Farouk Hosni perd la bataille pour la présidence de l'UNESCO
Le 22 septembre, la Bulgare Irina Bokova a été élue présidente de l'UNESCO. Au cinquième tour de scrutin, la diplomate a devancé de quatre voix le ministre de la Culture égyptien, Farouk Hosni, longtemps présenté comme favori. Elle devient la première femme à prendre la tête de l'organisation. En Egypte, c'est la déception. Deux membres du Conseil exécutif de l'UNESCO ont retiré leur soutien à Hosni après le quatrième tour, où les deux candidats étaient encore à égalité. "L'alliance des Etats-Unis et de l'Europe", combinée à "la pression des organisations juives", a fait pencher la balance, écrit le quotidien panarabe édité à Londres. Les positions anti-israéliennes de Hosni avaient suscité la controverse. En cas d'échec à l'UNESCO, il avait annoncé qu'il démissionnerait de son poste de ministre de la Culture.
Le 22 septembre, la Bulgare Irina Bokova a été élue présidente de l'UNESCO. Au cinquième tour de scrutin, la diplomate a devancé de quatre voix le ministre de la Culture égyptien, Farouk Hosni, longtemps présenté comme favori. Elle devient la première femme à prendre la tête de l'organisation. En Egypte, c'est la déception. Deux membres du Conseil exécutif de l'UNESCO ont retiré leur soutien à Hosni après le quatrième tour, où les deux candidats étaient encore à égalité. "L'alliance des Etats-Unis et de l'Europe", combinée à "la pression des organisations juives", a fait pencher la balance, écrit le quotidien panarabe édité à Londres. Les positions anti-israéliennes de Hosni avaient suscité la controverse. En cas d'échec à l'UNESCO, il avait annoncé qu'il démissionnerait de son poste de ministre de la Culture.
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