintes, tsiganes elles aussi, de condition très modeste», selon un enquêteur, avant de les transférer en France. Les futures mères qui marchent dans la combine se présentent au dernier moment aux urgences d'un hôpital pour accoucher. Soit sous l'identité de la mère «adoptive». Soit sous leur vrai nom, puis l'acquéreur part aussitôt en mairie reconnaître l'enfant. «Par le bouche à oreille au sein de la communauté des gens du voyage en France et en Italie», les marchands de bébés cherchent ainsi à les vendre à l'avance à des gens du voyage.
S'agit-il de couples stériles ? Ont-ils tenté les procédures légales d'adoption ? Les enquêteurs qui interrogeaient hier sept couples d'acheteurs sont perplexes. Ils croient plutôt que les futurs parents ont trouvé dans le réseau criminel «une possibilité plus pratique» d'obtenir un bébé : «Le plus dur est de savoir pourquoi. Certains ont déjà un ou plusieurs enfants. Parfois ils n'ont que des filles, et ils achètent un garçon.» En tout cas, ces gens du voyage interpellés dans des camps en Seine-Saint-Denis mais aussi dans les régions de Lille, Marseille et du Centre , ont bien traité les bébés. L'Office central pour la répression du trafic des êtres humains (OCRTEH) aussi, qui a acheté des couches, du lait et de la nourriture pour les petits, ramenés avec leurs parents dans ses locaux à Nanterre. «On les chouchoute, on les promène.» Le temps que les juges des enfants décident de leur sort : soit leur placement, avec ou sans droit de visite pour les parents adoptifs, soit leur en confier la garde avec une obligation de suivi éducatif. Pour le parquet de Bobigny, il s'agit de «trouver des solutions conformes à l'intérêt de l'enfant», car en dehors de la fraude à la filiation imputable aux adultes, «une séparation à cet âge-là peut être dommageable».
Usurpateur. Ce trafic de bébés venus des Balkans a été mis au jour le 7 juillet 2004 à la suite d'une plainte de Maya, Bulgare de 23 ans, pour l'enlèvement de son nourrisson. Celle-ci a raconté que des compatriotes lui ont proposé, avant l'accouchement, d'acheter son bébé. Face à son refus, ils ont kidnappé son enfant. Intrigués par le fait qu'elle ait attendu deux mois pour signaler le rapt, les enquêteurs envisagent plutôt l'hypothèse d'une transaction ratée. Ils ont exploré les registres d'état civil de la mairie du XIXe arrondissement de Paris. Et découvert que le bébé disparu a été reconnu par un homme «au nom portugais». Ils localisent cet usurpateur à Montreuil (Seine-Saint-Denis) et le placent sur écoute. Ils repèrent une autre jeune Bulgare enceinte, Ginka, qui habite dans un squat au Blanc-Mesnil. En observant le réseau qui s'organise autour d'elle, ils interceptent des conversations téléphoniques entre la future mère, les marchands de bébés et les acheteurs potentiels. Ils interpellent tout le monde le 20 juillet 2004, à la sortie de l'hôpital Robert-Debré à Paris, où la jeune mère bulgare vient d'accoucher. Ils apprennent que le nourrisson, Johnny, a été acheté par un couple de nomades alors installé dans un camp à Chartres (Eure-et-Loir).
Ramifications. Neuf hommes et femmes ont été mis en examen, certains écroués. L'OCRTEH a continué à enquêter avec les policiers bulgares, et à questionner les mères biologiques, «toutes dans la misère», sur les bords de la mer Noire. Puis ont trouvé des ramifications en Italie. Trois membres de la même famille tsigane qui continuaient le commerce de bébés ont été arrêtés l'été dernier. Dans ce dossier d'instruction à Bobigny, les acheteurs sont poursuivis pour «atteinte à l'état civil» et «provocation à l'abandon d'enfant», les intermédiaires pour «entremise lucrative commise à titre habituel pour abandon et adoption», les têtes de réseau pour «traite des êtres humains en bande organisée», un crime passible des assises. Les enquêteurs se sont attaqués hier aux derniers maillons de la chaîne sept couples de parents «adoptifs» mais le compte n'y est pas. Car «une vingtaine de bébés bulgares» ont été concernés
Une enquête de plus d'un an dans le milieu tsigane a permis de récupérer sept enfants vendus.
Le commerce de nouveau-nés, un phénomène «un Vampire» inquiétant qui se développe…et dont l’envahissement dépasse les frontières d’un seul pays.. . les têtes de réseau repèrent «des jeunes femmes enceintes, de condition très modeste», les influent pour abandonner leurs bébés, pour que ces derniers soient vendus ensuite (des fois même, avant l’accouchement) a des couples «5 000 euros s'il s'agit d'une fille, 6 000 euros pour un garçon», alors que les mères biologiques ne touchent que 400, 800, 1 000 ou 2 000 euros.
Sept bébés vendus par des Bulgares à des couples «adoptifs» ont été retrouvés en bonne santé hier matin en région parisienne et en province par la police judiciaire et les gendarmes qui enquêtent depuis plus d'un an sur ce trafic en milieu tsigane. Les quatorze pères et mères de substitution qui ont acheté ces nourrissons voilà dix-huit mois ont été placés en garde à vue. Ces acquéreurs de nouveau-nés, tous issus de la communauté du voyage, ont dû payer «5 000 euros s'il s'agit d'une fille, 6 000 euros pour un garçon», selon un enquêteur. Les mères biologiques, «souvent prostituées et de condition très modeste», ont touché 400, 800, 1 000 ou 2 000 euros chacune pour livrer leurs bébés à une famille tsigane, en partie sédentarisée en Seine-Saint-Denis et originaire également des bords de la mer Noire.
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«Chef de réseau». C'est là-bas, non loin de la frontière turque, que les membres de cette famille «chef de réseau» prospectent. Ils repèrent «des jeunes femmes enceintes, tsiganes elles aussi, de condition très modeste», selon un enquêteur, avant de les transférer en France. Les futures mères qui marchent dans la combine se présentent au dernier moment aux urgences d'un hôpital pour accoucher. Soit sous l'identité de la mère «adoptive». Soit sous leur vrai nom, puis l'acquéreur part aussitôt en mairie reconnaître l'enfant. «Par le bouche à oreille au sein de la communauté des gens du voyage en France et en Italie», les marchands de bébés cherchent ainsi à les vendre à l'avance à des gens du voyage.
S'agit-il de couples stériles ? Ont-ils tenté les procédures légales d'adoption ? Les enquêteurs qui interrogeaient hier sept couples d'acheteurs sont perplexes. Ils croient plutôt que les futurs parents ont trouvé dans le réseau criminel «une possibilité plus pratique» d'obtenir un bébé : «Le plus dur est de savoir pourquoi. Certains ont déjà un ou plusieurs enfants. Parfois ils n'ont que des filles, et ils achètent un garçon.» En tout cas, ces gens du voyage interpellés dans des camps en Seine-Saint-Denis mais aussi dans les régions de Lille, Marseille et du Centre , ont bien traité les bébés. L'Office central pour la répression du trafic des êtres humains (OCRTEH) aussi, qui a acheté des couches, du lait et de la nourriture pour les petits, ramenés avec leurs parents dans ses locaux à Nanterre. «On les chouchoute, on les promène.» Le temps que les juges des enfants décident de leur sort : soit leur placement, avec ou sans droit de visite pour les parents adoptifs, soit leur en confier la garde avec une obligation de suivi éducatif. Pour le parquet de Bobigny, il s'agit de «trouver des solutions conformes à l'intérêt de l'enfant», car en dehors de la fraude à la filiation imputable aux adultes, «une séparation à cet âge-là peut être dommageable».
Usurpateur. Ce trafic de bébés venus des Balkans a été mis au jour le 7 juillet 2004 à la suite d'une plainte de Maya, Bulgare de 23 ans, pour l'enlèvement de son nourrisson. Celle-ci a raconté que des compatriotes lui ont proposé, avant l'accouchement, d'acheter son bébé. Face à son refus, ils ont kidnappé son enfant. Intrigués par le fait qu'elle ait attendu deux mois pour signaler le rapt, les enquêteurs envisagent plutôt l'hypothèse d'une transaction ratée. Ils ont exploré les registres d'état civil de la mairie du XIXe arrondissement de Paris. Et découvert que le bébé disparu a été reconnu par un homme «au nom portugais». Ils localisent cet usurpateur à Montreuil (Seine-Saint-Denis) et le placent sur écoute. Ils repèrent une autre jeune Bulgare enceinte, Ginka, qui habite dans un squat au Blanc-Mesnil. En observant le réseau qui s'organise autour d'elle, ils interceptent des conversations téléphoniques entre la future mère, les marchands de bébés et les acheteurs potentiels. Ils interpellent tout le monde le 20 juillet 2004, à la sortie de l'hôpital Robert-Debré à Paris, où la jeune mère bulgare vient d'accoucher. Ils apprennent que le nourrisson, Johnny, a été acheté par un couple de nomades alors installé dans un camp à Chartres (Eure-et-Loir).
Ramifications. Neuf hommes et femmes ont été mis en examen, certains écroués. L'OCRTEH a continué à enquêter avec les policiers bulgares, et à questionner les mères biologiques, «toutes dans la misère», sur les bords de la mer Noire. Puis ont trouvé des ramifications en Italie. Trois membres de la même famille tsigane qui continuaient le commerce de bébés ont été arrêtés l'été dernier. Dans ce dossier d'instruction à Bobigny, les acheteurs sont poursuivis pour «atteinte à l'état civil» et «provocation à l'abandon d'enfant», les intermédiaires pour «entremise lucrative commise à titre habituel pour abandon et adoption», les têtes de réseau pour «traite des êtres humains en bande organisée», un crime passible des assises. Les enquêteurs se sont attaqués hier aux derniers maillons de la chaîne sept couples de parents «adoptifs» mais le compte n'y est pas. Car «une vingtaine de bébés bulgares» ont été concernés
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