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Où va l’Algérie ?

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  • Où va l’Algérie ?

    On parcourant les article du journal Jeune Afrique j’ai trouvé celui-ci : Où va l’Algérie ?

    L’article est construit sur deux thèses opposées
    - pessimisme : elle va droit dans le mur à cause de corruption, misère, chômage, tabous, archaïsme, sous éducation, terrorisme...
    - optimisme : elle a une formidable capacité à sortir vainqueur des pires épreuves.
    Thèse et antithèse, chacun peut y trouver sa logique, son explication, …

    Question :

    1 - est ce que les choses sont si opposées ? Tout n’est pas noir et tout n’est pas blanc, s’applique à cette dichotomie ?
    2 – Le fait de soulever ces maux est t’il dénigrant ou nécessaire pour vous avancer ?
    ---------------------
    Derrière le voile ALGÉRIE

    L'Algérie cultive le mystère. Son passé, ses figures historiques, sa société, ses hommes politiques, ses capitaines d'industrie ou son évolution représentent, à bien des égards, une énigme. Les zones d'ombre sont légion, les arcanes du pouvoir plus secrets qu'ailleurs. Pays de rumeurs, au fonctionnement pour le moins opaque, il ne se livre pas facilement à celui qui souhaite s'y intéresser. Ici, le mot « certitude » paraît déplacé. La réalité relève souvent du désir, l'info et l'intox se mêlent inextricablement. « Le canal algérien, c'est comme Canal +. Mais personne n'a de décodeur », m'expliquait un ami algérois. Champions du piratage et du « système D », les Algériens eux-mêmes éprouvent toutes les peines du monde à décrypter leur pays.

    Répondre à la question « où va l'Algérie ? » constitue donc une gageure. Les plus pessimistes - ou les plus mal intentionnés - vous diront qu'elle se dirige droit dans le mur. Et pour étayer leur démonstration, ils utiliseront le lexique habituel : corruption, misère, chômage, tabous, archaïsme, sous-éducation, terrorisme... Un refrain usé et usant, qui, s'il repose évidemment sur une réalité, n'en est pas moins réducteur. Les autres, dont nous faisons partie, préféreront vous parler de la formidable capacité de ce pays à sortir vainqueur des pires épreuves. Des épreuves qui auraient mis à genoux beaucoup d'autres nations. La guerre de libération, les émeutes d'octobre 1988 ou la décennie noire en constituent les plus connues. En Algérie, le sang a coulé plus que n'importe où ailleurs au Maghreb. Les cicatrices sont innombrables. La plupart des blessures ont été pansées, d'autres restent ouvertes. Mais l'Algérie est toujours debout. Et le mérite n'en revient pas particulièrement à ses dirigeants, mais à ce peuple passé maître dans l'art de se tirer d'affaire et de chercher en permanence à aller de l'avant.

    Ceux qui ont connu l'Algérie de la fin des années 1990 peuvent mesurer le chemin parcouru. Ceux qui connaissent, ou pensent connaître, celle de 2005 savent qu'elle a encore bien des chantiers à mettre en oeuvre. L'objectif de ce « Plus de l'intelligent » est de vous emmener à la rencontre de ce pays fascinant et de ses acteurs. Une visite guidée d'Alger à Sétif en passant par Annaba ou Béjaïa. Et une radioscopie - que nous espérons fidèle - de ses forces et de ses faiblesses, de ces hommes et de ces femmes qui y vivent ou qui en sont partis, mais qui, tous, ont noué un lien indestructible avec la « mère patrie ». En espérant que nous aurons réussi à lever le voile sur ce géant du Maghreb si particulier...


    Jeune Afrique
    Dernière modification par Adhrhar, 31 janvier 2006, 14h46.
    Je suis père et fais de mon mieux au regard de cette citation :
    L'exemple, c'est tout ce qu'un père peut faire pour ses enfants. Thomas Mann

  • #2
    Salam

    est ce que les choses sont si opposées ? Tout n’est pas noir et tout n’est pas blanc, s’applique à cette dichotomie ?
    C'est vrai que tout n'est pas noir ni blanc mais il existe beaucoup de mystére. Et c'est ce mystére qui pousse certain journaliste à écrire en bien ou en mal sur ce pays.

    Le fait de soulever ces maux est t’il dénigrant ou nécessaire pour vous avancer ?
    Tout dépend de l'analyse du texte ou de l'article en question si ce dernier ne fait que de critiquer sans apporter la moindre solution viable et solide ont peu le qualifier de "dénigrant". Si par contre il apporte des solutions et des ébauches de réponse on peu le juger sincére pour aider l'Algérie à avancer.

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    • #3
      Je me rappelle avoir lu un article similaire toujours sur Jeune Afrique, c'était en 1999. L'article tablait sur deux scénarios à l'horizon de 2005, le Chao ou la prospérité...

      Finalement l’année 2005 est passée et ni l'un ni l'autre des deux scénarios ne s'est réalisé, ça STAGNE!

      Ou va l'Algérie? Pour moi ça STAGNE toujours. Pour être optimiste, je dirais qu'on avance à de tout petitttttt pas... A ce rythme je ne pense pas que l'Algérie connaîtra un véritable développement similaire à celui de la Corée du sud ou des autres pays de l'Asie de Sud-Est!

      Voici les 3 scénarios que je préconise:
      1- Les prix du pétrole continueront à exploser atteignant les $150 ou plus, l'Algérie vivra à ce moment une situation similaire à celle de la Libye et des pays du Golfe.

      2- Les prix stagneront ou pire reculeront--> stagnation et recul en arrière de l'Algérie (situation des années 90) !

      3- (Scénario le mois plausible), L'Algérie amorcera un véritable développement grâce à la magne pétrolière, touchant tous les secteurs, lute contre la corruption, alterance de pouvoir, démocratie, l’explosion de la recherche scientifique, l’industrialisation du pays, la diversification des exportations de façon à inverser la tendance (exportation de hydro carbure passera de 95% à 5%) , la maîtrise de la haute technologie…

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      • #4
        Le scénario 3 -le meilleur- est une volonté politique seulement les responsables algériens aiment se gonfler le torse et montrer leur acharnement en besogne. Mais ils aiment aussi qu'on leur attribue les meilleurs louanges quant à leur acharnement y compris l'acharnement qui ne sert à rien.

        Pour avoir rencontré récemment quelques hauts responsables dans le cadre de prospection, je dirai simplement qu'ils sont très loin du compte. J'ai detecté chez la plupart une confiance en soit particulièrement prononcée, dans leur tête ils se considèrent des foudres de la stratégie et du management à grand échelle. Cependant ce comportement implique automatiquement l'étouffement des bonnes volontés qui sont sous leur ordres en les assimilant à de simples executants malgré les idées qu'ils suggèrent de temps en temps.

        Dans leur esprit, disposer d'enveloppes financières revient à lancer des projets dans le but d'imiter le reste du monde sans se soucier que le reste du monde n'est pas forcément l'Algérie. On retrouve alors çà et là des projets lanceés à prix coûtant mais qui ne servent strictement à rien, et n'obeissent à aucun besoin constaté. En dehors des besoins standards infrastructure routière, logements sociaux, barrages etc, il y a forcément d'autres besoins orientés vers la création de richesses. La dessus je vous laisse me citer un seul projet....

        En conclusion je dirai ceci : nos responsables ont l'air d'être motivés pour "améliorer" les choses mais c'est leur esprit de responsbale (nature humaine) absolu qui prend le dessus pour passer à côté de ce qu'il faut nécessairement faire pour améliorer leur façon de manager.

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        • #5
          Stratégie et management : c’est là où le bas blesse.

          citoyen
          Bravo pour ton intervention bien pertinente.
          J'ai detecté chez la plupart une confiance en soit particulièrement prononcée, dans leur tête ils se considèrent des foudres de la stratégie et du management à grand échelle.
          Stratégie et management : c’est là où le bas blesse.Tu touches du doigt, selon moi, les bonnes raisons de cette situation.
          En conclusion je dirai ceci : nos responsables ont l'air d'être motivés pour "améliorer" les choses mais c'est leur esprit de responsbale (nature humaine) absolu qui prend le dessus pour passer à côté de ce qu'il faut nécessairement faire pour améliorer leur façon de manager.
          Tu veux dire par là que l’Algérie va droit au mur, alors ?
          Je suis père et fais de mon mieux au regard de cette citation :
          L'exemple, c'est tout ce qu'un père peut faire pour ses enfants. Thomas Mann

          Commentaire


          • #6
            En regardant BRTV Avant-hier «(c’était une émission ou on parlait avec Djaafar AitMenguellet), il avait montré un tableau "un Tableau (UN DESSIN) qu’il avait demandé sa sœur (peintre) de peindre pour représenter l’Algérie"……le Tableau m’a beaucoup plus, car il reflétait la réalité. C’était une corde tte en nœuds. Personnellement c’est ainsi que je la vois, une corde en nœuds si compliquée et si difficile a dénouer «il faut la collaboration, l’aide et surtout la volonte de tous pour pouvoir la dénouer et la détacherai…..mais ce n’est pas l’impossible.

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            • #7
              Adhrhar

              >>>Tu veux dire par là que l’Algérie va droit au mur, alors ?

              Dans certains domaines le mur est un moyen pour stopper la course sans objectifs mais dans beaucoup d'autres, un mur est inefficace.
              La tête de certains responsables est modelée avec de l'acier trempé.

              J'ai appris entre autre qu'un DG d'une institution d'état est incapable de prendre une petite décision sur le lancement d'un projet (foireux de surcroît) car il doit consulter le "ministre" qu'il dénome fièrement la tutelle...par contre ce même DG est prêt à endosser les pots cassés en cas de catastrophe.

              Bref un DG qui n'a pas les mains libres d'octroyer quelques millions de dollars selon sa conception des choses mais il retient forcément celle de sa "tutelle", même si cette dernière brasse du vent.

              Thirga,

              Chacun dans son domaine est capable de dénuder le noeud, je ne connais aucun créature terrestre qui est capable de les dénuder tous...
              Dernière modification par citoyen, 01 février 2006, 15h10.

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              • #8
                citoyen
                La question qui reste en suspend, comment en sortir, puisque cela fait 30 ou 40 ans que ces responsables fonctionnent ainsi. Il se reproduisent, en quelque sorte et empêchent de nouveaux diplômés à prendre les places. La boucle est elle bouclée ? Comment sortir de ce cercle vicieux ? Y en a-t-il de l’espoir ?
                Je suis père et fais de mon mieux au regard de cette citation :
                L'exemple, c'est tout ce qu'un père peut faire pour ses enfants. Thomas Mann

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                • #9
                  La question qui reste en suspend, comment en sortir, puisque cela fait 30 ou 40 ans que ces responsables fonctionnent ainsi. Il se reproduisent, en quelque sorte et empêchent de nouveaux diplômés à prendre les places. La boucle est elle bouclée ? Comment sortir de ce cercle vicieux ? Y en a-t-il de l’espoir ?
                  La première des choses à faire est d'abord d'arrêter de justifier leurs bêtises à longeur de jounées sous pretexte qu'ON APPREND et que l'Algérie est un pays jeune et blablabla...
                  c.à.d : dire "NON, vous nous avez eu plusieurs fois mais pas cette fois ci..."

                  Tant que le peuple n'est pas exigeant le gouvernements ne sera jamais généreux (générosité au sens large:liberté, écoute du citoyen, engagements, résultats...etc.)

                  Commentaire


                  • #10
                    tant qu'il ya du petrole

                    imaginons un peu que tout d'un coup ya plus de petrole .et qu'on devrait l'importer nous aussi pour soit disant fonctionner notre economie
                    svp faites un scenario moi je n'arrive pas .

                    Commentaire


                    • #11
                      ca serait finalement une benediction
                      ca nous obligerait a cultiver la moindre parcelle de terre

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                      • #12
                        Etat des lieux

                        L'Algerie ne semble pas avoir de projet de société à long terme..mais comme l'homme s'adapte à toutes les situation..l'Algerie tient debout...! avec un ingenieux système de fils de fer..et de poulies..c'est rudimentaire...mais c'est la réalité..

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                        • #13
                          Avons-nous la volonté de sortir de la dépendance du pétrole ?

                          Un article qui traite des difficultés de l’Algérie, pour sortir de la dépendance dés hydrocarbures : raisons et espoirs.

                          -----------
                          Depuis deux décennies, les différentes autorités politiques du pays débattent de la manière de sortir de la « dépendance économique » que constituent les hydrocarbures.

                          Elles n’y parviennent pas, et ce, malgré plusieurs tentatives depuis 1980 ! C’est comme un toxicomane qui n’arrive pas à se débarrasser de sa drogue ! Le pays s’est accoutumé, « addicted », comme disent les Américains, au pétrole et au gaz ! En effet, les deux piliers fondamentaux de toute politique économique, à savoir le budget et la balance de paiements, demeurent toujours financés essentiellement par des revenus tirés des hydrocarbures, l’un à 60% et l’autre à 90% environ, depuis les années 1970. L’espoir d’en voir le changement de sitôt n’est pas proche étant donné les tendances actuelles qui caractérisent notre économie, et ce, pour longtemps ! Ceci est dangereux étant donné la caractéristique de nos ressources non renouvelables ! Des mesures incitatives avaient été prises durant les années 1980, fort coûteuses, mais toutes inefficaces, car sans résultats tangibles puisque les exportations hors hydrocarbures n’ont pas pris l’envol comme souhaité ! La cause, c’est que les réformes structurelles essentielles n’ont pas été réalisées dans les activités essentielles, telles que le secteur financier, le secteur des transports, la formation - de gestionnaires notamment en finances et banques - l’administration, la régulation économique, l’encadrement des entreprises pour études et conseils en matière d’orientation, le développement, la gestion, le contrôle et l’audit. Pis, les interventions de l’administration dans la gestion courante de l’économie sont toujours de mise bien que l’on ait déclaré la fin de l’économie administrée depuis 1996... ! L’on peut se sortir de la « dépendance économique » d’un seul produit, mais avec des réformes et des politiques économiques adaptées au contexte comme le montrent des exemples à travers le monde. A une époque, d’anciens pays « unijambistes » ne comptant que sur un produit. Comme le Mexique, l’Indonésie, les pays du Golfe, l’Inde, la Malaisie, le Chili, le Maroc, etc. se sont sortis de la « dépendance économique » respectivement des hydrocarbures, du coton et textile, du caoutchouc, du cuivre et des phosphates. Ces pays ont pu et su renverser la vapeur et ne plus dépendre d’un mono-produit en encourageant de façon adéquate les investissements dans la production de biens durables et en y introduisant une gestion rigoureuse et efficace des ressources naturelles, matérielles, humaines et financières. Des réformes profondes ont été entreprises pour : I) former des gestionnaires et technocrates ; Il) rénover l’administration et la législation en simplifiant au maximum la création d’entreprises et en y facilitant l’accès au crédit, au foncier, aux services (eau, électricité, téléphone, routes et transport) ; III) moderniser les services financiers, notamment bancaires ; IV) accorder des incitations financières et fiscales ; V) mettre en place un système de contrôle prudentiel et managerial ; VI) introduire une régulation économique afin d’établir une compétition loyale, aider les investisseurs à produire bien et vite, protéger les producteurs dans leurs relations avec les tiers et le consommateur au regard des prix et de la qualité de service. Ces pays ont surtout su créer un environnement propice avec une stabilité juridique à toute épreuve et des procédures administratives simplifiées afin d’encourager les investisseurs nationaux et les investisseurs internationaux. Ces derniers sont essentiels pour l’apport du savoir-faire et du capital. Les services fondamentaux pour le développement d’une économie, tels que le transport, le tourisme, la technologie, le commerce extérieur, les finances (banques-assurances-marchés financiers) ont constitué un gisement d’emploi et de développement durable pour de nombreux pays afin de sortir de la dépendance économique et diversifier efficacement leur économie. La formation, notamment de gestionnaires, a été un élément vital pour ces pays pour gérer de façon rigoureuse, efficace et efficiente toutes leurs ressources de toute nature et de toutes sortes. Justement, notre pays manque cruellement de gestionnaires qualifiés tant dans le secteur public que privé. Prenons un exemple, celui des deniers publics. Sait-on qu’il n’existe pas d’école ou d’institut pour former spécialement des cadres de conception et de gestion pour le budget, instrument essentiel dans toute politique socioéconomique d’un pays. Le besoin de former des gestionnaires en ce domaine est pressant à un moment où l’on s’apprête à dépenser 55 milliards de dollars pour les 5 années à venir dans le cadre de la relance économique ! Il faudrait à l’Etat et ses démembrements énormément de cadres dans les domaines suivants tels que : 1) préparation du budget (ministère des Finances, autres ministères, institutions et collectivités publiques à tous les niveaux ; Il) exécution du budget (ordonnateurs des ministères, institutions publiques, wilayas, communes et établissements publics III) contrôle et payement des dépenses publiques (contrôle financier, Trésor public, agences comptables) ; IV) audit de la gestion de deniers publics (Cour des comptes, inspection et contrôle à tous les niveaux). Bien plus, si réellement on avait un système de formation performant, on aurait produit des gestionnaires qualifiés pour la conception, le développement, l’évaluation de projets, l’exploitation, l’audit et le contrôle. On aurait pu éviter : 1) l’effondrement du secteur productif public ; 2) la création d’une bureaucratie paralysante ; 3) un accès tortueux et pervers au financement ; 4) les difficultés à financer des projets d’investissement fiables et rentables ; 5) l’échec de la création de banques privées algériennes,etc. La conséquence d’une telle situation c’est le nombre important de déchets d’entreprises publiques et privées, de dilapidation de ressources de toutes sortes, surtout financières, et de détournements dans nos entreprises, banques et autres institutions financières, publiques et privées. En conclusion Le pays possède assez de cadres compétents en retraite, avec une grande expérience, nationale et internationale, qui ne demanderaient pas mieux d’aider à élaborer une stratégie de sortie de la dépendance, d’amélioration de gestion et de formation. Il serait bien sûr utile de leur adjoindre des experts étrangers de stature internationale pour diversifier les vues et opinions, et enrichir le débat afin d’améliorer le contenu de cette stratégie. L’objectif est de sortir de la dépendance économique et de l’assistance « pour de bon ». Cela nous permettrait d’instaurer dans la réalité un développement socioéconomique durable et entrer de plain-pied dans l’ère de la création industrielle, des technologies de l’information et de la communication, et ce, dans tous les domaines. Mais existe-t-il une volonté de sortir de la dépendance des hydrocarbures afin de construire une économie diversifiée à l’exemple des pays du Golfe, surtout que l’on parle de l’« après-pétrole » depuis.... 1980 !

                          El Watan
                          Je suis père et fais de mon mieux au regard de cette citation :
                          L'exemple, c'est tout ce qu'un père peut faire pour ses enfants. Thomas Mann

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                          • #14
                            espoire..

                            Je ne pense pas qu'on puisse parler d'espoir d'independance de l'Algerie du petrole..toute l'economie est basé sur les ressources des hydrocarbure la structure même des finances algeriennes seraient denaturé..car on n'a pas de bases assez solide pour dependre d'autre chose ..en l'etat actuel des choses..

                            Commentaire


                            • #15
                              Le FMI recommande à l’Algérie de diversifier sa production hors hydrocarbures

                              Le Fonds monétaire international (FMI) recommande à l’Algérie de diversifier ses activités productrices pour que sa croissance échappe à la dépendance des recettes pétrolières. C’est ce qui ressort du rapport 2005 de cette institution financière, repris par l’APS, qui prévient contre pareille dépendance dont les risques énormes sont évidents au vu des fluctuations des cours du pétrole. Dans cette logique, les experts du FMI notent que «si la croissance continue à dépendre des hydrocarbures, l’Algérie demeure vulnérable aux fluctuations du prix du baril», ils conseillent «la consolidation de la stabilité économique, la diversification de l’économie, l’augmentation de l’investissement extérieur, l’élargissement de ses productions à l’exportation hors hydrocarbures et l’augmentation de sa productivité», rapporte l’APS.
                              Les mêmes experts considèrent ces recommandations réalisables grâce au plan de consolidation de la croissance économique (2005-2009) qui bénéficie d’une enveloppe colossale de 50 milliards de dollars et est considéré par le FMI comme «un instrument et un programme économique à même de permettre une véritable relance dans plusieurs secteurs d’activité». Le rapport du FMI revient sur le fait que la croissance de l’économie algérienne dépend des recettes pétrolières après avoir noté que l’année 2005 a vu l’Algérie afficher une croissance de presque 5% de son produit intérieur brut (PIB) grâce aux ventes des hydrocarbures et au développement des activités dans certains secteurs comme la construction et les services. Selon le rapport du FMI, l’inflation est restée à un niveau très bas tandis que le taux de chômage continue sa tendance à la baisse. Le document, qui constate un renforcement net des recettes extérieures de l’Algérie, fait remarquer que cette situation s’est surtout traduite par des réserves de changes en hausse de près de 20 milliards de dollars entre la fin de 2003 et septembre 2005, représentant plus d’une année d’importations, tandis qu’avec les remboursements de la dette extérieure, le ratio dette extérieure/PIB est tombé de 26% en 2004 à 16,5% en 2005.
                              Tout en constatant la politique «prudentielle» manifestée par la Banque d’Algérie, le FMI revient sur la poursuite et l’achèvement obligatoires de la réforme du secteur financier, dont la privatisation des banques, ou encore la nécessaire mise en place d’une politique monétaire transparente et adaptée aux standards internationaux.


                              La Tribune
                              Je suis père et fais de mon mieux au regard de cette citation :
                              L'exemple, c'est tout ce qu'un père peut faire pour ses enfants. Thomas Mann

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